S’agissant de la pêche artisanale, souligne la Direction de la prévision et des études économique(Dpee), la baisse trimestrielle des captures est essentiellement portée par les régions de Thiès (-60,7%), Dakar (-44,6%) et Saint-Louis (- 63,0%).
Dans la première localité citée, l’interdiction de sorties nocturnes en mer durant le mois de novembre 2017, dans le département de Mbour, et la réduction (de 1155 à 482) du nombre de pirogues actives pendant la basse saison de pêche, à Cayar, ont amoindri les débarquements.
Par ailleurs, à Mboro, la pêche artisanale a été, notamment, entravée par le repos biologique et le déroulement des activités relatives aux dernières élections législatives.
Au total, la baisse de l’offre a entrainé un renchérissement du poisson frais (+27,8%) sur les étals des grands marchés intérieurs sur la période sous-revue. Sur un an, le sous-secteur de la pêche s’est, en revanche, consolidé de 16,8% au troisième trimestre et de 5% en moyenne sur les neuf premiers mois de 2017.
La croissance cumulée de l’activité de pêche est principalement portée par son volet artisanal (+16,6%), grâce notamment à la bonne orientation des prises observée à Thiès (+24,5%) et Dakar (+29,3%), à la faveur de l’augmentation de l’effort de pêche faisant suite au retour de nombreux acteurs de Mauritanie.
Concernant la pêche industrielle (+2,1%), les captures ont principalement porté sur les crevettes et langoustes (+49,7%) ainsi que les « poulpe, seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat» (+13,3%).
Pathé TOURE
Dans la première localité citée, l’interdiction de sorties nocturnes en mer durant le mois de novembre 2017, dans le département de Mbour, et la réduction (de 1155 à 482) du nombre de pirogues actives pendant la basse saison de pêche, à Cayar, ont amoindri les débarquements.
Par ailleurs, à Mboro, la pêche artisanale a été, notamment, entravée par le repos biologique et le déroulement des activités relatives aux dernières élections législatives.
Au total, la baisse de l’offre a entrainé un renchérissement du poisson frais (+27,8%) sur les étals des grands marchés intérieurs sur la période sous-revue. Sur un an, le sous-secteur de la pêche s’est, en revanche, consolidé de 16,8% au troisième trimestre et de 5% en moyenne sur les neuf premiers mois de 2017.
La croissance cumulée de l’activité de pêche est principalement portée par son volet artisanal (+16,6%), grâce notamment à la bonne orientation des prises observée à Thiès (+24,5%) et Dakar (+29,3%), à la faveur de l’augmentation de l’effort de pêche faisant suite au retour de nombreux acteurs de Mauritanie.
Concernant la pêche industrielle (+2,1%), les captures ont principalement porté sur les crevettes et langoustes (+49,7%) ainsi que les « poulpe, seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson plat» (+13,3%).
Pathé TOURE