Choisie par ses paires pour son engagement, son courage, son leadership et sa probité morale, Diaba Diop Niang, par ailleurs secrétaire générale de la fédération nationale des femmes transformatrices et micro-mareyeuses du Sénégal (FENATRAMS), a remercié ses collègues pour la confiance placée en elle avant de jurer de faire tout son possible pour mériter le choix porté sur sa personne.
La nouvelle présidente du REFEPAS, qui était, avant son élection, secrétaire générale du bureau sortant, a décidé de rendre plus dynamique cette structure, en réactualisant leur plan d’actions, dans le but de renforcer la participation des femmes de la pêche artisanale dans une perspective de créer entre elles des liens de solidarité, d’amitié, de partage, de savoirs et d’expériences.
Le nouveau bureau du REFEPAS compte aussi contribuer à la ‘’maximisation’’ de la participation des femmes de la pêche dans le développement durable des pêches et le développement économique et social, au renforcement des capacités organisationnelles, professionnelles et entrepreneuriales de ses membres, en vue d’améliorer leurs pouvoirs politiques et économiques.
Diaba Diop Niang et ses collègues, qui sont des femmes transformatrices, des mareyeuses et micro-mareyeuses, veulent également constituer un cadre de concertation et une force de proposition au profit d’une pêche durable au Sénégal, estimant qu’il faut que les femmes soient dans les instances de décision.
‘’Nous nous sommes engagées à défendre les activités professionnelles de nos membres, en faisant des plaidoyers allant dans le sens de mettre un terme aux difficultés et autres contraintes que nous rencontrons dans le cadre de notre travail’’, a indiqué Diaba Diop Niang, également secrétaire générale du site de transformation ‘’Pencum Sénégal’’.
Cela passe par la finalisation du projet de décret qui régit l’activité de transformation au Sénégal qui tarde à se concrétiser, selon elle, plaidant l’octroi de financements aux femmes de la pêche artisanale, particulièrement les mareyeuses et micro-mareyeuses.
‘’Nous réclamons le financement des femmes de la pêche artisanale parce que c’est un fonds qui a été mis en place dans le cadre de la riposte à la COVID-19’’, a-t-elle lancé.
‘’Si voulons une pêche durable, nous devons surtout éviter de commercialiser ou de transformer les poissons juvéniles, mais aussi sensibiliser nos parents pêcheurs sur la nécessité de respecter le repos biologique et d’immerger des pots et autres pouvant créer des lieux de reproduction pour faire revenir certaines espèces halieutiques’’, a dit Mme Niang.
L’absence des autorités en charge de leur secteur a été notée, malgré l’invitation qui leur a été faite, mais la nouvelle présidente du REFEPAS les invite à ‘’accompagner’’ et à ‘’encadrer davantage’’ les femmes, ‘’surtout notre ministre de tutelle, parce que nous faisons partie de sa famille et nous lui demander d’accélérer la finalisation de la réalisation des aires de transformation’’, a-t-elle plaidé.
‘’Pour une gestion de nos ressources halieutiques, surtout les petits pélagiques qui contribuent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, nous disons non à l’octroi de nouvelles licences de pêche à des navires étrangers. Parce que notre activité professionnelle est menacée’’, a réitéré la toute nouvelle présidente du REFEPAS.
Pour sa part, Fatou Ndoye, coordonnatrice du pôle SADA (Système alimentaire alternatif durable) de l’ONG Enda Graf Sahel, a fait observer que les femmes de la pêche, jouent un rôle déterminant aussi bien dans la sécurité alimentaire.
‘’Les différentes études réalisées ont montré le rôle important qu’elles jouent dans la sécurité alimentaire, dans la création d’emplois et dans la lutte contre la pauvreté’’, a-t-elle relevé, s’exprimant au nom de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), l'Association africaine pour le développement de la pêche artisanale (ADEPA) et de Enda Graf Sahel qui accompagnent le REFEPAS dans toutes ses activités.
‘’Ce genre d’activités, l’assemblée générale, joue un très important dans la bonne gouvernance des organisations. Nous félicitons l’équipe sortante et encourageons le nouveau bureau pour le grand chantier qui les attend’’, a indiqué Mme Ndoye.
Estimant que si de telles initiatives sont renforcées, les femmes pourraient être plus visibles dans les politiques de l’Etat, la coordonnatrice du pôle SADA estime que Enda Graf Sahel, tout comme la CAOPA et l’ADEPA, les partenaires stratégiques du REFEPAS, vont poursuivre l’accompagnement des femmes en termes de renforcement de capacités et feront en sorte que le leadership et le plaidoyer de ces actrices de la pêche artisanale puissent aboutir.
‘’Nul n’ignore qu’aujourd’hui, la question de la réglementation de la pêche mais aussi et surtout du sous-secteur de la transformation constitue un problème, parce que la transformation n’est pas encore réglementée. Et depuis quelques années, Enda Graf Sahel et le REFEPAS travaillent sur cette question’’, a-t-elle souligné, avant d’ajouter que la réglementation de ce sous-secteur permettrait d’aboutir à une meilleure prise en compte des initiatives des femmes dans les politiques publiques.
Serigne Makhtar Fall
La nouvelle présidente du REFEPAS, qui était, avant son élection, secrétaire générale du bureau sortant, a décidé de rendre plus dynamique cette structure, en réactualisant leur plan d’actions, dans le but de renforcer la participation des femmes de la pêche artisanale dans une perspective de créer entre elles des liens de solidarité, d’amitié, de partage, de savoirs et d’expériences.
Le nouveau bureau du REFEPAS compte aussi contribuer à la ‘’maximisation’’ de la participation des femmes de la pêche dans le développement durable des pêches et le développement économique et social, au renforcement des capacités organisationnelles, professionnelles et entrepreneuriales de ses membres, en vue d’améliorer leurs pouvoirs politiques et économiques.
Diaba Diop Niang et ses collègues, qui sont des femmes transformatrices, des mareyeuses et micro-mareyeuses, veulent également constituer un cadre de concertation et une force de proposition au profit d’une pêche durable au Sénégal, estimant qu’il faut que les femmes soient dans les instances de décision.
‘’Nous nous sommes engagées à défendre les activités professionnelles de nos membres, en faisant des plaidoyers allant dans le sens de mettre un terme aux difficultés et autres contraintes que nous rencontrons dans le cadre de notre travail’’, a indiqué Diaba Diop Niang, également secrétaire générale du site de transformation ‘’Pencum Sénégal’’.
Cela passe par la finalisation du projet de décret qui régit l’activité de transformation au Sénégal qui tarde à se concrétiser, selon elle, plaidant l’octroi de financements aux femmes de la pêche artisanale, particulièrement les mareyeuses et micro-mareyeuses.
‘’Nous réclamons le financement des femmes de la pêche artisanale parce que c’est un fonds qui a été mis en place dans le cadre de la riposte à la COVID-19’’, a-t-elle lancé.
‘’Si voulons une pêche durable, nous devons surtout éviter de commercialiser ou de transformer les poissons juvéniles, mais aussi sensibiliser nos parents pêcheurs sur la nécessité de respecter le repos biologique et d’immerger des pots et autres pouvant créer des lieux de reproduction pour faire revenir certaines espèces halieutiques’’, a dit Mme Niang.
L’absence des autorités en charge de leur secteur a été notée, malgré l’invitation qui leur a été faite, mais la nouvelle présidente du REFEPAS les invite à ‘’accompagner’’ et à ‘’encadrer davantage’’ les femmes, ‘’surtout notre ministre de tutelle, parce que nous faisons partie de sa famille et nous lui demander d’accélérer la finalisation de la réalisation des aires de transformation’’, a-t-elle plaidé.
‘’Pour une gestion de nos ressources halieutiques, surtout les petits pélagiques qui contribuent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, nous disons non à l’octroi de nouvelles licences de pêche à des navires étrangers. Parce que notre activité professionnelle est menacée’’, a réitéré la toute nouvelle présidente du REFEPAS.
Pour sa part, Fatou Ndoye, coordonnatrice du pôle SADA (Système alimentaire alternatif durable) de l’ONG Enda Graf Sahel, a fait observer que les femmes de la pêche, jouent un rôle déterminant aussi bien dans la sécurité alimentaire.
‘’Les différentes études réalisées ont montré le rôle important qu’elles jouent dans la sécurité alimentaire, dans la création d’emplois et dans la lutte contre la pauvreté’’, a-t-elle relevé, s’exprimant au nom de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), l'Association africaine pour le développement de la pêche artisanale (ADEPA) et de Enda Graf Sahel qui accompagnent le REFEPAS dans toutes ses activités.
‘’Ce genre d’activités, l’assemblée générale, joue un très important dans la bonne gouvernance des organisations. Nous félicitons l’équipe sortante et encourageons le nouveau bureau pour le grand chantier qui les attend’’, a indiqué Mme Ndoye.
Estimant que si de telles initiatives sont renforcées, les femmes pourraient être plus visibles dans les politiques de l’Etat, la coordonnatrice du pôle SADA estime que Enda Graf Sahel, tout comme la CAOPA et l’ADEPA, les partenaires stratégiques du REFEPAS, vont poursuivre l’accompagnement des femmes en termes de renforcement de capacités et feront en sorte que le leadership et le plaidoyer de ces actrices de la pêche artisanale puissent aboutir.
‘’Nul n’ignore qu’aujourd’hui, la question de la réglementation de la pêche mais aussi et surtout du sous-secteur de la transformation constitue un problème, parce que la transformation n’est pas encore réglementée. Et depuis quelques années, Enda Graf Sahel et le REFEPAS travaillent sur cette question’’, a-t-elle souligné, avant d’ajouter que la réglementation de ce sous-secteur permettrait d’aboutir à une meilleure prise en compte des initiatives des femmes dans les politiques publiques.
Serigne Makhtar Fall