Il ressort de l’édition 2018 de la publication intitulée ‘’Les impôts sur les salaires ’’ que le taux moyen net d’imposition des personnes physiques – somme de l’impôt sur le revenu et des cotisations salariales de sécurité sociale, minorée de toutes les prestations familiales perçues, exprimée en pourcentage des salaires bruts – s’établit à 25.5 % dans la zone OCDE.
Le taux moyen à l’échelle de la zone OCDE, calculé pour une personne célibataire sans enfant percevant le salaire moyen, est demeuré stable ces dernières années, mais les moyennes par pays varient entre moins de 15 % au Chili, en Corée et au Mexique et plus de 35 % en Allemagne, en Belgique et au Danemark.
Les augmentations du taux moyen d’imposition des personnes physiques constatées en 2017 dans 20 des 35 pays membres de l’OCDE sont principalement dues à des hausses de salaires qui ont atténué les effets des abattements et des crédits d’impôt accordés.
L’édition 2018 de la publication porte également sur l’incidence de la fiscalité sur le revenu disponible des ménages avec enfants. La conclusion est que dans pratiquement tous les pays de l’OCDE, le taux d’imposition moyen des personnes physiques est plus faible dans le cas de ménages avec enfants que dans celui de ménages sans enfant disposant du même niveau de revenu, ce qui s’explique principalement par le fait que les parents bénéficient de transferts en espèces.
En moyenne, un couple marié comptant deux enfants et un seul apporteur de revenu rémunéré au salaire moyen verse sous forme d’impôt 14 % du salaire brut perçu en raison de la réduction de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et des prestations en espèces dont il bénéficie.
L’écart d’imposition est encore plus prononcé pour les ménages disposant d’un revenu inférieur. Si l’on considère par exemple le cas d’un travailleur célibataire percevant 67 % du salaire moyen, il verse 21.3 % de son salaire sous forme d’impôts s’il n’a pas d’enfant et 1.8 % seulement en moyenne s’il a des enfants. Globalement, les avantages fiscaux consentis aux familles avec enfants ont augmenté depuis 2000, particulièrement ceux accordés aux travailleurs célibataires avec enfants pour lesquels les taux d’imposition sont souvent négatifs.
Pathé TOURE
Le taux moyen à l’échelle de la zone OCDE, calculé pour une personne célibataire sans enfant percevant le salaire moyen, est demeuré stable ces dernières années, mais les moyennes par pays varient entre moins de 15 % au Chili, en Corée et au Mexique et plus de 35 % en Allemagne, en Belgique et au Danemark.
Les augmentations du taux moyen d’imposition des personnes physiques constatées en 2017 dans 20 des 35 pays membres de l’OCDE sont principalement dues à des hausses de salaires qui ont atténué les effets des abattements et des crédits d’impôt accordés.
L’édition 2018 de la publication porte également sur l’incidence de la fiscalité sur le revenu disponible des ménages avec enfants. La conclusion est que dans pratiquement tous les pays de l’OCDE, le taux d’imposition moyen des personnes physiques est plus faible dans le cas de ménages avec enfants que dans celui de ménages sans enfant disposant du même niveau de revenu, ce qui s’explique principalement par le fait que les parents bénéficient de transferts en espèces.
En moyenne, un couple marié comptant deux enfants et un seul apporteur de revenu rémunéré au salaire moyen verse sous forme d’impôt 14 % du salaire brut perçu en raison de la réduction de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et des prestations en espèces dont il bénéficie.
L’écart d’imposition est encore plus prononcé pour les ménages disposant d’un revenu inférieur. Si l’on considère par exemple le cas d’un travailleur célibataire percevant 67 % du salaire moyen, il verse 21.3 % de son salaire sous forme d’impôts s’il n’a pas d’enfant et 1.8 % seulement en moyenne s’il a des enfants. Globalement, les avantages fiscaux consentis aux familles avec enfants ont augmenté depuis 2000, particulièrement ceux accordés aux travailleurs célibataires avec enfants pour lesquels les taux d’imposition sont souvent négatifs.
Pathé TOURE