Par ailleurs, l’EAPEF pour objectif d'atteindre un montant total de 150 millions de dollars ; et son rôle consistera à apporter de la valeur ajoutée aux entreprises bénéficiaires, en y injectant des ressources financières, afin d'assurer le développement, la recapitalisation et le désendettement. En outre, le Fonds va s’atteler à apporter l'expertise nécessaire au renforcement de la gouvernance d'entreprise, à l'amélioration des pratiques commerciales et aux normes de transparence, ainsi qu'à la préparation des entreprises bénéficiaires à l'introduction en bourse. Sur cette dernière, l'EAPEF a pour but de contribuer à combler l'écart entre l'offre et la demande d'actifs cotés en bourse sur les marchés des capitaux africains, complétant ainsi les efforts de nombreuses bourses africaines pour attirer de nouvelles actions. Le portefeuille du Fonds comprendra des entreprises dans les secteurs de la santé, de l'éducation, l'agro-industrie, les services financiers, la petite distribution et les infrastructures, indique le communiqué. Le constat fait est que les marchés financiers africains ont enregistré une croissance considérable depuis les années 90, passant d'une douzaine à 23 au cours des 20 dernières années, dont deux bourses régionales. Ainsi, en élargissant le groupe des sociétés cotées dans tous les secteurs, l'EAPEF contribuera à rendre l'ensemble des marchés boursiers africains plus attrayant, pour un plus large éventail d'investisseurs et à offrir un canal plus diversifiée pour l'investissement de l'épargne locale, souligne le communiqué. Pour la BAD, l'apport de fonds propres au capital est un catalyseur favorisant à attirer des ressources pour le développement du secteur privé.
Ismaïla Ba
Ismaïla Ba