«Au regard du contexte incertain caractérisé par les risques sanitaires et les risques géopolitiques croissants au niveau mondial, ce changement positif de perspective traduit la résilience de l’économie sénégalaise », commente le ministère des Finances. Ce département ministériel dirigé par Abdoulaye Daouda Diallo ajoute que la notation de l’État du Sénégal a également été confirmée à « Ba3 ».
«La croissance économique devrait atteindre 10 % en 2023 portée par la production d’hydrocarbures, avec le début de l’exploitation en 2023 de deux grands projets gaziers et pétroliers Grand Tortue Ahmeyim (Gta) et Sangomar. Le Sénégal vise également à développer le projet gazier Yaakar-Téranga pour étayer sa stratégie « gas-to-power », permettant la production d’une électricité plus fiable et moins coûteuse et une dépendance réduite aux importations d’hydrocarbures », rappelle le ministère.
En outre, la mobilisation accrue des recettes de l’Etat devrait contribuer à une amélioration progressive de la gestion budgétaire. Le changement de perspective reflète, aussi, une probabilité accrue, selon Moody's, que la trajectoire de la dette se stabilisera et, en l'absence de nouveaux chocs importants, amorcera une tendance à la baisse dans les années à venir.
Cette tendance, explique-t-on, devrait être favorisée, en particulier, par le démarrage de l’exploitation des projets de production d’hydrocarbures qui soutiendront, considérablement, la croissance économique et la résilience face aux chocs exogènes découlant des tensions géopolitiques en Europe. La confiance de Moody’s dans la capacité de l’économie sénégalaise à absorber des chocs s’est également renforcée.
La résilience face au choc économique de la pandémie Covid-19 a été constatée avec un taux de croissance de 1,5 % en 2020, contre une contraction médiane de 4,8 % parmi les pays pairs notés « Ba3 », résultant d’une bonne saison agricole et du soutien efficace de la politique budgétaire à travers le Programme de résilience économique et sociale (Press), qui s’élevait à environ 7 % du Pib, soit 1 000 milliards de FCFA.
Les progrès des réformes structurelles se sont également poursuivis durant la pandémie. Moody’s rappelle que l’État du Sénégal dispose du soutien solide et durable de ses partenaires internationaux, offrant des financements concessionnels à maturité longue, atténuant donc les risques liés à la dette externe. Les conditions de financement sont aussi favorables sur le marché régional, qui bénéficie de mesures de soutien de la Bceao en réponse à la pandémie améliorant la liquidité sur le marché.
«Dans l'ensemble, cette décision de relèvement de la perspective est cohérente avec les fondamentaux solides du Sénégal qui dispose d’une forte stabilité macroéconomique et institutionnelle ainsi que de perspectives de croissance favorables pour les années à venir, en dépit d’un contexte international incertain », explique le ministère des Finances.
Adou FAYE
«La croissance économique devrait atteindre 10 % en 2023 portée par la production d’hydrocarbures, avec le début de l’exploitation en 2023 de deux grands projets gaziers et pétroliers Grand Tortue Ahmeyim (Gta) et Sangomar. Le Sénégal vise également à développer le projet gazier Yaakar-Téranga pour étayer sa stratégie « gas-to-power », permettant la production d’une électricité plus fiable et moins coûteuse et une dépendance réduite aux importations d’hydrocarbures », rappelle le ministère.
En outre, la mobilisation accrue des recettes de l’Etat devrait contribuer à une amélioration progressive de la gestion budgétaire. Le changement de perspective reflète, aussi, une probabilité accrue, selon Moody's, que la trajectoire de la dette se stabilisera et, en l'absence de nouveaux chocs importants, amorcera une tendance à la baisse dans les années à venir.
Cette tendance, explique-t-on, devrait être favorisée, en particulier, par le démarrage de l’exploitation des projets de production d’hydrocarbures qui soutiendront, considérablement, la croissance économique et la résilience face aux chocs exogènes découlant des tensions géopolitiques en Europe. La confiance de Moody’s dans la capacité de l’économie sénégalaise à absorber des chocs s’est également renforcée.
La résilience face au choc économique de la pandémie Covid-19 a été constatée avec un taux de croissance de 1,5 % en 2020, contre une contraction médiane de 4,8 % parmi les pays pairs notés « Ba3 », résultant d’une bonne saison agricole et du soutien efficace de la politique budgétaire à travers le Programme de résilience économique et sociale (Press), qui s’élevait à environ 7 % du Pib, soit 1 000 milliards de FCFA.
Les progrès des réformes structurelles se sont également poursuivis durant la pandémie. Moody’s rappelle que l’État du Sénégal dispose du soutien solide et durable de ses partenaires internationaux, offrant des financements concessionnels à maturité longue, atténuant donc les risques liés à la dette externe. Les conditions de financement sont aussi favorables sur le marché régional, qui bénéficie de mesures de soutien de la Bceao en réponse à la pandémie améliorant la liquidité sur le marché.
«Dans l'ensemble, cette décision de relèvement de la perspective est cohérente avec les fondamentaux solides du Sénégal qui dispose d’une forte stabilité macroéconomique et institutionnelle ainsi que de perspectives de croissance favorables pour les années à venir, en dépit d’un contexte international incertain », explique le ministère des Finances.
Adou FAYE