M. Abdel Nour a précisé que ce marché commun de libre échange devrait regrouper 27 pays représentant 58% de l’activité économique en Afrique.
«L’exécution de cet accord se fera par étapes comme c’est le cas comme tout accord de libre-échange. Elle sera plus rapide pour certains pays que pour d'autres en fonction des structure économiques et des capacités en matière de compétitivité», a-t-il ajouté.
Le ministère sud-africain du Commerce et de l'industrie de l'Afrique du Sud a, de son côté, précisé que cet accord avait été longtemps en gestation, indiquant qu’il ne s’agit pas d’un projet initié par l’Egypte.
Les discussions relatives à la création d’un marché commun de libre échange regroupant la COMSEA, la SADC et l’EAC ont été, en effet, entamés en 2008 lors d’un sommet tenu à Kampala (Ouganda). Le deuxième sommet, qui a eu lieu en juin 2011 à Johannesburg, avait donné le coup d’envoi du processus de négociation relative à la création de cette zone de libre-échange.
En février 2014, le président sud-africain Jacob Zuma avait évoqué d'«énormes progrès» dans les négociations visant à créer une zone de libre-échange regroupant les trois blocs. M. Zuma, qui s'exprimait lors d'une conférence économique à Johannesburg, a estimé que cet accord de libre-échange pourrait «former la base d'un accord de libre-échange panafricain créant un marché unique de 2600 milliards de dollars et de plus d'un milliard d'habitants».
L'Afrique a connu des taux de croissance sans précédent depuis 2000 grâce à ses richesses naturelles, à l'augmentation des investissements étrangers et à l'émergence d'une classe moyenne qui tire la croissance des marchés intérieurs dans de nombreux pays du continent.
Les échanges commerciaux intra-africains restent cependant entravés par le protectionnisme, la bureaucratie et la corruption, et l'idée d'une zone de libre-échange, évoquée de longue date, a jusqu'ici avancé très lentement.
Ecofin
«L’exécution de cet accord se fera par étapes comme c’est le cas comme tout accord de libre-échange. Elle sera plus rapide pour certains pays que pour d'autres en fonction des structure économiques et des capacités en matière de compétitivité», a-t-il ajouté.
Le ministère sud-africain du Commerce et de l'industrie de l'Afrique du Sud a, de son côté, précisé que cet accord avait été longtemps en gestation, indiquant qu’il ne s’agit pas d’un projet initié par l’Egypte.
Les discussions relatives à la création d’un marché commun de libre échange regroupant la COMSEA, la SADC et l’EAC ont été, en effet, entamés en 2008 lors d’un sommet tenu à Kampala (Ouganda). Le deuxième sommet, qui a eu lieu en juin 2011 à Johannesburg, avait donné le coup d’envoi du processus de négociation relative à la création de cette zone de libre-échange.
En février 2014, le président sud-africain Jacob Zuma avait évoqué d'«énormes progrès» dans les négociations visant à créer une zone de libre-échange regroupant les trois blocs. M. Zuma, qui s'exprimait lors d'une conférence économique à Johannesburg, a estimé que cet accord de libre-échange pourrait «former la base d'un accord de libre-échange panafricain créant un marché unique de 2600 milliards de dollars et de plus d'un milliard d'habitants».
L'Afrique a connu des taux de croissance sans précédent depuis 2000 grâce à ses richesses naturelles, à l'augmentation des investissements étrangers et à l'émergence d'une classe moyenne qui tire la croissance des marchés intérieurs dans de nombreux pays du continent.
Les échanges commerciaux intra-africains restent cependant entravés par le protectionnisme, la bureaucratie et la corruption, et l'idée d'une zone de libre-échange, évoquée de longue date, a jusqu'ici avancé très lentement.
Ecofin