La déclaration de son Directeur Général, Mr Antonio Vitorino faite le 22 juillet à l’Elysée selon laquelle «Vous pouvez compter sur l’OIM pour garantir que le système multilatéral produise les résultats qui respectent des droits fondamentaux, l’ordre international et la sécurité publique », semble être contredite par les faits relevés au bureau de Dakar.
Le constat au bureau régional de l’OIM à Dakar (Bureau pays et Régional) est accablant depuis l’arrivée du directeur régional Afrique de l’Ouest et du centre Mr Richard Danziger.
Fait rare pour être signalé il n’ya quasiment pas de cadres sénégalais locaux sur les postes d’implémentation des projets qui requièrent une contrepartie nationale. Pis, le peu de cadres africains qui y travaillent n’y occuperaient que des postes subalternes avec des grades inférieurs ou sont poussés à la démission du fait des conditions de travail intenables.
Ceux qui résistent sont tout bonnement remerciés, sous des motifs fallacieux de « manque de ressources » pour leurs postes nationaux.
Ceci est l’alibi servi par la direction de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, pour créer des postes d’expatriés similaires qui coûtent bien plus chers en remplacement du personnel non expatriés disposant de compétences égales ou supérieures et installant une frustration au sein du staff local sénégalais et des africains. Une situation qui a fini de placer un malaise profond au niveau de l’OIM bureau pays et régional.
Un seul homme se trouve au centre de ce vent de malaise aux braises chaudes, le directeur régional Richard Danziger, qui manquerait de vision et de leadership pour conduire au mieux les missions qui lui ont été assignées.
Pour le rôle que devrait jouer l’OIM dans la crise migratoire, qui préoccupe au plus haut point l’Union européenne (UE), cette agence onusienne vient de bénéficier de presque 43 millions d’euros de l’UE, à travers l’initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants dans la corne de l’Afrique. Mais l’urgence est ailleurs.
Ces moyens conséquents dont l’OIM va être dotée vont à coup sûr alimenter ses dépenses de fonctionnement sans impact sur les objectifs que l’UE assigne aujourd’hui à l’OIM, si des mesures énergiques de redressement ne sont pas prises notamment au niveau du personnel.
L’affaire est tellement grosse qu’on se pose la question de savoir si même ce ne serait pas un mot d’ordre des principaux fournisseurs de ressources comme l’Union européenne, le Département du développement International du Royaume Uni etc.. pour « caser » leurs ressortissants à ces postes. Ainsi les financements accordés par l’UE à l’OIM pour gérer la crise migratoire ne prendraient pas le chemin inverse : on a connu ce funeste mécanisme par le passé. Mais où sont les valeurs onusiennes dont on nous parle tant.
A titre de comparaison les autres agences onusiennes qui ont bénéficié des fonds d’urgences de l’Union Européenne comptent parmi leurs effectifs des cadres locaux et Africains de la région, et offrent aussi un cadre de travail constructif, motivant contrairement à l’OIM ou le taux de turn-over donne le vertige.
La situation de l’OIM au bureau régional de Dakar est plus grave et appel une attention particulière des autorités locales comme celles des Nations unies notamment au niveau du système. De nombreux témoignages feraient en effets part de cas de harcèlement et d’abus de pouvoir de la direction de l’OIM au détriment du personnel non européen, ce qui jure avec les principes du système multilatéral.
Oumar Nourou
Le constat au bureau régional de l’OIM à Dakar (Bureau pays et Régional) est accablant depuis l’arrivée du directeur régional Afrique de l’Ouest et du centre Mr Richard Danziger.
Fait rare pour être signalé il n’ya quasiment pas de cadres sénégalais locaux sur les postes d’implémentation des projets qui requièrent une contrepartie nationale. Pis, le peu de cadres africains qui y travaillent n’y occuperaient que des postes subalternes avec des grades inférieurs ou sont poussés à la démission du fait des conditions de travail intenables.
Ceux qui résistent sont tout bonnement remerciés, sous des motifs fallacieux de « manque de ressources » pour leurs postes nationaux.
Ceci est l’alibi servi par la direction de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, pour créer des postes d’expatriés similaires qui coûtent bien plus chers en remplacement du personnel non expatriés disposant de compétences égales ou supérieures et installant une frustration au sein du staff local sénégalais et des africains. Une situation qui a fini de placer un malaise profond au niveau de l’OIM bureau pays et régional.
Un seul homme se trouve au centre de ce vent de malaise aux braises chaudes, le directeur régional Richard Danziger, qui manquerait de vision et de leadership pour conduire au mieux les missions qui lui ont été assignées.
Pour le rôle que devrait jouer l’OIM dans la crise migratoire, qui préoccupe au plus haut point l’Union européenne (UE), cette agence onusienne vient de bénéficier de presque 43 millions d’euros de l’UE, à travers l’initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants dans la corne de l’Afrique. Mais l’urgence est ailleurs.
Ces moyens conséquents dont l’OIM va être dotée vont à coup sûr alimenter ses dépenses de fonctionnement sans impact sur les objectifs que l’UE assigne aujourd’hui à l’OIM, si des mesures énergiques de redressement ne sont pas prises notamment au niveau du personnel.
L’affaire est tellement grosse qu’on se pose la question de savoir si même ce ne serait pas un mot d’ordre des principaux fournisseurs de ressources comme l’Union européenne, le Département du développement International du Royaume Uni etc.. pour « caser » leurs ressortissants à ces postes. Ainsi les financements accordés par l’UE à l’OIM pour gérer la crise migratoire ne prendraient pas le chemin inverse : on a connu ce funeste mécanisme par le passé. Mais où sont les valeurs onusiennes dont on nous parle tant.
A titre de comparaison les autres agences onusiennes qui ont bénéficié des fonds d’urgences de l’Union Européenne comptent parmi leurs effectifs des cadres locaux et Africains de la région, et offrent aussi un cadre de travail constructif, motivant contrairement à l’OIM ou le taux de turn-over donne le vertige.
La situation de l’OIM au bureau régional de Dakar est plus grave et appel une attention particulière des autorités locales comme celles des Nations unies notamment au niveau du système. De nombreux témoignages feraient en effets part de cas de harcèlement et d’abus de pouvoir de la direction de l’OIM au détriment du personnel non européen, ce qui jure avec les principes du système multilatéral.
Oumar Nourou