Nations-Unies : Macky Sall plaide pour le renforcement des OMD

Lundi 28 Septembre 2015

Devant la tribune des Nations-Unies le président Macky Sall a plaidé pour un large éventail du nouvel agenda des OMD qui devrait se focaliser sur les flux financiers illicites, le financement des infrastructures, entre autres.


Présent à New-York à l’occasion de la célébration de l’Assemblée générale des Nations-Unies le président Macky Sall a plaidé pour le renforcement des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Selon le président sénégalais, notre pays souhaite que le nouvel agenda des Objectifs de Développement Durable donne plein effet au renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale, les flux financiers illicites et autres pratiques illégales ; au financement des infrastructures indispensables au développement à long terme et à la juste rémunération des contrats miniers et pétroliers, dans le  respect des exigences d’équité, de justice sociale et de responsabilité sociétale de l’entreprise.
D’ailleurs, dans le même sillage, il a renouvelé l’appel de l’Afrique à la mise en œuvre diligente  de l’initiative CONNEX, du G7 sur le soutien aux pays en développement dans les négociations de contrats complexes, en particulier dans l’industrie extractive.
«Il reste que la croissance, le développement et la prospérité relèvent avant tout d’une responsabilité nationale. C’est pour y répondre que nous avons mis en place le Plan Sénégal Emergent (PSE) pour une transformation structurelle de notre économie, le développement durable, solidaire et partagé, le renforcement de la bonne gouvernance et de la démocratie.
Le PSE traduit notre vision d’un  développement fondé sur l’intensification de l’effort interne», indique-t-il dans son discours.
Pour Macky Sall, avec les OMD, le chemin était ainsi balisé pour réduire les inégalités au sein et entre les pays et arrêter l’exploitation irrationnelle des ressources de la planète. Des solutions pratiques existent à cet effet. Et les coûts, pour assurer notre destin commun et celui des générations futures sont à notre protée. Au cours des quinze dernières années, des efforts significatifs ont été consacrés à l’éducation à la santé. Mais dans ces domaines comme dans d’autres cibles, nous sommes encore loin du compte à l’heure du bilan. Toutefois, souligne-t-il, des normes ont été établies, notamment la responsabilité commune mais différenciée et le principe du pollueur-payeur. Faisons en sorte que ces obligations soient pleinement assumées à la COP 21 de Paris.  C’est ainsi que, poursuit-il, nous pourrons contenir l’émission des gaz à effet de serre, mobiliser les ressources nécessaires au financement du Fonds vert pour le climat.
 
Pathé TOURE 
Economie

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