Cet événement sur 4 jours (11-15 mai) a pour but de faire progresser cette initiative ambitieuse visant à former un marché commun régional qui, selon la Cea, pourrait faire passer le commerce intra-africain de 16 % à 52 % d’ici à 2022.
Au cours de cette rencontre Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Cea a déclaré que, pour concrétiser l’ambition de l’Afcfta et atteindre ses objectifs de développement, le continent devait prendre des « mesures audacieuses » sur plusieurs fronts. « Nous devons exploiter la dynamique qui existe aujourd’hui, afin de mettre en œuvre l’accord et de réaliser son potentiel de manière à ce qu’il profite à l’Africain moyen », a-t-elle affirmé lors de la 51e séance de la Conférence des ministres. Selon un communiqué reçu à notre rédaction, la secrétaire exécutive a également précisé que l’action la plus importante et la plus urgente consistait à créer « l’espace fiscal » permettant de favoriser les investissements publics et privés, tout en assurant une diversification économique, en vue de créer des emplois.
Mme Songwe a également fait part de ses inquiétudes sur le fait que l’Afcfta pourrait causer des pertes de recettes douanières conduisant à des ‘trous’ dans les budgets nationaux. Mais les répercussions de l’Afcfta sur les taxes appliquées aux biens importés et exportés, seront « faibles et progressives », selon la secrétaire exécutive qui a expliqué : « Les revenus supplémentaires liés à la croissance générée par l’Afcfta pourraient l’emporter sur les pertes de recettes douanières ». Elle n’a pas manqué d’exhorter les gouvernements africains à revoir de manière plus large les politiques macroéconomiques, en particulier, les mesures fiscales, afin de s’assurer qu’elles permettent de tirer le meilleur profit de l’Afcfta.
« Nous devons accroître les recettes fiscales, améliorer l’efficacité de la gestion des dépenses publiques, lutter contre les flux financiers illicites et développer les financements privés pour les projets publics », a ajouté Vera Songwe.
Mariama Diallo
Au cours de cette rencontre Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Cea a déclaré que, pour concrétiser l’ambition de l’Afcfta et atteindre ses objectifs de développement, le continent devait prendre des « mesures audacieuses » sur plusieurs fronts. « Nous devons exploiter la dynamique qui existe aujourd’hui, afin de mettre en œuvre l’accord et de réaliser son potentiel de manière à ce qu’il profite à l’Africain moyen », a-t-elle affirmé lors de la 51e séance de la Conférence des ministres. Selon un communiqué reçu à notre rédaction, la secrétaire exécutive a également précisé que l’action la plus importante et la plus urgente consistait à créer « l’espace fiscal » permettant de favoriser les investissements publics et privés, tout en assurant une diversification économique, en vue de créer des emplois.
Mme Songwe a également fait part de ses inquiétudes sur le fait que l’Afcfta pourrait causer des pertes de recettes douanières conduisant à des ‘trous’ dans les budgets nationaux. Mais les répercussions de l’Afcfta sur les taxes appliquées aux biens importés et exportés, seront « faibles et progressives », selon la secrétaire exécutive qui a expliqué : « Les revenus supplémentaires liés à la croissance générée par l’Afcfta pourraient l’emporter sur les pertes de recettes douanières ». Elle n’a pas manqué d’exhorter les gouvernements africains à revoir de manière plus large les politiques macroéconomiques, en particulier, les mesures fiscales, afin de s’assurer qu’elles permettent de tirer le meilleur profit de l’Afcfta.
« Nous devons accroître les recettes fiscales, améliorer l’efficacité de la gestion des dépenses publiques, lutter contre les flux financiers illicites et développer les financements privés pour les projets publics », a ajouté Vera Songwe.
Mariama Diallo