
Face au contexte difficile décrit par le Fonds monétaire international à l’égard des pays africains, l’institution note que sur le plan budgétaire, dans la grande majorité des pays de la région, la marge de manœuvre est limitée pour contrer les facteurs de ralentissement de la croissance économique. Pour les pays exportateurs de pétrole, la baisse prononcée et apparemment durable des cours du pétrole rend inévitable un ajustement et, si un petit nombre d’entre eux disposaient d’une certaine marge de manœuvre pour recourir aux amortisseurs ou emprunter afin d’étaler l’ajustement dans le temps, cette marge d’action se rétrécit rapidement.
De même souligne le rapport, pour la plupart des autres pays, les politiques budgétaires doivent continuer de s’inscrire dans un cadre de dépenses à moyen terme tenant compte à la fois de l’impératif de viabilité de la dette et des besoins de développement. Sur le plan monétaire, là où les termes de l’échange se sont nettement détériorés et où le taux de change n’est pas rattaché à une autre monnaie, il est important de laisser la dépréciation du taux de change amortir les chocs. Même dans les pays qui ne sont pas fortement tributaires des exportations de produits de base et qui ont vu dernièrement leur monnaie subir des tensions, compte tenu de la puissance des forces mondiales à l’œuvre, toute action visant à résister à ces tensions risque d’engendrer une perte de précieuses réserves.
En conséquence, note les auteurs du rapport, les interventions devraient être limitées aux épisodes de mouvements désordonnés des taux de change. La politique monétaire ne devrait servir qu’à contrer les éventuels effets de second tour sur l’inflation de l’évolution du taux de change et des autres facteurs de hausse. Enfin, souligne le rapport, il convient de surveiller de près les risques que font peser sur le secteur financier la baisse des cours des produits de base, en particulier dans les pays exportateurs de pétrole, et la dépréciation de la monnaie.
Pathé TOURE
De même souligne le rapport, pour la plupart des autres pays, les politiques budgétaires doivent continuer de s’inscrire dans un cadre de dépenses à moyen terme tenant compte à la fois de l’impératif de viabilité de la dette et des besoins de développement. Sur le plan monétaire, là où les termes de l’échange se sont nettement détériorés et où le taux de change n’est pas rattaché à une autre monnaie, il est important de laisser la dépréciation du taux de change amortir les chocs. Même dans les pays qui ne sont pas fortement tributaires des exportations de produits de base et qui ont vu dernièrement leur monnaie subir des tensions, compte tenu de la puissance des forces mondiales à l’œuvre, toute action visant à résister à ces tensions risque d’engendrer une perte de précieuses réserves.
En conséquence, note les auteurs du rapport, les interventions devraient être limitées aux épisodes de mouvements désordonnés des taux de change. La politique monétaire ne devrait servir qu’à contrer les éventuels effets de second tour sur l’inflation de l’évolution du taux de change et des autres facteurs de hausse. Enfin, souligne le rapport, il convient de surveiller de près les risques que font peser sur le secteur financier la baisse des cours des produits de base, en particulier dans les pays exportateurs de pétrole, et la dépréciation de la monnaie.
Pathé TOURE