
Le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique a connu une hausse sur les neuf premiers mois de l'année 2016 à la même période de 2015. Il est passé de 2.087,4 milliards francs CFA à 3.363,0 milliards francs CFA. Quant aux émissions nettes, elles se sont élevées à 1.705,9 milliards à fin septembre 2016, en hausse par rapport au montant de 803,6 milliards atteint un an plus tôt.
Selon la même source sur la politique monétaire dans la zone Umoa, la préférence des Etats se porte de plus en plus sur les titres de long terme. Ainsi, 66,0% des interventions ont concerné le compartiment obligataire contre 57,2% un an plus tôt. Ces opérations ont été effectuées à hauteur de 1.304,6 milliards par adjudication et 901,3 milliards par syndication. Les maturités de 7 ans et 10 ans ont concentré 61,6% des mobilisations d'obligations. Pour l'ensemble des émissions (obligations par adjudication et par syndication), le prix du coupon a varié entre 5,0% et 6,5%.
Sur le compartiment des bons du Trésor, vingt-neuf émissions ont été réalisées sur la période pour un montant total de 1.157,1 milliards. Les maturités de 12 mois et 24 mois ont été les plus sollicitées avec dix-neuf émissions d'une valeur globale de 728,8 milliards, soit 60,3% de la valeur totale des bons émis sur cette période.
Le coût moyen des ressources levées par les Etats sur le compartiment des bons du Trésor s'est inscrit en baisse en rythme annuel. Le taux d'intérêt moyen pondéré est ressorti à 4,38% sur le trimestre sous revue contre 4,43% sur la même période de l'année précédente. En rythme trimestriel, il s'est replié de 29 points de base.
L'encours global des titres publics est ressorti à 8.217,8 milliards à fin septembre 2016. La structure de cet encours confirme la prédominance des obligations qui représentent 81,6% du total.
En perspective, pour l'ensemble de l'année 2016, sur la base des programmes d'émission des Etats, le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique est attendu à 4.439,7 milliards à fin décembre 2016 contre 3.304,3 milliards en 2015. Les tombées d'échéances se situeraient à 2.560,6 milliards et les émissions nettes à 1.879,1 milliards. L'encours des titres publics ressortirait ainsi à 8.390,9 milliards à fin décembre 2016, représentant 14,4% du PIB.
Amadou BA
Selon la même source sur la politique monétaire dans la zone Umoa, la préférence des Etats se porte de plus en plus sur les titres de long terme. Ainsi, 66,0% des interventions ont concerné le compartiment obligataire contre 57,2% un an plus tôt. Ces opérations ont été effectuées à hauteur de 1.304,6 milliards par adjudication et 901,3 milliards par syndication. Les maturités de 7 ans et 10 ans ont concentré 61,6% des mobilisations d'obligations. Pour l'ensemble des émissions (obligations par adjudication et par syndication), le prix du coupon a varié entre 5,0% et 6,5%.
Sur le compartiment des bons du Trésor, vingt-neuf émissions ont été réalisées sur la période pour un montant total de 1.157,1 milliards. Les maturités de 12 mois et 24 mois ont été les plus sollicitées avec dix-neuf émissions d'une valeur globale de 728,8 milliards, soit 60,3% de la valeur totale des bons émis sur cette période.
Le coût moyen des ressources levées par les Etats sur le compartiment des bons du Trésor s'est inscrit en baisse en rythme annuel. Le taux d'intérêt moyen pondéré est ressorti à 4,38% sur le trimestre sous revue contre 4,43% sur la même période de l'année précédente. En rythme trimestriel, il s'est replié de 29 points de base.
L'encours global des titres publics est ressorti à 8.217,8 milliards à fin septembre 2016. La structure de cet encours confirme la prédominance des obligations qui représentent 81,6% du total.
En perspective, pour l'ensemble de l'année 2016, sur la base des programmes d'émission des Etats, le montant global des émissions brutes sur le marché régional de la dette publique est attendu à 4.439,7 milliards à fin décembre 2016 contre 3.304,3 milliards en 2015. Les tombées d'échéances se situeraient à 2.560,6 milliards et les émissions nettes à 1.879,1 milliards. L'encours des titres publics ressortirait ainsi à 8.390,9 milliards à fin décembre 2016, représentant 14,4% du PIB.
Amadou BA