Mor Talla Kane, directeur exécutif de la Cnes : « Aucune coalition n’est de trop contre le commerce illicite »

Jeudi 28 Juin 2018

La conférence de haut niveau sur le commerce illicite en zone Cedeao initiée par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) a pris fin hier. Face à la presse, son directeur exécutif, Mor Talla Kane juge nécessaire une coalition entre secteurs privés de la région.


« Aucune coalition n’est de trop pour venir à bout de cette menace. Il faut une coalition entre secteurs privés mais également avec les douanes, les forces de défense », a martelé M. Kane. Selon lui, il faut une coalition forte pour des économies fortes et que si nous voulons faire appel aux investisseurs, nous devons lutter contre le commerce illicite. Il a ajouté que la Cnes a décidé de maintenir la dynamique et de porter le message partout dans l’espace Cedeao. Il est revenu sur le déroulement des travaux. « Les échanges ont été riches. En organisant cette conférence, nous avons voulu une meilleure prise en compte de ce fléau qui constitue une menace pour nos entreprises, les recettes des Etats et la sécurité », a souligné le directeur exécutif de la Cnes. Il affirme que défendre nos entreprises, ce n’est pas défendre les chefs d’entreprise et mettre en mal les entreprises, c’est jeter l’incertitude sur l’avenir de nos Etats. Cette rencontre de deux jours, a enregistré près de 75 participants venus du Sénégal,
de la Cote d’ivoire, du Burkina, du Mali et du Nigéria. Il y avait aussi des représentants de la haute administration (fonctionnaires des ministères des Finances (douanes notamment), du Commerce, de l’Intérieur,) sans oublier des opérateurs économiques, des représentants des communautés régionales Uemoa et Cedeao.
 La Cedeao de son côté, a décidé d’appuyer l’initiative des secteurs privés de la région. Dans ce cadre, informe Moustapha Gnankambary, conseiller sénior Cedeao-Usaid en facilitation des échanges, un texte sur la traçabilité des produits notamment le tabac est en cours d’élaboration.   Il  sera soumis lors de la prochaine réunion du conseil des ministres de la Cedeao. Sami Ouattara, conseiller technique au ministère burkinabé du Commerce renseigne que depuis 2015, son pays est entrain d’implémenter un système de suivi et de traçabilité des produits.
Mariama Diallo
Actu-Economie


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