Cette performance est, notamment, imputable à la bonne campagne agricole hivernale 2017-2018, marquée par la bonne pluviométrie et l’augmentation des surfaces emblavées, d’une part et, d’autre part, par le bon comportement de certaines spéculations horticoles. A cet égard, l’Ansd souligne que de fortes évolutions de la production d’arachide, de céréales, de pomme de terre, de manioc et de patate douce ont été enregistrées. En revanche, le concours du sous-secteur de l’élevage et de la chasse à la croissance du PIB a régressé de 0,2 point, comparé à 2016 pour se chiffrer à 0,1 point en 2017, en liaison avec la décélération de la création de richesse par ce secteur (4,1% en 2017, contre 8,7% en 2016).
Cette décélération est induite par la stabilisation de la production de bovins, ovins et caprins (+0,9%). Néanmoins, la poursuite de l’expansion de la production avicole (+11,3%), à la suite de l’augmentation des effectifs de la volaille (+15,7%) et des œufs (+16,9%), a permis de relever la valeur ajoutée globale de la branche élevage et chasse. Par ailleurs, le sous-secteur de la pêche a enregistré une croissance de 6,7% en termes réels, après 8,5% en 2016. Sa contribution à la croissance du PIB s’est établie à 0,08 point, après 0,10 point en 2016. La bonne tenue du sous-secteur de la pêche résulte de l’évolution de la pêche industrielle (+34,4%), de la pêche artisanale (+13,4%), mais elle est amoindrie par la chute de la production aquacole (-66,0%). Hors production intégrée de phosphate des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) qui est enregistrée comme production secondaire dans la branche « fabrication de produits chimiques de base » Quant aux activités sylvicoles, leur valeur ajoutée s’est accrue de 2,6% en 2017, après 3,1% en 2016.
Adou FAYE
Cette décélération est induite par la stabilisation de la production de bovins, ovins et caprins (+0,9%). Néanmoins, la poursuite de l’expansion de la production avicole (+11,3%), à la suite de l’augmentation des effectifs de la volaille (+15,7%) et des œufs (+16,9%), a permis de relever la valeur ajoutée globale de la branche élevage et chasse. Par ailleurs, le sous-secteur de la pêche a enregistré une croissance de 6,7% en termes réels, après 8,5% en 2016. Sa contribution à la croissance du PIB s’est établie à 0,08 point, après 0,10 point en 2016. La bonne tenue du sous-secteur de la pêche résulte de l’évolution de la pêche industrielle (+34,4%), de la pêche artisanale (+13,4%), mais elle est amoindrie par la chute de la production aquacole (-66,0%). Hors production intégrée de phosphate des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) qui est enregistrée comme production secondaire dans la branche « fabrication de produits chimiques de base » Quant aux activités sylvicoles, leur valeur ajoutée s’est accrue de 2,6% en 2017, après 3,1% en 2016.
Adou FAYE