Ces augmentations de recettes ont été permises en partie par la hausse des prix des matières premières et une croissance en hausse, mais plusieurs pays ont également mis en œuvre des reformes fiscales. La mobilisation des ressources nationales s’est améliorée, même si elle reste insuffisante par rapport aux besoins de développement du continent.
Bien que les déficits courants se détériorent, les afflux financiers externes totaux en Afrique sont passés de 170,8 milliards de dollars US en 2016 a 193,7 milliards en 2017, ce qui représente une augmentation de 0,7 point de pourcentage des afflux financiers nets en part du PIB (passes de 7,8 % en 2016 a 8,5 % en 2017).
Les envois de fonds continuent à s’accélérer et dominent les autres composantes des flux de capitaux. Ils représentent 69 milliards de dollars US en 2017, presque le double des investissements de portefeuille. Les afflux d’investissements directs à l’étranger (IDE) ont pour leur part diminué depuis le pic de 2008 à 58,1 milliards de dollars US, pour atteindre 41,8 milliards de dollars US en 2017, leur niveau le plus bas en 10 ans. Les facteurs sous-jacents comprennent la crise financière mondiale et le rééquilibrage récent des portefeuilles en raison de la hausse des taux d’intérêt dans les économies avancées.
L’aide publique au développement (APD) à l’Afrique a culminé en 2013 à 52 milliards de dollars US, avant de descendre à 45 milliards en 2017. Les Etats fragiles reçoivent davantage d’APD, en part du PIB, que les Etats non fragiles.
L’APD a augmenté dans toutes les régions entre 2005-2010 et 2011-2016. L’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest demeurent les principaux bénéficiaires.
Adou FAYE
Bien que les déficits courants se détériorent, les afflux financiers externes totaux en Afrique sont passés de 170,8 milliards de dollars US en 2016 a 193,7 milliards en 2017, ce qui représente une augmentation de 0,7 point de pourcentage des afflux financiers nets en part du PIB (passes de 7,8 % en 2016 a 8,5 % en 2017).
Les envois de fonds continuent à s’accélérer et dominent les autres composantes des flux de capitaux. Ils représentent 69 milliards de dollars US en 2017, presque le double des investissements de portefeuille. Les afflux d’investissements directs à l’étranger (IDE) ont pour leur part diminué depuis le pic de 2008 à 58,1 milliards de dollars US, pour atteindre 41,8 milliards de dollars US en 2017, leur niveau le plus bas en 10 ans. Les facteurs sous-jacents comprennent la crise financière mondiale et le rééquilibrage récent des portefeuilles en raison de la hausse des taux d’intérêt dans les économies avancées.
L’aide publique au développement (APD) à l’Afrique a culminé en 2013 à 52 milliards de dollars US, avant de descendre à 45 milliards en 2017. Les Etats fragiles reçoivent davantage d’APD, en part du PIB, que les Etats non fragiles.
L’APD a augmenté dans toutes les régions entre 2005-2010 et 2011-2016. L’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest demeurent les principaux bénéficiaires.
Adou FAYE