Les performances économiques générales de l’Afrique continuent de se redresser et la croissance du PIB devrait même atteindre 4,0 % en 2019 puis 4,1 % en 2020. Cette information est contenue dans le rapport 2019 des Perspectives économiques en Afrique. Cette publication de la Banque africaine de développement (Bad) a été lancée ce jeudi à Abidjan. Selon le document, pour que les résultats macroéconomiques et la situation de l’emploi s’améliorent, il faut que l’industrie se mue en moteur de croissance.
Selon le document, cette édition 2019, qui met l’accent sur la façon dont l’intégration régionale contribue à la prospérité économique de l’Afrique, souligne l’importance de l’intégration en matière de coopération commerciale et économique et de fourniture de biens publics régionaux.
L’édition 2019 du rapport est axée sur trois domaines. Il s’agit des performances et les perspectives macroéconomiques de l’Afrique ; l’emploi, la croissance et le dynamisme des entreprises ; et les mesures d’intégration en faveur de la prospérité économique de l’Afrique.
Présentant les grandes lignes du rapport, Hanan Morsy, la directrice du département de la prévision, des politiques macroéconomiques et de la recherche de la Banque, a tenu à souligner que, même s’il y a une hausse de la dette publique en Afrique, « il n’existe aucun risque systémique de crise de la dette ».
Au vu de la croissance de sa population active aujourd’hui, l’Afrique doit créer quelque 12 millions d’emplois nouveaux chaque année pour éviter que le chômage n’augmente. Ce « qui implique un effort d’industrialisation concerté s’appuyant sur l’avantage comparatif des pays », souligne le rapport.
« La croissance entraînée par le secteur manufacturier est celle qui a les plus fortes répercussions sur la création d’emplois », a indiqué Mme Morsy.
Au cœur même de l’intégration africaine, « une Afrique sans frontières constitue le fondement d’un marché continental compétitif et susceptible de devenir un centre d’affaires mondial », relève Perspectives économiques en Afrique 2019.
Ainsi est-il fait mention de l’Accord de libre-échange continental (Alec) signé en mars 2018 par 44 pays africains, qui offre des possibilités d’avancées substantielles à tous les pays du continent.
« Pour développer les chaînes d’approvisionnement transfrontalières, il est indispensable d’améliorer la gestion douanière et d’adopter des règles d’origine simples et transparentes », est-il également noté.
Concrètement, le rapport identifie cinq mesures en matière de politique commerciale, qui pourraient faire gagner à l’Afrique 4,5 % de son PIB, soit 134 milliards de dollars par an. Il s’agit d’éliminer tous les tarifs bilatéraux appliqués en Afrique ; de maintenir des règles d’origine simples, souples et transparentes ; de lever toutes les barrières non tarifaires portant sur la circulation des biens et des services ; de mettre en œuvre l’Accord sur la facilitation du commerce de l’Organisation mondiale du commerce, afin de réduire le temps de transit des marchandises lors du passage des frontières et le coût des transactions liées aux mesures non tarifaires et de négocier avec les autres pays en développement pour réduire de 50 % leurs
barrières tarifaires comme non tarifaires.
Adou FAYE
Selon le document, cette édition 2019, qui met l’accent sur la façon dont l’intégration régionale contribue à la prospérité économique de l’Afrique, souligne l’importance de l’intégration en matière de coopération commerciale et économique et de fourniture de biens publics régionaux.
L’édition 2019 du rapport est axée sur trois domaines. Il s’agit des performances et les perspectives macroéconomiques de l’Afrique ; l’emploi, la croissance et le dynamisme des entreprises ; et les mesures d’intégration en faveur de la prospérité économique de l’Afrique.
Présentant les grandes lignes du rapport, Hanan Morsy, la directrice du département de la prévision, des politiques macroéconomiques et de la recherche de la Banque, a tenu à souligner que, même s’il y a une hausse de la dette publique en Afrique, « il n’existe aucun risque systémique de crise de la dette ».
Au vu de la croissance de sa population active aujourd’hui, l’Afrique doit créer quelque 12 millions d’emplois nouveaux chaque année pour éviter que le chômage n’augmente. Ce « qui implique un effort d’industrialisation concerté s’appuyant sur l’avantage comparatif des pays », souligne le rapport.
« La croissance entraînée par le secteur manufacturier est celle qui a les plus fortes répercussions sur la création d’emplois », a indiqué Mme Morsy.
Au cœur même de l’intégration africaine, « une Afrique sans frontières constitue le fondement d’un marché continental compétitif et susceptible de devenir un centre d’affaires mondial », relève Perspectives économiques en Afrique 2019.
Ainsi est-il fait mention de l’Accord de libre-échange continental (Alec) signé en mars 2018 par 44 pays africains, qui offre des possibilités d’avancées substantielles à tous les pays du continent.
« Pour développer les chaînes d’approvisionnement transfrontalières, il est indispensable d’améliorer la gestion douanière et d’adopter des règles d’origine simples et transparentes », est-il également noté.
Concrètement, le rapport identifie cinq mesures en matière de politique commerciale, qui pourraient faire gagner à l’Afrique 4,5 % de son PIB, soit 134 milliards de dollars par an. Il s’agit d’éliminer tous les tarifs bilatéraux appliqués en Afrique ; de maintenir des règles d’origine simples, souples et transparentes ; de lever toutes les barrières non tarifaires portant sur la circulation des biens et des services ; de mettre en œuvre l’Accord sur la facilitation du commerce de l’Organisation mondiale du commerce, afin de réduire le temps de transit des marchandises lors du passage des frontières et le coût des transactions liées aux mesures non tarifaires et de négocier avec les autres pays en développement pour réduire de 50 % leurs
barrières tarifaires comme non tarifaires.
Adou FAYE