La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) indique que sur le marché par adjudication, les ressources levées par les Etats se sont établies, en termes bruts, à 1.721,8 milliards, dont 513,1 milliards de bons du Trésor et 1.258,7 milliards d’obligations du Trésor.
Par rapport au mois de mai 2023, les ressources mobilisées affichent une hausse de 1.066,0 milliards (+162,5%), tirée à la fois par l’augmentation des émissions de bons (+34,5 milliards) et d’obligations (+1.031,5 milliards).
En glissement annuel, la Bceao note que le volume global des émissions par adjudication a progressé de 332,7% (+1.323,9 milliards). Les interventions des Etats sur le marché par syndication se sont soldées par une diminution du montant global des émissions à 50,0 milliards en juin 2023, contre 150 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 66,7%.
En glissement annuel, le volume global des émissions s’est replié de 210,1 milliards. Le taux de couverture des montants mis en adjudication par les souscriptions s'est amélioré en juin 2023, en ressortant, en moyenne, à 169,9%, contre 135,0% le mois précédent.
Les taux d’intérêt en hausse
Les taux d'intérêt ont enregistré des évolutions à la hausse d’un mois à l’autre. En effet, le taux d'intérêt moyen pondéré des bons a progressé pour s’établir à 7,06% en juin 2023, contre 6,66% le mois précédent.
Dans l’édition du mois de juin de la Note de conjoncture économique, la Bceao souligne que le rendement moyen des émissions obligataires a augmenté de 15 points de base, passant de 7,12% à 7,27% entre mai et juin 2023.
En outre, le rendement moyen pondéré des obligations émises par syndication s'est accru de 25 points de base en variation mensuelle, pour s'établir à 6,25% en juin 2023.
Par rapport à la même période de l’année précédente, la même source fait savoir que les coûts de mobilisation des emprunts publics sont ressortis en hausse.
Ainsi, le taux moyen pondéré sur les bons du Trésor et le rendement moyen pondéré des obligations ont progressé respectivement de 4,35 points de pourcentage et 2,02 points de pourcentage.
Ces évolutions pourraient s’expliquer, entre autres, par les tensions observées sur le marché financier régional et l’effet des relèvements des taux directeurs au cours des années 2022 et 2023.
Bassirou MBAYE
Par rapport au mois de mai 2023, les ressources mobilisées affichent une hausse de 1.066,0 milliards (+162,5%), tirée à la fois par l’augmentation des émissions de bons (+34,5 milliards) et d’obligations (+1.031,5 milliards).
En glissement annuel, la Bceao note que le volume global des émissions par adjudication a progressé de 332,7% (+1.323,9 milliards). Les interventions des Etats sur le marché par syndication se sont soldées par une diminution du montant global des émissions à 50,0 milliards en juin 2023, contre 150 milliards un mois plus tôt, soit une baisse de 66,7%.
En glissement annuel, le volume global des émissions s’est replié de 210,1 milliards. Le taux de couverture des montants mis en adjudication par les souscriptions s'est amélioré en juin 2023, en ressortant, en moyenne, à 169,9%, contre 135,0% le mois précédent.
Les taux d’intérêt en hausse
Les taux d'intérêt ont enregistré des évolutions à la hausse d’un mois à l’autre. En effet, le taux d'intérêt moyen pondéré des bons a progressé pour s’établir à 7,06% en juin 2023, contre 6,66% le mois précédent.
Dans l’édition du mois de juin de la Note de conjoncture économique, la Bceao souligne que le rendement moyen des émissions obligataires a augmenté de 15 points de base, passant de 7,12% à 7,27% entre mai et juin 2023.
En outre, le rendement moyen pondéré des obligations émises par syndication s'est accru de 25 points de base en variation mensuelle, pour s'établir à 6,25% en juin 2023.
Par rapport à la même période de l’année précédente, la même source fait savoir que les coûts de mobilisation des emprunts publics sont ressortis en hausse.
Ainsi, le taux moyen pondéré sur les bons du Trésor et le rendement moyen pondéré des obligations ont progressé respectivement de 4,35 points de pourcentage et 2,02 points de pourcentage.
Ces évolutions pourraient s’expliquer, entre autres, par les tensions observées sur le marché financier régional et l’effet des relèvements des taux directeurs au cours des années 2022 et 2023.
Bassirou MBAYE