
Les résultats macroéconomiques du Niger sont restés satisfaisants, en dépit des chocs sécuritaires et humanitaires, et des prix de matières premières défavorables. C’est le principal diagnostic du FMI suite à une mission dans ce pays. Selon un communiqué, les perspectives économiques à moyen terme demeurent favorables, mais sont sujettes à des risques intérieurs et extérieurs considérables. En effet, la croissance du PIB réel devrait augmenter à 5,2% en 2016, tirée par l’agriculture et reflétant le relèvement prévu de la production minière et pétrolière. L’inflation devrait être contenue à moins de 2%.
De même, la croissance du PIB réel devrait s’établir à 6% en moyenne de 2017 à 2019, grâce surtout à l’expansion du secteur des industries extractives et à l’augmentation des investissements publics et privés. L’inflation devrait se maintenir autour de 2 %, c’est-à-dire bien en deçà du critère de convergence de 3% de l’UEMOA. Au nombre des principaux risques figurent les retombées négatives des conflits régionaux et la vulnérabilité aux catastrophes naturelles, ainsi que les difficultés économiques dans la sous-région.
Sur un autre plan, le FMI note que la situation budgétaire s’est améliorée au cours du premier trimestre de 2016, traduisant la faible exécution des dépenses d’investissement sur ressources propres. Ainsi, les objectifs du programme pour fin mars 2016 relatifs au financement intérieur net du gouvernement et à la réduction des arriérés de paiements intérieurs ont été atteints. Le gouvernement a également fait des progrès dans la mise en œuvre des réformes structurelles, et a maintenu un niveau adéquat de dépenses prioritaires.
Pathé TOURE
De même, la croissance du PIB réel devrait s’établir à 6% en moyenne de 2017 à 2019, grâce surtout à l’expansion du secteur des industries extractives et à l’augmentation des investissements publics et privés. L’inflation devrait se maintenir autour de 2 %, c’est-à-dire bien en deçà du critère de convergence de 3% de l’UEMOA. Au nombre des principaux risques figurent les retombées négatives des conflits régionaux et la vulnérabilité aux catastrophes naturelles, ainsi que les difficultés économiques dans la sous-région.
Sur un autre plan, le FMI note que la situation budgétaire s’est améliorée au cours du premier trimestre de 2016, traduisant la faible exécution des dépenses d’investissement sur ressources propres. Ainsi, les objectifs du programme pour fin mars 2016 relatifs au financement intérieur net du gouvernement et à la réduction des arriérés de paiements intérieurs ont été atteints. Le gouvernement a également fait des progrès dans la mise en œuvre des réformes structurelles, et a maintenu un niveau adéquat de dépenses prioritaires.
Pathé TOURE