La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) ont noué un partenariat parti pour durer. Si la CEPICI s’est rapprochée de la Brvm, c’est qu’elle est consciente qu’elle peut être un véritable levier pour le financement de ses entreprises par l’entremise du marché sous-régional. Ce qui fait dire au Directeur de la Brvm Edoh Kossi Amenounve que bien que les banques restent la principale source de financement sur notre continent pour les investissements du secteur privé, seulement 22 % des entreprises africaines disposent d’un prêt ou d’une ligne de crédit émanant d’un établissement financier; contre 31 % dans les pays d’Asie, 47 % dans les pays d’Amérique, 48 % les pays d’Europe.
Ce difficile accès au financement bancaire touche aussi bien les grandes entreprises que les PME qui constituent l’essentiel du secteur privé en Afrique. Selon la Banque Africaine de Développement, environ 70 % des microentreprises et des PME, récemment estimés entre 55 et 67 millions au total, ne disposent pas de financements suffisants pour des besoins évalués entre 385 et 455 milliards de dollars US. Il a souligné à ce propos, que la Bourse est un marché qui permet aux entreprises de se financer dans des conditions qui renforcent leur compétitivité. Le fonctionnement de ce marché est encadré par les autorités compétentes et répond à des critères d’admission pour les valeurs avec également des obligations d’information.
«La BRVM a pris la mesure de cet enjeu et est engagée à œuvrer résolument à relever le défi du financement à long terme du secteur privé de la Côte d’Ivoire et des économies de notre Union en général», indique le Directeur de la Brvm.
Quant à ESSIS Esmel Emmanuel, Directeur Général du CEPICI, il a estimé que «la perspective de la création d’un compartiment dédié au PME à la BRVM permettra aux PME régulièrement créées au CEPICI et encadrer d’avoir un accès sur le marché financier et de disposer de nouvelles sources de financement et partant d’accroitre leur espérance de vie dans un monde des affaires de plus en plus compétitif ».
Pathé TOURE
Ce difficile accès au financement bancaire touche aussi bien les grandes entreprises que les PME qui constituent l’essentiel du secteur privé en Afrique. Selon la Banque Africaine de Développement, environ 70 % des microentreprises et des PME, récemment estimés entre 55 et 67 millions au total, ne disposent pas de financements suffisants pour des besoins évalués entre 385 et 455 milliards de dollars US. Il a souligné à ce propos, que la Bourse est un marché qui permet aux entreprises de se financer dans des conditions qui renforcent leur compétitivité. Le fonctionnement de ce marché est encadré par les autorités compétentes et répond à des critères d’admission pour les valeurs avec également des obligations d’information.
«La BRVM a pris la mesure de cet enjeu et est engagée à œuvrer résolument à relever le défi du financement à long terme du secteur privé de la Côte d’Ivoire et des économies de notre Union en général», indique le Directeur de la Brvm.
Quant à ESSIS Esmel Emmanuel, Directeur Général du CEPICI, il a estimé que «la perspective de la création d’un compartiment dédié au PME à la BRVM permettra aux PME régulièrement créées au CEPICI et encadrer d’avoir un accès sur le marché financier et de disposer de nouvelles sources de financement et partant d’accroitre leur espérance de vie dans un monde des affaires de plus en plus compétitif ».
Pathé TOURE