Selon le document, il s’agit là, d’une plateforme à forte valeur ajouté, à la considération de la place de l’agriculture dans l’économie nigériane, de son poids dans l’économie sous régionale (espace CEDEAO), et l’importance du marché nigérian lequel représente 160 millions de consommateurs. Il est attendu près de 3.000 visiteurs professionnels, venant des quatre coins du monde, à cet évènement doublement nouveau pour le Nigéria et l’Afrique de l’Ouest. Les exposants viennent de 21 pays et ont déjà réservé leurs stands. Parmi ces pays on peut citer l'Autriche, la Belgique, la Chine, France, Allemagne, Ghana, Inde, Italie, Japon, Jordanie, Kenya, Liban, Nigeria, Espagne, Afrique du Sud, Suisse, Togo, Tunisie, Turquie, Émirats arabes unis, Royaume-Uni.
Pour les organisateurs de ce salon, dans une Afrique en pleine mondialisation, vouée aux contraintes énergétiques et qui se doit d’aller vers des alternatives pour la survie, la refonte et l’expansion de son économie, l’agriculture est un salut. Des lors, dans sa nouvelle conception de l'économie, le Nigeria – jusqu’alors très dépendant du pétrole, a pris conscience de certains enjeux et replace l’agrobusiness (pour ne pas dire l’agriculture) comme levier de croissance. Au-delà des questions de sécurité et d’autosuffisance alimentaire, il s’agit de faire de l’agrobusiness un secteur pourvoyeur de valeurs ajoutées (création et pérennisation d’emplois, intégration de nouvelles technologies, drainage de manne financière...). Ainsi, Lagos s’est employé à soutenir, dynamiser et pérenniser le secteur grâce à une modernisation dans toute la chaine des valeurs. Après avoir mis en place un programme de relance de son agriculture sur la base de réforme structurelle, le Nigeria s’est employé à développer un écosystème propice à son éclosion, lequel intègre des activités connexes telles que l’industrie de transformation, de conditionnement, d’emballage…). Cette politique de relance se matérialise entre autres par de nombreux programmes dont « Youth Empowerment in Agriculture » qui prône le retour de la jeunesse à l’agriculture, mais aussi la« Nagropreneurs » (un néologisme pour désigner les agro-entrepreneurs nigérians), la fourniture gratuite d’intrants…
Kine Seye
Pour les organisateurs de ce salon, dans une Afrique en pleine mondialisation, vouée aux contraintes énergétiques et qui se doit d’aller vers des alternatives pour la survie, la refonte et l’expansion de son économie, l’agriculture est un salut. Des lors, dans sa nouvelle conception de l'économie, le Nigeria – jusqu’alors très dépendant du pétrole, a pris conscience de certains enjeux et replace l’agrobusiness (pour ne pas dire l’agriculture) comme levier de croissance. Au-delà des questions de sécurité et d’autosuffisance alimentaire, il s’agit de faire de l’agrobusiness un secteur pourvoyeur de valeurs ajoutées (création et pérennisation d’emplois, intégration de nouvelles technologies, drainage de manne financière...). Ainsi, Lagos s’est employé à soutenir, dynamiser et pérenniser le secteur grâce à une modernisation dans toute la chaine des valeurs. Après avoir mis en place un programme de relance de son agriculture sur la base de réforme structurelle, le Nigeria s’est employé à développer un écosystème propice à son éclosion, lequel intègre des activités connexes telles que l’industrie de transformation, de conditionnement, d’emballage…). Cette politique de relance se matérialise entre autres par de nombreux programmes dont « Youth Empowerment in Agriculture » qui prône le retour de la jeunesse à l’agriculture, mais aussi la« Nagropreneurs » (un néologisme pour désigner les agro-entrepreneurs nigérians), la fourniture gratuite d’intrants…
Kine Seye