Prévue lundi prochain à Dakar, cette rencontre va regrouper une quarantaine de professionnels de la pêche artisanale sénégalaise, des organisations d’appui de la société civile, des représentants des administrations concernées (recherche, administrations en charge de la pêche, de l’environnement, de la santé, de l’éducation, du tourisme,
précise-t-on dans le document.
D’après le communiqué, cette journée sera une occasion d’échanger sur l’approche de ces Directives pour une mise à niveau des parties prenantes, de porter la réflexion vers le développement d’un plan d’action national pour une pêche artisanale durable au Sénégal,
d’identifier les aspects les plus urgents à prendre en compte tels que la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté, la création et la consolidation des emplois, la gouvernance mettant en exergue l’équité principalement à l’égard des femmes à partir des contraintes
(causes effets et impacts, entre autres.
Les directives volontaires pour une pêche artisanale durable, dans un contexte de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté, sont un ensemble d’accords internationaux portant sur la gestion et le développement de la pêche artisanale durable.
La 29e session du Comité des pêches (COFI) du Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et de l’alimentation (FAO) qui s’est tenue en février 2011, a recommandé qu'un instrument international sur les pêches artisanales soit développé. Cette recommandation est motivée
par la contribution des captures de la pêche artisanale à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire des populations.
Ces Directives sont axées sur les besoins des pays en développement et propres aux pêches artisanales dans les eaux marines et continentales. Elles s’appliquent tant à la pêche qu’aux activités connexes après capture de l’amont à l’aval. Elles étayent les initiatives régionales
et internationales pour la réduction de la pauvreté et le développement social et économique équitable, dans le but d’améliorer la gouvernance des pêches et d’encourager l’utilisation durable des ressources.
Leur objectif est de fournir des conseils et des recommandations, d’établir des principes et des critères, et de divulguer l’information nécessaire aux États et aux parties prenantes pour garantir des pêches artisanales sûres et durables et les moyens d’existence qui en découlent.
Les Directives sur la pêche artisanale sont également ‘’un outil essentiel’’ à l’appui de la concrétisation de la vision de l’Organisation – éliminer la faim et favoriser le développement
durable – énoncée dans le nouveau Cadre stratégique. Elles offrent des repères pour le dialogue, pour les processus d’élaboration des politiques et pour les mesures à prendre à tous les niveaux, qui peuvent aider le sous-secteur à contribuer pleinement à la sécurité
alimentaire et à l’élimination de la pauvreté.
Elles ont pour but de soutenir les millions d’hommes et de femmes, en particulier dans les pays en développement, en défendant leurs droits humains et en sauvegardant les ressources dont ils dépendent pour vivre.
Elles sont un outil clé pour encourager la mise en œuvre de politiques nationales, de pratiques et de comportements, en faveur de la pêche artisanale durable, afin de renforcer la contribution fondamentale de ce sous-secteur à la sécurité alimentaire et à l'éradication de la pauvreté.
Elles sont particulièrement importantes pour le développement durable de la pêche en Afrique, vu l’importance de ce sous-secteur pour notre continent et requiert que les Etats-membres de la FAO et à tous leurs partenaires relèvent le défi de sa mise en œuvre.
Aujourd’hui, 100 millions d’hommes et de femmes sont employés dans la pêche artisanale africaine qui contribue pour 60% à la production du secteur. La plus grande partie de ce poisson sert à nourrir les populations locales. Plus de 200 millions d’africains dépendent du
poisson comme principale source de protéines, de vitamines et de micro nutriments (oligo éléments).
Le Sénégal fait partie des grands pays de pêche en Afrique. La pêche artisanale est le sous-secteur qui occupe la première place aux plans de sa contribution importante à la sécurité alimentaire et à la création d’emploi dont une frange importante de femmes actives dans
les métiers de la transformation artisanale et le micro mareyage des produits halieutiques. La pêche artisanale constitue à cet égard, un filet de sécurité et de stabilité social.
La production du sous-secteur estimée annuellement entre 60% et 80% des débarquements totaux du secteur le situe en bonne place dans l’économie nationale avec un PIB estimé à 3,2%. Sa contribution au budget de l’Etat, l’approvisionnement des industries exportatrices et
corrélativement l’apport en devises induit illustrent ce rôle déterminant.
Toutefois, ce sous-secteur est confronté à de nombreuses contraintes aussi bien en ce qui concerne la gestion des pêcheries que l’exploitation et l’utilisation des ressources qui tendent à freiner son dynamisme et hypothéquer sa durabilité.
La Direction des pêches Maritimes qui de par sa mission s’investi à préserver cette richesse naturelle qui est un patrimoine national est persuadée que les orientations et mesures contenues dans les Directives sont des outils pertinents qui, s’ils sont bien mis en œuvre peuvent aider à améliorer les performances actuelles de ce sous-secteur et globalement du secteur des pêches. Par conséquent, elles peuvent beaucoup contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques qui sont assignés au secteur déclinés dans la Lettre de politique sectorielle de Développement de la Pêche et de l’Aquaculture (LPSDPA).
Serigne Makhtar Fall
précise-t-on dans le document.
D’après le communiqué, cette journée sera une occasion d’échanger sur l’approche de ces Directives pour une mise à niveau des parties prenantes, de porter la réflexion vers le développement d’un plan d’action national pour une pêche artisanale durable au Sénégal,
d’identifier les aspects les plus urgents à prendre en compte tels que la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté, la création et la consolidation des emplois, la gouvernance mettant en exergue l’équité principalement à l’égard des femmes à partir des contraintes
(causes effets et impacts, entre autres.
Les directives volontaires pour une pêche artisanale durable, dans un contexte de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté, sont un ensemble d’accords internationaux portant sur la gestion et le développement de la pêche artisanale durable.
La 29e session du Comité des pêches (COFI) du Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et de l’alimentation (FAO) qui s’est tenue en février 2011, a recommandé qu'un instrument international sur les pêches artisanales soit développé. Cette recommandation est motivée
par la contribution des captures de la pêche artisanale à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire des populations.
Ces Directives sont axées sur les besoins des pays en développement et propres aux pêches artisanales dans les eaux marines et continentales. Elles s’appliquent tant à la pêche qu’aux activités connexes après capture de l’amont à l’aval. Elles étayent les initiatives régionales
et internationales pour la réduction de la pauvreté et le développement social et économique équitable, dans le but d’améliorer la gouvernance des pêches et d’encourager l’utilisation durable des ressources.
Leur objectif est de fournir des conseils et des recommandations, d’établir des principes et des critères, et de divulguer l’information nécessaire aux États et aux parties prenantes pour garantir des pêches artisanales sûres et durables et les moyens d’existence qui en découlent.
Les Directives sur la pêche artisanale sont également ‘’un outil essentiel’’ à l’appui de la concrétisation de la vision de l’Organisation – éliminer la faim et favoriser le développement
durable – énoncée dans le nouveau Cadre stratégique. Elles offrent des repères pour le dialogue, pour les processus d’élaboration des politiques et pour les mesures à prendre à tous les niveaux, qui peuvent aider le sous-secteur à contribuer pleinement à la sécurité
alimentaire et à l’élimination de la pauvreté.
Elles ont pour but de soutenir les millions d’hommes et de femmes, en particulier dans les pays en développement, en défendant leurs droits humains et en sauvegardant les ressources dont ils dépendent pour vivre.
Elles sont un outil clé pour encourager la mise en œuvre de politiques nationales, de pratiques et de comportements, en faveur de la pêche artisanale durable, afin de renforcer la contribution fondamentale de ce sous-secteur à la sécurité alimentaire et à l'éradication de la pauvreté.
Elles sont particulièrement importantes pour le développement durable de la pêche en Afrique, vu l’importance de ce sous-secteur pour notre continent et requiert que les Etats-membres de la FAO et à tous leurs partenaires relèvent le défi de sa mise en œuvre.
Aujourd’hui, 100 millions d’hommes et de femmes sont employés dans la pêche artisanale africaine qui contribue pour 60% à la production du secteur. La plus grande partie de ce poisson sert à nourrir les populations locales. Plus de 200 millions d’africains dépendent du
poisson comme principale source de protéines, de vitamines et de micro nutriments (oligo éléments).
Le Sénégal fait partie des grands pays de pêche en Afrique. La pêche artisanale est le sous-secteur qui occupe la première place aux plans de sa contribution importante à la sécurité alimentaire et à la création d’emploi dont une frange importante de femmes actives dans
les métiers de la transformation artisanale et le micro mareyage des produits halieutiques. La pêche artisanale constitue à cet égard, un filet de sécurité et de stabilité social.
La production du sous-secteur estimée annuellement entre 60% et 80% des débarquements totaux du secteur le situe en bonne place dans l’économie nationale avec un PIB estimé à 3,2%. Sa contribution au budget de l’Etat, l’approvisionnement des industries exportatrices et
corrélativement l’apport en devises induit illustrent ce rôle déterminant.
Toutefois, ce sous-secteur est confronté à de nombreuses contraintes aussi bien en ce qui concerne la gestion des pêcheries que l’exploitation et l’utilisation des ressources qui tendent à freiner son dynamisme et hypothéquer sa durabilité.
La Direction des pêches Maritimes qui de par sa mission s’investi à préserver cette richesse naturelle qui est un patrimoine national est persuadée que les orientations et mesures contenues dans les Directives sont des outils pertinents qui, s’ils sont bien mis en œuvre peuvent aider à améliorer les performances actuelles de ce sous-secteur et globalement du secteur des pêches. Par conséquent, elles peuvent beaucoup contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques qui sont assignés au secteur déclinés dans la Lettre de politique sectorielle de Développement de la Pêche et de l’Aquaculture (LPSDPA).
Serigne Makhtar Fall