Pour Shauna Olney, Chef du Service des questions de genre, de l’égalité et de la diversité, il n’y a pas de secret : l’égalité des sexes est primordiale pour le monde du travail. Selon elle, quand les femmes sont mieux traitées, le monde devient meilleur pour tous. En effet, malgré des progrès dans des domaines tels que l’éducation et la mortalité maternelle, le monde n’a pas réussi à aligner l’emploi des femmes, leurs revenus et leurs conditions de travail, sur ceux des hommes. A l’échelle mondiale, indique Shauna, le taux d’activité des femmes est de 50 pour cent contre 77 pour cent pour les hommes. Pourtant, faire en sorte que plus de femmes arrivent sur le marché du travail n’est pas suffisant. La qualité des emplois est primordiale.
De même, dans le monde, les femmes gagnent approximativement 77 pour cent de ce que gagnent les hommes et continuent d’être les principales personnes en charge des tâches ménagères et des responsabilités familiales. Tandis que 51 pour cent des Etats Membres de l’OIT offrent au moins 14 semaines de congé maternité, il reste des millions de femmes privées du droit fondamental à une protection de la maternité digne de ce nom.
«De nombreuses femmes sont menacées de violence chez elles et au travail. La violence au travail atteint la capacité des femmes à accéder à l’emploi, à s’y maintenir et cela affecte leur productivité», fait savoir Shanua Olney. C’est pourquoi de plus en plus de pays adoptent des politiques publiques qui s’attaquent aux causes profondes et aux conséquences de l’inégalité entre les sexes et des discriminations dans tous les domaines de la vie.
Par exemple, au Chili, suite à une campagne visant à augmenter la présence des pères à la naissance des enfants, la proportion de femmes faisant état de la présence d’un partenaire à la naissance, presque toujours le père, est passée de 20,5 pour cent en 2001 à 71 pour cent en 2008.
Pathe TOURE
De même, dans le monde, les femmes gagnent approximativement 77 pour cent de ce que gagnent les hommes et continuent d’être les principales personnes en charge des tâches ménagères et des responsabilités familiales. Tandis que 51 pour cent des Etats Membres de l’OIT offrent au moins 14 semaines de congé maternité, il reste des millions de femmes privées du droit fondamental à une protection de la maternité digne de ce nom.
«De nombreuses femmes sont menacées de violence chez elles et au travail. La violence au travail atteint la capacité des femmes à accéder à l’emploi, à s’y maintenir et cela affecte leur productivité», fait savoir Shanua Olney. C’est pourquoi de plus en plus de pays adoptent des politiques publiques qui s’attaquent aux causes profondes et aux conséquences de l’inégalité entre les sexes et des discriminations dans tous les domaines de la vie.
Par exemple, au Chili, suite à une campagne visant à augmenter la présence des pères à la naissance des enfants, la proportion de femmes faisant état de la présence d’un partenaire à la naissance, presque toujours le père, est passée de 20,5 pour cent en 2001 à 71 pour cent en 2008.
Pathe TOURE