Adama Coulibaly s'exprimait à l'ouverture de la 22e réunion plénière de la Commission technique du GIABA dont le dernier rapport fait selon lui état d'une "amélioration aussi bien qualitative que quantitative" dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Sur le plan qualitatif, la nouvelle donne concerne la qualité des rapports transmis et la transposition des normes internationales. Le GIABA a en outre enregistré, dans le même temps, des déclarations de soupçons dont le nombre de saisine au niveau des juridictions croît de plus en plus, ajoutées aux jugements effectivement rendus.
Dans ce cadre, il s'agit aujourd'hui, pour le GIABA de "soutenir ce mouvement et de l'accroître", a indiqué Adama Coulibaly.
Il précise toutefois que "cela ne veut pas dire que les crimes économiques sont en régression dans la mesure où nous restons dans une économie fortement influencée par la circulation du cash, il est évident que la vulnérabilité reste importante".
Le directeur général du GIABA a donné l'exemple des paiements électroniques par cartes à travers Internet qui constituent selon lui "une porte ouverte pour les fraudeurs".
De même, a-t-il relevé, les conflits perturbant la stabilité de certains Etats sont de nature à favoriser la pratique du blanchiment d'argent, toutes choses qui amène le GIABA à appuyer les Etats dans le but d'accroître leurs moyens de lutte, pour qu'ils puissent à la hauteur de la tâche.
Le secrétaire général du représenter le ministère de l'Economie et des Finances, Pape Ousmane Guèye, venu représenter la tutelle, a salué l'engagement du GIABA qui encourage les Etats membres à mettre en place des comités interministériels avec la définition d'une stratégie nationale de la lutte contre le blanchiment des capitaux.
"Cela permet aux Etats de mieux s'armer pour faire face aux problèmes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme très néfastes pour nos économies", a-t-il précisé.
Cependant, malgré les actions réalisées par le GIABA, "force est de constater que beaucoup d'efforts restent à faire dans nos pays dont les économies vulnérables constituent une cible privilégiée pour les blanchisseurs et les criminels", a poursuivi Pape Ousmane Guèye.
Le GIABA s'est donné un agenda, suivant lequel, il réunit chaque 6 mois les Etats membres et les partenaires au développement pour partager avec eux les résultats du Groupe au niveau régional.
De cette manière, le GIABA compte amener les acteurs concernés à s'approprier toutes les nouvelles méthodes au niveau international, étant entendu que celles-ci sont insérées dans les dispositifs de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
D'une durée de cinq jours (10 au 14 novembre), la réunion de la Commission technique du GIABA constitue un "cadre statutaire par lequel le GIABA procède au bilan des activités au cours des 6 derniers mois.
APS
Sur le plan qualitatif, la nouvelle donne concerne la qualité des rapports transmis et la transposition des normes internationales. Le GIABA a en outre enregistré, dans le même temps, des déclarations de soupçons dont le nombre de saisine au niveau des juridictions croît de plus en plus, ajoutées aux jugements effectivement rendus.
Dans ce cadre, il s'agit aujourd'hui, pour le GIABA de "soutenir ce mouvement et de l'accroître", a indiqué Adama Coulibaly.
Il précise toutefois que "cela ne veut pas dire que les crimes économiques sont en régression dans la mesure où nous restons dans une économie fortement influencée par la circulation du cash, il est évident que la vulnérabilité reste importante".
Le directeur général du GIABA a donné l'exemple des paiements électroniques par cartes à travers Internet qui constituent selon lui "une porte ouverte pour les fraudeurs".
De même, a-t-il relevé, les conflits perturbant la stabilité de certains Etats sont de nature à favoriser la pratique du blanchiment d'argent, toutes choses qui amène le GIABA à appuyer les Etats dans le but d'accroître leurs moyens de lutte, pour qu'ils puissent à la hauteur de la tâche.
Le secrétaire général du représenter le ministère de l'Economie et des Finances, Pape Ousmane Guèye, venu représenter la tutelle, a salué l'engagement du GIABA qui encourage les Etats membres à mettre en place des comités interministériels avec la définition d'une stratégie nationale de la lutte contre le blanchiment des capitaux.
"Cela permet aux Etats de mieux s'armer pour faire face aux problèmes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme très néfastes pour nos économies", a-t-il précisé.
Cependant, malgré les actions réalisées par le GIABA, "force est de constater que beaucoup d'efforts restent à faire dans nos pays dont les économies vulnérables constituent une cible privilégiée pour les blanchisseurs et les criminels", a poursuivi Pape Ousmane Guèye.
Le GIABA s'est donné un agenda, suivant lequel, il réunit chaque 6 mois les Etats membres et les partenaires au développement pour partager avec eux les résultats du Groupe au niveau régional.
De cette manière, le GIABA compte amener les acteurs concernés à s'approprier toutes les nouvelles méthodes au niveau international, étant entendu que celles-ci sont insérées dans les dispositifs de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
D'une durée de cinq jours (10 au 14 novembre), la réunion de la Commission technique du GIABA constitue un "cadre statutaire par lequel le GIABA procède au bilan des activités au cours des 6 derniers mois.
APS