41 salles de transactions (boardrooms) sur des opportunités de projets en Afrique sont ouvertes dans le cadre de l’évènement de l’Africa Investment Forum (AIF) qui se tient depuis ce 4 décembre 2024 à Rabat (Maroc). C’est le fameux concept des « Market Days » qui constitue le cœur-même de l’évènement et qui rassemble des promoteurs de projets, des décideurs gouvernementaux et des investisseurs stratégiques, facilitant ainsi la conclusion d'accords sur des initiatives prometteuses.
Une enquête menée cette année auprès des gestionnaires d’actifs par l’Africa Private Equity Capital Association Survey montre que « 85 % des investisseurs institutionnels prévoient d’augmenter l’allocation de capitaux privés dans les deux prochaines années », ainsi que l’a révélé Dr. Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Celui-ci souligne en outre que la plateforme de consultation des investisseurs, Investor Blast, a touché 2 298 investisseurs individuels, tandis qu’ils sont quelque 1 707 investisseurs de plus de 200 institutions, au niveau mondial à obtenir un accès auxdites boardrooms. Ils viennent de 83 pays. Un record historique pour l’AIF qui traduit un formidable appétit pour les projets d’investissement en Afrique. Cependant, 52 % des investisseurs institutionnels s’attendent à ce que les capitaux privés en Afrique soient plus attractifs que dans les autres marchés émergents d’ici à cinq ans.
Les partenaires ont en tout cas décidé de battre le fer car, Africa50 a lancé son Fonds d’accélération pour les infrastructures en Afrique doté de 500 millions de dollars, atteignant sa première clôture financière avec 15 investisseurs institutionnels africains. De même, l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA), lancée par la Banque africaine de développement, a obtenu le soutien du G7 pour mobiliser dix milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures vertes en Afrique. Pour ne rien gâcher, le lancement par la Banque africaine de développement de capital hybride, une première pour une banque multilatérale de développement avec une émission de 750 millions de dollars, a été souscrite huit fois à hauteur de six milliards de dollars. « Une démonstration remarquable de la confiance des investisseurs », a estimé Dr. Adesina. Quand on sait que l’investissement repose sur la confiance…
Des obstacles subsistent encore, avec des entrepreneurs africains qui ont encore beaucoup de mal à compétir sur les marchés d’infrastructures notamment avec leurs homologues chinois et européens qui ont une bonne longueur d’avance et les reins solides, comme l’ont souligné des représentants du secteur privé lors d’un atelier organisé avec Afreximbank. Il n’empêche, le bouclage des transactions d’une valeur de 30 milliards de dollars au bout de cinq éditions, avec l’accélération de la clôture financière de nombreux autres projets, confère sans doute aucun doute à l’AIF, une crédibilité réelle pour des opportunités d’investissements en Afrique.
Malick Ndaw , Envoyé spécial à Rabat
Une enquête menée cette année auprès des gestionnaires d’actifs par l’Africa Private Equity Capital Association Survey montre que « 85 % des investisseurs institutionnels prévoient d’augmenter l’allocation de capitaux privés dans les deux prochaines années », ainsi que l’a révélé Dr. Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Celui-ci souligne en outre que la plateforme de consultation des investisseurs, Investor Blast, a touché 2 298 investisseurs individuels, tandis qu’ils sont quelque 1 707 investisseurs de plus de 200 institutions, au niveau mondial à obtenir un accès auxdites boardrooms. Ils viennent de 83 pays. Un record historique pour l’AIF qui traduit un formidable appétit pour les projets d’investissement en Afrique. Cependant, 52 % des investisseurs institutionnels s’attendent à ce que les capitaux privés en Afrique soient plus attractifs que dans les autres marchés émergents d’ici à cinq ans.
Les partenaires ont en tout cas décidé de battre le fer car, Africa50 a lancé son Fonds d’accélération pour les infrastructures en Afrique doté de 500 millions de dollars, atteignant sa première clôture financière avec 15 investisseurs institutionnels africains. De même, l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA), lancée par la Banque africaine de développement, a obtenu le soutien du G7 pour mobiliser dix milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures vertes en Afrique. Pour ne rien gâcher, le lancement par la Banque africaine de développement de capital hybride, une première pour une banque multilatérale de développement avec une émission de 750 millions de dollars, a été souscrite huit fois à hauteur de six milliards de dollars. « Une démonstration remarquable de la confiance des investisseurs », a estimé Dr. Adesina. Quand on sait que l’investissement repose sur la confiance…
Des obstacles subsistent encore, avec des entrepreneurs africains qui ont encore beaucoup de mal à compétir sur les marchés d’infrastructures notamment avec leurs homologues chinois et européens qui ont une bonne longueur d’avance et les reins solides, comme l’ont souligné des représentants du secteur privé lors d’un atelier organisé avec Afreximbank. Il n’empêche, le bouclage des transactions d’une valeur de 30 milliards de dollars au bout de cinq éditions, avec l’accélération de la clôture financière de nombreux autres projets, confère sans doute aucun doute à l’AIF, une crédibilité réelle pour des opportunités d’investissements en Afrique.
Malick Ndaw , Envoyé spécial à Rabat