Les compagnies semencières de l’Afrique francophone n’auront plus besoin d’aller jusqu’à Nairobi, au Kenya, pour se perfectionner. Un Master en technologie semencière sera bientôt lancé au Sénégal, notamment à l’Ensa qui va en assurer le pilotage, avec l’appui de l’Agra. Le succès de ce programme de formation en Afrique de l’Est a encouragé son élargissement en Afrique francophone. L’objectif est d’assurer un formation de proximité à ces acteurs pour une prise en charge durable de la problématique des semences.
Ce programme répond, selon le Directeur régional de l’Agra pour l’Afrique de l’Ouest, à un besoin des acteurs francophones qui n’avaient pas accès à une formation en français. « Il y a un cours similaire qui se gère à Nairobi, au Kenya, mais c’est en anglais. La plupart des compagnies semencières qui voulaient se perfectionner dans les techniques de gestion des semences devaient le faire à Nairobi. Nous avons donc senti la nécessité de créer un cours pour les francophones qui cibleraient les compagnies semencières au Sénégal, mais de toute l’Afrique francophone », a dit Fadel Diamé, en insistant sur la grande demande de formation. Et pour M. Diamé, Agra est déterminée à accompagner les membres de cette industrie pour mettre des intrants de qualité à la disposition des producteurs.
Ce programme va former en 18 mois des ingénieurs qui, à terme, vont maitriser toute la chaine de production, selon le professeur Abdoulaye Dieng, Directeur de l’Ensa. En plus de ce programme de formation, a précisé M. Dieng, l’Ensa est en train de développer une ferme semencière d’une superficie de 20 ha, qui va travailler sur la production de semences de prébase et de base. Les entreprises vont ensuite prendre le relai pour faire la multiplication et donner des semences certifiées. « Avec la formation et la ferme semencière, nous aurons toutes les chances de pouvoir continuer puisque la demande est forte. Tout ce qui va manquer, ce sont les bailleurs de fonds, mais on est assez connecté pour pouvoir assurer, dans le court à moyen terme, un bon déroulement de ce programme qui va se pérenniser par la contribution des bénéficiaires », a expliqué M. Dieng. « Au début, on ne peut pas solliciter les contributions des bénéficiaires, mais ultérieurement, il faudra qu’ils contribuent même si c’est de manière symbolique », a-t-il ajouté.
En attendant l’effectivité de ce programme, les acteurs des compagnies semencières de la sous-région ont bénéficié d’un premier atelier de formation d’une semaine en Marketing et gestion des entreprises semencières.
A.DIEYE
Ce programme répond, selon le Directeur régional de l’Agra pour l’Afrique de l’Ouest, à un besoin des acteurs francophones qui n’avaient pas accès à une formation en français. « Il y a un cours similaire qui se gère à Nairobi, au Kenya, mais c’est en anglais. La plupart des compagnies semencières qui voulaient se perfectionner dans les techniques de gestion des semences devaient le faire à Nairobi. Nous avons donc senti la nécessité de créer un cours pour les francophones qui cibleraient les compagnies semencières au Sénégal, mais de toute l’Afrique francophone », a dit Fadel Diamé, en insistant sur la grande demande de formation. Et pour M. Diamé, Agra est déterminée à accompagner les membres de cette industrie pour mettre des intrants de qualité à la disposition des producteurs.
Ce programme va former en 18 mois des ingénieurs qui, à terme, vont maitriser toute la chaine de production, selon le professeur Abdoulaye Dieng, Directeur de l’Ensa. En plus de ce programme de formation, a précisé M. Dieng, l’Ensa est en train de développer une ferme semencière d’une superficie de 20 ha, qui va travailler sur la production de semences de prébase et de base. Les entreprises vont ensuite prendre le relai pour faire la multiplication et donner des semences certifiées. « Avec la formation et la ferme semencière, nous aurons toutes les chances de pouvoir continuer puisque la demande est forte. Tout ce qui va manquer, ce sont les bailleurs de fonds, mais on est assez connecté pour pouvoir assurer, dans le court à moyen terme, un bon déroulement de ce programme qui va se pérenniser par la contribution des bénéficiaires », a expliqué M. Dieng. « Au début, on ne peut pas solliciter les contributions des bénéficiaires, mais ultérieurement, il faudra qu’ils contribuent même si c’est de manière symbolique », a-t-il ajouté.
En attendant l’effectivité de ce programme, les acteurs des compagnies semencières de la sous-région ont bénéficié d’un premier atelier de formation d’une semaine en Marketing et gestion des entreprises semencières.
A.DIEYE