Pour participer à la résolution de l’éternel problème de l’emploi des jeunes, l’Union des Jeunes entrepreneurs du Sénégal (Ujes) a organisé ce samedi un ‘’Ndogou Entreprenariat’’ autour du thème : ’’Jeunes entrepreneurs face à la problématique de l’emploi : quelle solution’’. Mathieu Kadioma, président de l’Ujes a indiqué d’emblée que l’emploi des jeunes est devenu un problème conjoncturel et que l’entreprenariat ne décolle toujours pas car 80% des entreprises créées par les jeunes meurent avant 1 an. «Il fallait voir c’est quoi le problème pour les jeunes : est-ce le manque de formation, de rigueur ou bien ? On voit que les jeunes se lancent dans l’entreprenariat mais ne sont pas préparés à l’avance. On veut mettre en place un réseau de jeunes qualifiés dans leur domaine pour régler certains problèmes», explique le président de l’Union des jeunes entrepreneurs du Sénégal. De ce fait, l’Ujes a mis en place des antennes à l’intérieur du pays et vise à être dans les 45 départements du Sénégal d’ici à 2018 au lieu d’une présence actuelle dans 16 départements. «L’entreprenariat est la seule alternative face au manque d’emploi», laisse entendre Mathieu Kadiom, président de l’Ujes.
Pour exposer les difficultés aux autorités, Elimane Foster, président du ‘’Réseau Talent du monde’’ et membre de l’Ujes a initié le projet de rédaction du livre blanc recueillant l’ensemble des recommandations des jeunes entrepreneurs pour la création d’emplois pour les jeunes. Cette proposition a été adoptée par l’Ujes qui va compléter le livre blanc à travers les recommandations de ses membres. Au terme de sa rédaction, le document sera soumis aux autorités et au président de la République à qui les entrepreneurs demandent une audience pour mieux prendre en charge la problématique de l’entreprenariat des jeunes.
Cri du cœur des jeunes entrepreneurs
Elimane Foster, jeune entrepreneur a martelé que les jeunes entrepreneurs sont souvent confrontés à un problème d’accès à l’information pour pouvoir bénéficier du soutien des structures de financement des jeunes comme l’Anpej, le Fongip etc. D’autres jeunes entrepreneurs ont regretté que les financements soient accordés en priorités à des membres politiques de la mouvance présidentielle. «L’Etat demande aux jeunes d’aller vers l’auto emploi car il n’y pas assez d’emplois publics, mais sans accompagnement on voit que tous les jeunes entrepreneurs deviennent des chômeurs», peste Elimane Foster qui dénonce aussi le fait que les grandes surfaces étrangères soient en train de phagocyter les petits commerçants Sénégalais, notamment ceux qui sont dans l’agroalimentaire. Pour élaborer la politique nationale de l’emploi, ces jeunes entrepreneurs veulent être impliqués car ils soutiennent qu’ils sont les premiers sur le terrain. Tout cela sera inscrit sur le livre blanc des jeunes entrepreneurs à remettre aux autorités.
Tidiane Diouf
Pour exposer les difficultés aux autorités, Elimane Foster, président du ‘’Réseau Talent du monde’’ et membre de l’Ujes a initié le projet de rédaction du livre blanc recueillant l’ensemble des recommandations des jeunes entrepreneurs pour la création d’emplois pour les jeunes. Cette proposition a été adoptée par l’Ujes qui va compléter le livre blanc à travers les recommandations de ses membres. Au terme de sa rédaction, le document sera soumis aux autorités et au président de la République à qui les entrepreneurs demandent une audience pour mieux prendre en charge la problématique de l’entreprenariat des jeunes.
Cri du cœur des jeunes entrepreneurs
Elimane Foster, jeune entrepreneur a martelé que les jeunes entrepreneurs sont souvent confrontés à un problème d’accès à l’information pour pouvoir bénéficier du soutien des structures de financement des jeunes comme l’Anpej, le Fongip etc. D’autres jeunes entrepreneurs ont regretté que les financements soient accordés en priorités à des membres politiques de la mouvance présidentielle. «L’Etat demande aux jeunes d’aller vers l’auto emploi car il n’y pas assez d’emplois publics, mais sans accompagnement on voit que tous les jeunes entrepreneurs deviennent des chômeurs», peste Elimane Foster qui dénonce aussi le fait que les grandes surfaces étrangères soient en train de phagocyter les petits commerçants Sénégalais, notamment ceux qui sont dans l’agroalimentaire. Pour élaborer la politique nationale de l’emploi, ces jeunes entrepreneurs veulent être impliqués car ils soutiennent qu’ils sont les premiers sur le terrain. Tout cela sera inscrit sur le livre blanc des jeunes entrepreneurs à remettre aux autorités.
Tidiane Diouf