Les discussions engagées depuis plusieurs mois entre les autorités de France Telecom et les responsables de la compagnie de téléphonie, Mattel, filiale de Tunisie Telecom, se sont avérées infructueuses. Le casting du rachat de Mattel qui s'appuyait sur deux points stratégiques dont le délai d'ultimatum fixé au 31 mars 2015 et le montant de la transaction estimé à 50 millions d'euros a foiré. Des sources autorisées ont confirmé aux Afriques que les responsables de l'opérateur français ont décidé d'abandonner le projet de rachat de Mattel fixé à 50 millions d'euros. « J'avoue que les discussions n'ont pas évolué et des divergences sur l'état du portefeuille et sur le montant proposé constituent des points de friction », a commenté notre source. Dans une édition électronique des Afriques datée de février 2015, on faisait état de la facturation de cession de Mattel par ses dirigeants évaluée à près de 75 millions d'euros.
A l'évidence, si les négociations ont échoué, c'est surtout à cause des conflits d'intérêts et de divergences de visions des principaux actionnaires de la compagnie de téléphonie, nous a-t-on soufflé. L'arbitrage du ministre mauritanien des Télécommunications, plus intéressé à la bonne gouvernance des entreprises de téléphonie que de leur cession à des majors offshore qui a trop tardé, n'a pas aussi arrangé les choses. D'ailleurs, confirme notre source, certains plénipotentiaires français n'ont pas digéré la pilule. Hormis le désaccord sur le montant de la transaction de rachat proposé par France Telecom, les dirigeants français se sont aperçus qu'il y avait beaucoup de cafards dans les placards. Car, le portefeuille financier de la filiale mauritanienne de Tunisie Telecom est loin de l'embellie...
Lesafriques
A l'évidence, si les négociations ont échoué, c'est surtout à cause des conflits d'intérêts et de divergences de visions des principaux actionnaires de la compagnie de téléphonie, nous a-t-on soufflé. L'arbitrage du ministre mauritanien des Télécommunications, plus intéressé à la bonne gouvernance des entreprises de téléphonie que de leur cession à des majors offshore qui a trop tardé, n'a pas aussi arrangé les choses. D'ailleurs, confirme notre source, certains plénipotentiaires français n'ont pas digéré la pilule. Hormis le désaccord sur le montant de la transaction de rachat proposé par France Telecom, les dirigeants français se sont aperçus qu'il y avait beaucoup de cafards dans les placards. Car, le portefeuille financier de la filiale mauritanienne de Tunisie Telecom est loin de l'embellie...
Lesafriques