La conférence de haut niveau sur l’Agriculture ouverte à Dakar, a été l’occasion pour les responsables de l’Agence française de Développement (AFD) de décliner leur feuille de route dans le secteur. Et à y regarder de plus près, on est tenté de dire que le secteur tient à cœur la coopération française. A preuve, souligne, Jean-Luc François, Responsable de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l’AFD, en 2013, l’institution a décidé de porter de 8% à 15% la part de ses engagements financiers consacré au développement rural de l’Afrique, soit 500 M€ par an. Et dans ce cadre, l’AFD cible trois axes d’interventions.
Il y a d’abord l’équipement des zones rurales. Avec le désenclavement, l’énergie, l’accès à l’eau potable at aux services de santé et d’éducation sont des facteurs déterminants de la compétitivité des filières. Il en est de même de l’irrigation sous toutes ses formes. Ensuite, les performances des exploitations agricoles et des entreprises de transformation, dans le cadre de filières générant et distribuant le plus de valeur ajoutée. Enfin, souligne Jean-Luc François, il faut non seulement des investissements publics en infrastructures et dans la formation mais ce sont aussi des mesures fiscales, réglementaires et des « institutions ».
«La dépense publique n’est efficace que si un le cadre institutionnel permet aux acteurs privés, au premier rang desquels les agriculteurs, d’investir», fait-il savoir.
Toutefois, Jean Luc a des réserves sur certains modèles de développement agricoles qui peuvent provoquées des dégradations irréversibles dont notre génération sera comptable, en termes de marginalisation de pans entiers des sociétés rurales et de destruction des ressources naturelles. C’est pourquoi il prêche la modernité des politiques agricoles consiste à appuyer « une intensification agro-écologique des exploitations agricoles familiales ».
Ismaila Ba
Il y a d’abord l’équipement des zones rurales. Avec le désenclavement, l’énergie, l’accès à l’eau potable at aux services de santé et d’éducation sont des facteurs déterminants de la compétitivité des filières. Il en est de même de l’irrigation sous toutes ses formes. Ensuite, les performances des exploitations agricoles et des entreprises de transformation, dans le cadre de filières générant et distribuant le plus de valeur ajoutée. Enfin, souligne Jean-Luc François, il faut non seulement des investissements publics en infrastructures et dans la formation mais ce sont aussi des mesures fiscales, réglementaires et des « institutions ».
«La dépense publique n’est efficace que si un le cadre institutionnel permet aux acteurs privés, au premier rang desquels les agriculteurs, d’investir», fait-il savoir.
Toutefois, Jean Luc a des réserves sur certains modèles de développement agricoles qui peuvent provoquées des dégradations irréversibles dont notre génération sera comptable, en termes de marginalisation de pans entiers des sociétés rurales et de destruction des ressources naturelles. C’est pourquoi il prêche la modernité des politiques agricoles consiste à appuyer « une intensification agro-écologique des exploitations agricoles familiales ».
Ismaila Ba