
Angel Gurría, le Secrétaire général de l’OCDE
Avec le scandale soulevé par «Panama papers», le système financier mondial a encore montré qu’il y a des zones de non droit. C’est d’ailleurs ce qui émeut le Secrétaire général de l’OCDE. Selon Angel Gurría, il est temps qu’on mette des normes pour vaincre le mal. Et la mise en place de normes mondiales et les engagements à les respecter ne sont qu’un début. En effet, pour le SG de l’OCDE, c’est la mise en œuvre effective qui permettra de lever une bonne fois pour toute le voile du secret et de venir à bout de la fraude fiscale.
«Il est temps de s’assurer qu’aucun pays ou territoire ne peut tirer profit du manquement à ses engagements», ajoute-t-il dans une déclaration.
Toujours selon la même source, les révélations des « Panama papers » mettent en lumière la culture et la pratique du secret au Panama. D’après le SG de l’OCDE, le Panama est la dernière des grandes places offshore qui permet encore de dissimuler des fonds pour échapper à l’administration fiscale et aux autorités répressives. L’OCDE dirige depuis 2009 un effort mondial de lutte contre ces pratiques, en collaboration étroite avec le G20. Dans le cadre du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.
Pour Angel Gurría, si les «Panama papers» exposent des activités répréhensibles, ils montrent aussi que le recours à des sociétés offshore et à des entreprises émettant des actions au porteur est en baisse, ce qui témoigne de l’incroyable transformation qui se produit depuis sept ans grâce aux efforts engagés pour établir des normes internationales de transparence fiscale solides, y compris en ce qui concerne la propriété effective. A ce jour, 132 pays et territoires se sont engagés à respecter la norme relative à l’échange de renseignements sur demande.
Pathé TOURE
«Il est temps de s’assurer qu’aucun pays ou territoire ne peut tirer profit du manquement à ses engagements», ajoute-t-il dans une déclaration.
Toujours selon la même source, les révélations des « Panama papers » mettent en lumière la culture et la pratique du secret au Panama. D’après le SG de l’OCDE, le Panama est la dernière des grandes places offshore qui permet encore de dissimuler des fonds pour échapper à l’administration fiscale et aux autorités répressives. L’OCDE dirige depuis 2009 un effort mondial de lutte contre ces pratiques, en collaboration étroite avec le G20. Dans le cadre du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.
Pour Angel Gurría, si les «Panama papers» exposent des activités répréhensibles, ils montrent aussi que le recours à des sociétés offshore et à des entreprises émettant des actions au porteur est en baisse, ce qui témoigne de l’incroyable transformation qui se produit depuis sept ans grâce aux efforts engagés pour établir des normes internationales de transparence fiscale solides, y compris en ce qui concerne la propriété effective. A ce jour, 132 pays et territoires se sont engagés à respecter la norme relative à l’échange de renseignements sur demande.
Pathé TOURE