« Tenue sous le thème « Covid-19 Riposte et redressement - un cadre basé sur le genre », la réunion a débattu des principaux enseignements tirés et des bonnes pratiques en matière de gestion et d’atténuation des crises sensibles au genre », renseigne un communiqué de la Cea transmis au Journal de l’économie sénégalaise (Lejeos).
Selon la même source, les ministres cherchent à apporter une réponse aux défis auxquels les femmes et les filles en Afrique font face en raison de la pandémie tout en informant la planification et le financement de la riposte et du redressement afin de faire face aux effets différenciés de la pandémie sur les femmes et les filles sur le continent.
Dans ses remarques au cours de la réunion, Mme Vera Songwe, secrétaire générale adjointe des Nations Unies et secrétaire exécutive de la Cea, déclare alors que le continent commence à parler de levée des mesures de confinement imposées pour freiner la propagation du virus, il faut garantir la protection des femmes et des filles.
« Les jeunes filles ne sont également non scolarisées et deviennent des produits pour leur famille. Nous devons également nous inquiéter des grossesses précoces chez nos filles », indique-t-elle, ajoutant que les femmes sont au premier plan de la crise de Covid-19 et devront être félicitées pour leur rôle. « Soixante-dix pour cent des infirmiers en Afrique sont des femmes, nous devons les féliciter, les protéger et les autonomiser », dit Mme Songwe.
Pour sa part, Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’Onu Femmes, qui copréside la réunion avec Beatrice Lomeya Atilite, présidente du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes, a souligné que cette pandémie frappe durement des secteurs où la majorité des femmes sont employées et nous savons que la plupart des femmes n’ont pas d’épargne, donc le gouvernement et les parties prenantes doivent être soucieux de la protection sociale et de la sécurité alimentaire, entre autres questions clés dans les mesures de lutte contre le Covid-19 en matière de genre.
Le Président de la CUA, Moussa Faki, ajoute pour sa part que le Covid-19 accentue les inégalités et la discrimination des groupes vulnérables.
L’Envoyée spéciale de l’UA sur les femmes, la paix et la sécurité, Mme Bineta Diop, note que les ripostes face au Covid-19 en Afrique doivent être sensibles au genre.
Adou FAYE
Selon la même source, les ministres cherchent à apporter une réponse aux défis auxquels les femmes et les filles en Afrique font face en raison de la pandémie tout en informant la planification et le financement de la riposte et du redressement afin de faire face aux effets différenciés de la pandémie sur les femmes et les filles sur le continent.
Dans ses remarques au cours de la réunion, Mme Vera Songwe, secrétaire générale adjointe des Nations Unies et secrétaire exécutive de la Cea, déclare alors que le continent commence à parler de levée des mesures de confinement imposées pour freiner la propagation du virus, il faut garantir la protection des femmes et des filles.
« Les jeunes filles ne sont également non scolarisées et deviennent des produits pour leur famille. Nous devons également nous inquiéter des grossesses précoces chez nos filles », indique-t-elle, ajoutant que les femmes sont au premier plan de la crise de Covid-19 et devront être félicitées pour leur rôle. « Soixante-dix pour cent des infirmiers en Afrique sont des femmes, nous devons les féliciter, les protéger et les autonomiser », dit Mme Songwe.
Pour sa part, Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’Onu Femmes, qui copréside la réunion avec Beatrice Lomeya Atilite, présidente du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes, a souligné que cette pandémie frappe durement des secteurs où la majorité des femmes sont employées et nous savons que la plupart des femmes n’ont pas d’épargne, donc le gouvernement et les parties prenantes doivent être soucieux de la protection sociale et de la sécurité alimentaire, entre autres questions clés dans les mesures de lutte contre le Covid-19 en matière de genre.
Le Président de la CUA, Moussa Faki, ajoute pour sa part que le Covid-19 accentue les inégalités et la discrimination des groupes vulnérables.
L’Envoyée spéciale de l’UA sur les femmes, la paix et la sécurité, Mme Bineta Diop, note que les ripostes face au Covid-19 en Afrique doivent être sensibles au genre.
Adou FAYE