Oumar Guèye s’exprimait au cours du lancement officiel de l’immersion des pots à poulpes, à Joal. En 2016, a dit le ministre de la Pêche, 4522 tonnes de poulpes ont été débarquées au Sénégal. Cette production représente une valeur estimée à la première vente à 7,3 milliards de francs CFA. Selon le ministre Oumar Guèye, Mbour et de Joal contribue de manière significative au développement de cette ressource. Et c’est ce qui fait que la région de Thiès occupe la première place de ce produit avec 3210 tonnes, soit 71 % de la production nationale pour une valeur de plus de 5 milliards de francs CFA.
Pour davantage encourager le développement de cette ressource qu’est le poulpe, le ministre de la Pêche a indiqué que 2018 sera une année où son département va beaucoup investir dans la réhabilitation des habitats marins par des récifs artificiels, par une multiplication beaucoup plus consistante des pots de poulpes à immerger. De même, a-t-il assuré, les Conseils locaux de la pêche artisanale (Clpa) qui se trouvent dans toutes les zones où le poulpe pourra se développer seront dotés de moyens conséquents.
Cette immersion de pots à poulpe, a indiqué Oumar Guèye, entre parfaitement dans la lettre de politique sectorielle de la pêche et de l’aquaculture 2016-2023, c’est-à-dire la réhabilitation des habitats marins.
Pour le ministre, le processus de développement et de modernisation du secteur de la pêche s’inscrit dans un contexte international marqué par l’adoption de nouveaux instruments visant la conservation, l’exploitation durable des ressources marines à travers les Objectifs de développement durable (Odd). C’est dans l’optique de renforcement de la contribution du secteur dans l’économie nationale, poursuit-il, que son département a entrepris des réformes importantes du secteur visant à impliquer davantage les acteurs du secteur à la base dans la réhabilitation des écosystèmes marins et côtiers et dans la gestion des ressources halieutiques pour le bien-être des populations.
A.DIEYE