Dans une nouvelle publication de la Banque africaine de développement, intitulée: «De la malédiction des ressources à la malédiction de la rente dans la région MENA», souligne la nécessité d'explorer en détails l'expérience rentière des pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, une région particulièrement riche en ressources et pourtant relativement absente de la littérature en ce domaine. Car ces économies rentières ne se réduisent pas à la seule rente pétrolière ou gazière.
Selon la même source, cette malédiction de la rente - en référence au fameux "syndrome hollandais"- qui frappe le Moyen-Orient est d'envergure. Ainsi, en proportion du PIB, les rentes liées aux ressources naturelles de la région MENA sont en moyenne trois à quatre fois plus élevées qu'en Amérique latine ou en Afrique subsaharienne, générant quelque 750 milliards de dollars EU chaque année.
La Note économique souligne que, dans la région, aux recettes pétrolières s'ajoutent d'autres flux de revenus non gagnés, qui proviennent tant de l'aide étrangère, que des envois de fonds de la diaspora ou de la réglementation de l'État.
Et ces flux de revenus s'avèrent également liés les uns aux autres : les pays riches en ressources naturelles sont une source importante de flux financiers pour les pays de la région qui en sont beaucoup moins dotés - mais qui dépendent de l'aide, des envois de fonds de la diaspora et des rentes découlant des règlements gouvernementaux, conclut la note.
Pathé TOURE
Selon la même source, cette malédiction de la rente - en référence au fameux "syndrome hollandais"- qui frappe le Moyen-Orient est d'envergure. Ainsi, en proportion du PIB, les rentes liées aux ressources naturelles de la région MENA sont en moyenne trois à quatre fois plus élevées qu'en Amérique latine ou en Afrique subsaharienne, générant quelque 750 milliards de dollars EU chaque année.
La Note économique souligne que, dans la région, aux recettes pétrolières s'ajoutent d'autres flux de revenus non gagnés, qui proviennent tant de l'aide étrangère, que des envois de fonds de la diaspora ou de la réglementation de l'État.
Et ces flux de revenus s'avèrent également liés les uns aux autres : les pays riches en ressources naturelles sont une source importante de flux financiers pour les pays de la région qui en sont beaucoup moins dotés - mais qui dépendent de l'aide, des envois de fonds de la diaspora et des rentes découlant des règlements gouvernementaux, conclut la note.
Pathé TOURE