En marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a plaidé pour une juste rémunération des ressources africaines qui permettrait au continent de solder sa dette et de financer ses besoins de développement, s’il arrivait à recouvrer 17% de ses avoirs frauduleusement placés à l’étranger. Dans son discours, le président sénégalais a indiqué que si l’Afrique percevait la juste rémunération de ses ressources, et si elle recouvrait seulement l’équivalent de 17% de ses avoirs frauduleusement placés à l’étranger, elle pourrait solder la totalité de sa dette et financer, par elle-même, ses besoins de développement.
«Il y a du sens à lutter de manière plus vigoureuse contre les flux financiers illicites, qui font perdre à l’Afrique entre 30 à 60 milliards de dollars par an, soit un préjudice supérieur au montant de l’aide publique au développement», fait savoir le président Macky Sall. Aussi dit-il militer pour une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, par une représentation plus équitable des réalités nouvelles et l’assouplissement des règles d’accès au crédit, en vue de mettre fin au paradoxe des ressources disponibles, mais non accessibles.
«Il serait également judicieux d’établir, en même temps que la transparence dans les industries extractives, des codes et contrats miniers plus justes et plus équitables, qui rémunèrent et protègent l’investisseur, et préservent les intérêts des Etats et des populations locales», ajoute le président Sall. Il a en outre salué la constance dans les progrès réalisés par la sous-région ouest africaine, estimant que "la croissance économique y reste supérieure à la moyenne mondiale", en même temps que l’expérience démocratique s’y consolide.
Sur un autre point, le président Macky Sall a souhaité que le sommet sur le climat à Paris se traduit par des engagements contraignants visant à contenir le réchauffement climatique. Il a révélé que le Sénégal souhaite que le Sommet de Paris sur le climat soit couronné de succès, par des engagements contraignants pour contenir le réchauffement climatique, mobiliser des ressources financières adéquates et des transferts de technologies écologiquement rationnelles.
Pathé TOURE
«Il y a du sens à lutter de manière plus vigoureuse contre les flux financiers illicites, qui font perdre à l’Afrique entre 30 à 60 milliards de dollars par an, soit un préjudice supérieur au montant de l’aide publique au développement», fait savoir le président Macky Sall. Aussi dit-il militer pour une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale, par une représentation plus équitable des réalités nouvelles et l’assouplissement des règles d’accès au crédit, en vue de mettre fin au paradoxe des ressources disponibles, mais non accessibles.
«Il serait également judicieux d’établir, en même temps que la transparence dans les industries extractives, des codes et contrats miniers plus justes et plus équitables, qui rémunèrent et protègent l’investisseur, et préservent les intérêts des Etats et des populations locales», ajoute le président Sall. Il a en outre salué la constance dans les progrès réalisés par la sous-région ouest africaine, estimant que "la croissance économique y reste supérieure à la moyenne mondiale", en même temps que l’expérience démocratique s’y consolide.
Sur un autre point, le président Macky Sall a souhaité que le sommet sur le climat à Paris se traduit par des engagements contraignants visant à contenir le réchauffement climatique. Il a révélé que le Sénégal souhaite que le Sommet de Paris sur le climat soit couronné de succès, par des engagements contraignants pour contenir le réchauffement climatique, mobiliser des ressources financières adéquates et des transferts de technologies écologiquement rationnelles.
Pathé TOURE