
Il ne fait plus l’ombre d’un doute que le contexte économique dans la zone africaine reste mitigé pour inverser la tendance, le FMI n`a pas trente-six solutions. Pour l’institution monétaire, dans ce contexte macroéconomique difficile, il sera d’autant plus important de préserver la solidité des finances publiques dans l’immédiat et de renforcer les marges de manœuvre budgétaires au cours des prochaines années. En effet, les coûts d’emprunt sont en hausse pour plusieurs pays, en raison du durcissement des conditions financières, mais aussi parce que, à terme, un grand nombre d’entre eux s’affranchiront des financements concessionnels, ce qui est en soi une évolution bénéfique.
«Tous ces facteurs conjugués mettent clairement en évidence l’objectif à poursuivre à moyen terme, à savoir une meilleure mobilisation des recettes intérieures», relève le FMI.
La mobilisation des recettes intérieures étant le moyen le plus durable de créer un espace budgétaire, de financer les infrastructures indispensables et les autres besoins de développement, et de réduire le recours à l’endettement public.
De même, les efforts déployés pour améliorer la mobilisation des recettes doivent être accompagnés de mesures visant à optimiser davantage les dépenses publiques, en donnant en particulier la priorité aux projets d’investissement dont le rendement économique est le plus élevé et en rationalisant les subventions énergétiques coûteuses et mal ciblées. C’est le cas de certains pays comme l’Angola, le Cameroun et le Ghana qui ont déjà commencé à le faire.
En s’attachant à améliorer la qualité des dépenses, ajoute le rapport, les autorités montreront aussi qu’elles utilisent de la façon la plus efficace les recettes budgétaires, ce qui contribuera à renforcer l’adhésion des contribuables.
Pathé TOURE
«Tous ces facteurs conjugués mettent clairement en évidence l’objectif à poursuivre à moyen terme, à savoir une meilleure mobilisation des recettes intérieures», relève le FMI.
La mobilisation des recettes intérieures étant le moyen le plus durable de créer un espace budgétaire, de financer les infrastructures indispensables et les autres besoins de développement, et de réduire le recours à l’endettement public.
De même, les efforts déployés pour améliorer la mobilisation des recettes doivent être accompagnés de mesures visant à optimiser davantage les dépenses publiques, en donnant en particulier la priorité aux projets d’investissement dont le rendement économique est le plus élevé et en rationalisant les subventions énergétiques coûteuses et mal ciblées. C’est le cas de certains pays comme l’Angola, le Cameroun et le Ghana qui ont déjà commencé à le faire.
En s’attachant à améliorer la qualité des dépenses, ajoute le rapport, les autorités montreront aussi qu’elles utilisent de la façon la plus efficace les recettes budgétaires, ce qui contribuera à renforcer l’adhésion des contribuables.
Pathé TOURE