Mauritanie : Le FMI se réjouit des réformes du cadre macroéconomiques

Jeudi 12 Mai 2016

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé les consultations au titre de l’article IV avec la République Islamique de Mauritanie. A l’issue de la mission, les administrateurs saluent les mesures prises par les autorités pour consolider la stabilité macroéconomique face à une détérioration sensible et persistante des termes de l’échange.


Mauritanie : Le FMI se réjouit des réformes du cadre macroéconomiques
Étant donné l’incertitude croissante à l’échelle mondiale, souligne un communiqué de l’institution, les administrateurs encouragent les autorités mauritaniennes, à rester vigilantes et à redoubler d’efforts pour mettre la dette publique sur une trajectoire baissière, consolider la stabilité extérieure et redynamiser les réformes structurelles afin de promouvoir la diversification de l’économie et de mieux partager les bienfaits de la croissance.
De même, les administrateurs notent avec satisfaction l’ajustement graduel du taux de change nominal depuis septembre 2014. Le communiqué note aussi que le déficit des transactions extérieures courantes reste élevé et conviennent que la flexibilité continue du taux de change, conjuguée à un assainissement des finances publiques et à des réformes structurelles, permettrait un ajustement plus graduel aux fondamentaux et d’améliorer la stabilité extérieure en rendant l’économie plus résiliente aux chocs.
Face à cette situation, le FMI pense qu’il serait important de renforcer le cadre de politique monétaire et de réformer le marché des changes pour favoriser une plus grande flexibilité du taux de change. Les administrateurs encouragent les autorités à éliminer dès que possible la restriction de change visée à l’article VIII des Statuts du FMI.
 
Toutefois, les administrateurs saluent la détermination des autorités à poursuivre l’assainissement des finances publiques en accroissant les recettes hors industries extractives et en limitant les dépenses courantes, tout en préservant l’investissement dans les infrastructures. Ils jugent nécessaire de procéder à un ajustement supplémentaire pour orienter la dette à la baisse à moyen terme, tout en préservant la croissance. À cet égard, ils sont favorables à la poursuite de l’élargissement de l’assiette de l’impôt, à la rationalisation des exonérations fiscales et des subventions, tout en protégeant les dépenses sociales, ainsi qu’à la mise en œuvre de la réforme de la fonction publique.
 
Pathé TOURE 
Economie

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