Le forum Africa Eco qui se tiendra bientôt est bien lancé. D’ailleurs, la Banque africaine de développement (BAD) vient de lancer le premier Indice d’ouverture sur les visas en Afrique. Ce document montre à quel point l’Afrique demeure largement fermée aux voyageurs africains. On apprend qu’en moyenne, les Africains ont besoin d’un visa pour se rendre dans 55 % des autres pays africains, peuvent obtenir un visa à leur arrivée dans seulement 25 % des autres pays et n’ont pas besoin de visa pour se rendre dans à peine 20 % des autres pays du continent.
Selon un communiqué, les résultats de l’Indice d’ouverture sur les visas, qui a été mis au point en partenariat avec McKinsey & Company et le Conseil de l’agenda mondial sur l’Afrique du Forum économique mondial (FEM), seront présentés et débattus lors de l’Africa CEO Forum qui se tiendra à Abidjan, les 21 et 22 mars 2016.
«La libéralisation du régime des visas d’un pays a des retombées rapides sur le potentiel de développement qui demeure inexploité», indique Moono Mupotola, responsable de la division du NEPAD, de l’intégration régionale et du commerce de la BAD. Pour lui, la libéralisation des visas favorise la mobilité des talents et les opportunités commerciales.
«À l’heure actuelle, 75 % des vingt pays du continent les plus ouverts en matière de visas se situent en Afrique de l’Ouest ou en Afrique de l’Est. Dans ce groupe de vingt pays, un seul est en Afrique du Nord, et aucun d’entre eux ne se trouve en Afrique centrale», indique le rapport.
La même source montre également que les pays africains à revenu intermédiaire ont, dans l’ensemble, de mauvais scores en ce qui concerne l’ouverture sur les visas, alors que les États plus petits, enclavés ou insulaires sont plus ouverts.
Pathé TOURE
Selon un communiqué, les résultats de l’Indice d’ouverture sur les visas, qui a été mis au point en partenariat avec McKinsey & Company et le Conseil de l’agenda mondial sur l’Afrique du Forum économique mondial (FEM), seront présentés et débattus lors de l’Africa CEO Forum qui se tiendra à Abidjan, les 21 et 22 mars 2016.
«La libéralisation du régime des visas d’un pays a des retombées rapides sur le potentiel de développement qui demeure inexploité», indique Moono Mupotola, responsable de la division du NEPAD, de l’intégration régionale et du commerce de la BAD. Pour lui, la libéralisation des visas favorise la mobilité des talents et les opportunités commerciales.
«À l’heure actuelle, 75 % des vingt pays du continent les plus ouverts en matière de visas se situent en Afrique de l’Ouest ou en Afrique de l’Est. Dans ce groupe de vingt pays, un seul est en Afrique du Nord, et aucun d’entre eux ne se trouve en Afrique centrale», indique le rapport.
La même source montre également que les pays africains à revenu intermédiaire ont, dans l’ensemble, de mauvais scores en ce qui concerne l’ouverture sur les visas, alors que les États plus petits, enclavés ou insulaires sont plus ouverts.
Pathé TOURE