« Au titre de la surveillance multilatérale, sur la période 2020-2024, la politique budgétaire du Sénégal continuera de s’inscrire autour de la stratégie de recettes à moyen terme, du renforcement du contrôle et la maîtrise des dépenses fiscales mais également de la rationalisation des dépenses courantes au profit de celles d’investissement dans un contexte de mise en œuvre de la phase II du Plan Sénégal émergent(Pse) », souligne Aliou Diouf qui faisait l’exposé sur la situation économique sénégalaise à l’occasion de la troisième et dernière journée des Rencontres du marché des titres publics (Rmtp) de la zone Uemoa.
Selon M. Diouf qui représentait par ailleurs le Directeur de la dette publique Babacar Cissé, à cet effet, le déficit budgétaire global, prévu à 3,8% du PIB en 2019, devrait se stabiliser en moyenne à 3,0% sur la période 2020-2024.Il note dans la foulée qu’en ce qui concerne la dette publique, le taux d’endettement total devrait situer en moyenne à 48,8% dans la même période, soit en dessous du seuil de 70%.
Par ailleurs, souligne-t-il, le taux d’inflation serait maitrisé bien en deçà du seuil de 5% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale et que, s’agissant des financements auprès de la Banque centrale, le Sénégal ne pourra y recourir compte tenu de la réglementation en vigueur dans le cadre de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
En ce qui concerne les finances publiques, on note une bonne tenue des recettes, une certaine maîtrise des dépenses et un endettement prudent. Au-delà de cela, pour préserver le profil de viabilité de la dette, le Sénégal compte revenir sur le marché financier intérieur. D’après Aliou Diouf, en soutien aux investissements publics massifs entamés depuis 2014, la dette publique continue à progresser.
Toutefois, remarque-t-il, cette progression se fait à un rythme moyen moins accéléré que sur la période quinquennale précédente 2007-2013
« En perspective, l’encours devrait s’établir en moyenne à 48,1% sur la période 2021-2024, à la faveur notamment de la maitrise accrue du déficit budgétaire et de l’amélioration de la stratégie d’endettement », confie M. Diouf.
Qui renchérit qu’en termes d’orientations l’Etat poursuivra les ressources concessionnelles mais on va noter quand même un recours sur le marché financier régional qui permet d’éviter le surendettement.
Ce qu’il faut préciser quant au financement, laisse-t-il entendre, c’est qu’aujourd’hui le déficit qui est noté dans la loi de finance du Sénégal tourne autour de 450 milliards. Et sur ce déficit, enchaîne le représentant également du Trésor public, avec le Fonds monétaire international (FMI), « on a conclu pour le dégonflement des comptes de dépôt d’un montants 121 milliards de francs Cfa ».
Si l’on ajoute à ce déficit le dégonflement de comptes de dépôt et le refinancement de la dette qui tourne autour de 624 milliards, on voit que le besoin global est autour de 1 195 milliards d’après le participant aux Rmtp organisées annuellement par l’Agence Umoa-Titres dirigée par Adrien Diouf. « Et pour financer ce déficit, on a un programme aujourd’hui de 490 milliards de francs Cfa qu’on va lever sur le marché financier régional », informe Aliou Diouf en conclusion.
Bassirou MBAYE
Selon M. Diouf qui représentait par ailleurs le Directeur de la dette publique Babacar Cissé, à cet effet, le déficit budgétaire global, prévu à 3,8% du PIB en 2019, devrait se stabiliser en moyenne à 3,0% sur la période 2020-2024.Il note dans la foulée qu’en ce qui concerne la dette publique, le taux d’endettement total devrait situer en moyenne à 48,8% dans la même période, soit en dessous du seuil de 70%.
Par ailleurs, souligne-t-il, le taux d’inflation serait maitrisé bien en deçà du seuil de 5% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale et que, s’agissant des financements auprès de la Banque centrale, le Sénégal ne pourra y recourir compte tenu de la réglementation en vigueur dans le cadre de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
En ce qui concerne les finances publiques, on note une bonne tenue des recettes, une certaine maîtrise des dépenses et un endettement prudent. Au-delà de cela, pour préserver le profil de viabilité de la dette, le Sénégal compte revenir sur le marché financier intérieur. D’après Aliou Diouf, en soutien aux investissements publics massifs entamés depuis 2014, la dette publique continue à progresser.
Toutefois, remarque-t-il, cette progression se fait à un rythme moyen moins accéléré que sur la période quinquennale précédente 2007-2013
« En perspective, l’encours devrait s’établir en moyenne à 48,1% sur la période 2021-2024, à la faveur notamment de la maitrise accrue du déficit budgétaire et de l’amélioration de la stratégie d’endettement », confie M. Diouf.
Qui renchérit qu’en termes d’orientations l’Etat poursuivra les ressources concessionnelles mais on va noter quand même un recours sur le marché financier régional qui permet d’éviter le surendettement.
Ce qu’il faut préciser quant au financement, laisse-t-il entendre, c’est qu’aujourd’hui le déficit qui est noté dans la loi de finance du Sénégal tourne autour de 450 milliards. Et sur ce déficit, enchaîne le représentant également du Trésor public, avec le Fonds monétaire international (FMI), « on a conclu pour le dégonflement des comptes de dépôt d’un montants 121 milliards de francs Cfa ».
Si l’on ajoute à ce déficit le dégonflement de comptes de dépôt et le refinancement de la dette qui tourne autour de 624 milliards, on voit que le besoin global est autour de 1 195 milliards d’après le participant aux Rmtp organisées annuellement par l’Agence Umoa-Titres dirigée par Adrien Diouf. « Et pour financer ce déficit, on a un programme aujourd’hui de 490 milliards de francs Cfa qu’on va lever sur le marché financier régional », informe Aliou Diouf en conclusion.
Bassirou MBAYE