Je voudrais, en même temps, dire un très grand merci à notre illustre hôte, Son Excellence le Président MackySall, avec la certitude de traduire le sentiment de tous, pour la chaleur et l’amitié avec lesquelles nous avons été accueillis, comme toujours, dans la si attachante capitale du pays de la « téranga ». J’ai également la certitude que nous lui sommes tous reconnaissants pour les dispositions qui ont été prises, comme toujours, pour que nos travaux se déroulent dans d’excellentes conditions.
Excellences,Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Il y’a de cela quelque quatre mois, vous étiez réunis en Sommet Ordinaire, le 47ème, à Accra au Ghana.
Vous y aviez alors constaté les progrès enregistrés par notre Communauté et pris les résolutions nécessaires pour les importants défis qui restent à être relevés, notamment dans le domaine de la paix, la sécurité et la stabilité, mais aussi sur le plan de la promotion du développement économique accéléré.
A l’heureuse initiative du Président en exercice de votre Conférence, dont il me plaît de saluer solennellement la vigilance et la sagesse, vous êtes aujourd’hui réunis en session extraordinaire à la fois pour trouver une solution durable à la crise politique qui a vu le jour en Guinée-Bissau et vous pencher sur la situation pré électorale dans les trois Etats membres où des scrutins vont être organisés dans les prochaines semaines.
Par votre présence massive, vous confirmez, encore une fois, s’il en était besoin, l’importance particulière que vous attachez, tous ensemble, à la paix dans notre région et la ferme volonté, qui vous est commune, de tout mettre en œuvre pour son maintien et sa consolidation.
A mes yeux, ce ne serait alors que justice si, au terme de vos travaux d’aujourd’hui, la Guinée-Bissau reprenait la voie que vous lui aviez ouverte avec le processus ayant conduit aux élections d’avril et de mai 2014 et si l’espoir d’élections transparentes, crédibles et aux résultats acceptés par tous se confirmait au Burkina Faso, en Guinée et en Côte d’Ivoire.
A cet égard, je voudrais, sans tarder, saluer les efforts que vous avez déjà investis dans ce sens. Je vous assure, en même temps, de ma ferme détermination et de celle de toute la Commission à exécuter, avec diligence, les directives que vous nous donnerez dans le cadre de ce noble combat.
En Guinée Bissau les progrès enregistrés tant au plan politique qu’économique avec les belles perspectives ouvertes par la Conférence des Bailleurs de fonds de mars 2015, sont aujourd’hui sérieusement menacés par la crise apparue au Sommet de l’Etat.
Je joins ma modeste voix à celle du Président MackySall, pour rendre hommage aux Présidents Alpha Condé de Guinée, Yahya Jammeh de Gambie et MuhammaduBuhari du Nigéria pour les démarches entreprises en concertation avec lui, afin d’aider les autorités bissau-guinéennes à résoudre leur différend.
Comme lui, j’ai la ferme conviction qu’une solution durable sortira de vos débats.
Je fonde cet optimisme sur votre sagesse collective qui nous a toujours permis de sortir de situations difficiles, autant que sur le sens du dépassement des acteurs politiques actuels de la Guinée Bissau, que nous avons eu à saluer l’année dernière, avec le reste de la Communauté internationale.
Excellences,Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Nous avons encore en mémoire la grande fierté que nous avaient procurée la belle manière dont se sont déroulées les élections qui ont eu lieu en mars et avril derniers au Nigéria et au Togo, respectivement, et l’atmosphère de paix et de quiétude qui s’en était suivie. Cette fierté, nous la devions, tout à la fois, à la qualité des principaux acteurs politiques de ces deux Etats membres à qui je redis mes chaleureuses félicitations, à la maturité des peuples concernés et au soin apporté à la préparation des scrutins. Aussi, pouvons-nous être légitimement confiants que le déroulement et les suites des élections qui sont prévues au mois d’octobre prochain au Burkina Faso, en Guinée et en Côte d’Ivoire nous vaudront la même satisfaction ; cela confirmerait, de fort belle manière, que l’ancrage de la démocratie et de la bonne gouvernance est bien une réalité dans notre région.
A ce propos, je voudrais signaler que, dans la fidélité à sa pratique en la matière, la Commission a déjà envoyé des missions d’information dans les trois pays concernés et a noté, dans chacun d’entre eux, les défis qu’il convient de relever.
Excellences,Madame et Messieurs
Malgré les efforts déployés, notre région se trouve encore confronté au défi du terrorisme, des trafics illicites et du crime transnational organisé, et cette situation qui nous interpelle tous sera, j’en suis sûr au centre de vos travaux.
Nous formulons le vœu que les Accords de paix d’Alger qui sont à présent signés par tous les protagonistes accélèrent le retour définitif de la paix au Mali.
Par ailleurs, l’espoir de vaincre définitivement le grave fléau qu’est l’épidémie Ebola est ravivée par les succès enregistrés dans les trois pays affectés, mais un regain de détermination et de vigilance est indispensable pour nous permettre d’atteindre l’objectif final tant recherché de l’éradication de cette maladie dans notre région. Conformément à vos instructions et sous la supervision de Son Excellence Monsieur Faure EssozimnaGNASSINGBE, Coordonnateur de la réponse régionale, nous prenons les dispositions nécessaires pour le renforcement des systèmes de santé des Etats et la mise en place du Centre Régional de Contrôle des maladies au Nigeria.
Excellences,Madame et Messieurs
Au moment où vous vous réunissez ici à Dakar, le monde est témoin de la crise migratoire dont les manifestations récentes en Europe et au Moyen Orient interpellent à l’action et à la réflexion. Beaucoup de nos concitoyens sont concernés par cette crise et c’est pourquoi votre Sommet Ordinaire de mai 2015 a instruit la Commission d’engager la réflexion en préparation du Sommet de Malte sur la migration prévue au mois de novembre 2015.
Aussi bien sur ce front que sur celui de l’insécurité maritime, la Commission a engagé avec ses partenaires et la CEEAC les actions nécessaires à la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée et à la lutte contre le terrorisme dans notre région.
Excellences,
Madame et Messieurs
Le Sommet Extraordinaire qui se tient aujourd’hui sera j’en suis convaincu une opportunité supplémentaire de renforcer l’enracinement de la démocratie dans l’espace CEDEAO et de réunir les conditions nécessaires à une paix durable dans ses Etats membres.
Il est pour nous, à la Commission de la CEDEAO et aux autres Institutions de notre Communauté, une source d’encouragement et d’appui à nos efforts et c’est pourquoi au nom des Institutions de la CEDEAO je vous renouvelle notre déférente gratitude.
Je réaffirme notre détermination à œuvrer pour que la CEDEAO joue pleinement le rôle qui lui revient dans la consolidation de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans notre région.
C’est sur cet engagement que je conclus mon propos, Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, en souhaitant à votre Sommet un succès à la mesure de votre dévouement à notre Communauté.
Je vous remercie de votre aimable
Excellences,Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Il y’a de cela quelque quatre mois, vous étiez réunis en Sommet Ordinaire, le 47ème, à Accra au Ghana.
Vous y aviez alors constaté les progrès enregistrés par notre Communauté et pris les résolutions nécessaires pour les importants défis qui restent à être relevés, notamment dans le domaine de la paix, la sécurité et la stabilité, mais aussi sur le plan de la promotion du développement économique accéléré.
A l’heureuse initiative du Président en exercice de votre Conférence, dont il me plaît de saluer solennellement la vigilance et la sagesse, vous êtes aujourd’hui réunis en session extraordinaire à la fois pour trouver une solution durable à la crise politique qui a vu le jour en Guinée-Bissau et vous pencher sur la situation pré électorale dans les trois Etats membres où des scrutins vont être organisés dans les prochaines semaines.
Par votre présence massive, vous confirmez, encore une fois, s’il en était besoin, l’importance particulière que vous attachez, tous ensemble, à la paix dans notre région et la ferme volonté, qui vous est commune, de tout mettre en œuvre pour son maintien et sa consolidation.
A mes yeux, ce ne serait alors que justice si, au terme de vos travaux d’aujourd’hui, la Guinée-Bissau reprenait la voie que vous lui aviez ouverte avec le processus ayant conduit aux élections d’avril et de mai 2014 et si l’espoir d’élections transparentes, crédibles et aux résultats acceptés par tous se confirmait au Burkina Faso, en Guinée et en Côte d’Ivoire.
A cet égard, je voudrais, sans tarder, saluer les efforts que vous avez déjà investis dans ce sens. Je vous assure, en même temps, de ma ferme détermination et de celle de toute la Commission à exécuter, avec diligence, les directives que vous nous donnerez dans le cadre de ce noble combat.
En Guinée Bissau les progrès enregistrés tant au plan politique qu’économique avec les belles perspectives ouvertes par la Conférence des Bailleurs de fonds de mars 2015, sont aujourd’hui sérieusement menacés par la crise apparue au Sommet de l’Etat.
Je joins ma modeste voix à celle du Président MackySall, pour rendre hommage aux Présidents Alpha Condé de Guinée, Yahya Jammeh de Gambie et MuhammaduBuhari du Nigéria pour les démarches entreprises en concertation avec lui, afin d’aider les autorités bissau-guinéennes à résoudre leur différend.
Comme lui, j’ai la ferme conviction qu’une solution durable sortira de vos débats.
Je fonde cet optimisme sur votre sagesse collective qui nous a toujours permis de sortir de situations difficiles, autant que sur le sens du dépassement des acteurs politiques actuels de la Guinée Bissau, que nous avons eu à saluer l’année dernière, avec le reste de la Communauté internationale.
Excellences,Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Nous avons encore en mémoire la grande fierté que nous avaient procurée la belle manière dont se sont déroulées les élections qui ont eu lieu en mars et avril derniers au Nigéria et au Togo, respectivement, et l’atmosphère de paix et de quiétude qui s’en était suivie. Cette fierté, nous la devions, tout à la fois, à la qualité des principaux acteurs politiques de ces deux Etats membres à qui je redis mes chaleureuses félicitations, à la maturité des peuples concernés et au soin apporté à la préparation des scrutins. Aussi, pouvons-nous être légitimement confiants que le déroulement et les suites des élections qui sont prévues au mois d’octobre prochain au Burkina Faso, en Guinée et en Côte d’Ivoire nous vaudront la même satisfaction ; cela confirmerait, de fort belle manière, que l’ancrage de la démocratie et de la bonne gouvernance est bien une réalité dans notre région.
A ce propos, je voudrais signaler que, dans la fidélité à sa pratique en la matière, la Commission a déjà envoyé des missions d’information dans les trois pays concernés et a noté, dans chacun d’entre eux, les défis qu’il convient de relever.
Excellences,Madame et Messieurs
Malgré les efforts déployés, notre région se trouve encore confronté au défi du terrorisme, des trafics illicites et du crime transnational organisé, et cette situation qui nous interpelle tous sera, j’en suis sûr au centre de vos travaux.
Nous formulons le vœu que les Accords de paix d’Alger qui sont à présent signés par tous les protagonistes accélèrent le retour définitif de la paix au Mali.
Par ailleurs, l’espoir de vaincre définitivement le grave fléau qu’est l’épidémie Ebola est ravivée par les succès enregistrés dans les trois pays affectés, mais un regain de détermination et de vigilance est indispensable pour nous permettre d’atteindre l’objectif final tant recherché de l’éradication de cette maladie dans notre région. Conformément à vos instructions et sous la supervision de Son Excellence Monsieur Faure EssozimnaGNASSINGBE, Coordonnateur de la réponse régionale, nous prenons les dispositions nécessaires pour le renforcement des systèmes de santé des Etats et la mise en place du Centre Régional de Contrôle des maladies au Nigeria.
Excellences,Madame et Messieurs
Au moment où vous vous réunissez ici à Dakar, le monde est témoin de la crise migratoire dont les manifestations récentes en Europe et au Moyen Orient interpellent à l’action et à la réflexion. Beaucoup de nos concitoyens sont concernés par cette crise et c’est pourquoi votre Sommet Ordinaire de mai 2015 a instruit la Commission d’engager la réflexion en préparation du Sommet de Malte sur la migration prévue au mois de novembre 2015.
Aussi bien sur ce front que sur celui de l’insécurité maritime, la Commission a engagé avec ses partenaires et la CEEAC les actions nécessaires à la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée et à la lutte contre le terrorisme dans notre région.
Excellences,
Madame et Messieurs
Le Sommet Extraordinaire qui se tient aujourd’hui sera j’en suis convaincu une opportunité supplémentaire de renforcer l’enracinement de la démocratie dans l’espace CEDEAO et de réunir les conditions nécessaires à une paix durable dans ses Etats membres.
Il est pour nous, à la Commission de la CEDEAO et aux autres Institutions de notre Communauté, une source d’encouragement et d’appui à nos efforts et c’est pourquoi au nom des Institutions de la CEDEAO je vous renouvelle notre déférente gratitude.
Je réaffirme notre détermination à œuvrer pour que la CEDEAO joue pleinement le rôle qui lui revient dans la consolidation de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans notre région.
C’est sur cet engagement que je conclus mon propos, Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, en souhaitant à votre Sommet un succès à la mesure de votre dévouement à notre Communauté.
Je vous remercie de votre aimable