Petite enfance : La Banque mondiale et l’UNICEF demandent des investissements conséquents

Lundi 18 Avril 2016

Le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, et le Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake, ont aujourd’hui demandé aux dirigeants internationaux et nationaux de renforcer et d’accélérer les mesures et les investissements se rapportant aux programmes de nutrition et de développement de la petite enfance (DPE).


Dans un communiqué, les deux organisations ont annoncé la mise en place d’une nouvelle alliance qui vise à faire du DPE une priorité en matière de politique internationale, de programmation et de dépenses publiques afin de donner à tous les jeunes enfants un accès à des services de qualité capables d’améliorer leur santé, leur nutrition, leurs capacités d’acquisition et leur bien- être affectif. 
En effet, les progrès réalisés dans les neurosciences et les dernières études économiques montrent que les expériences vécues au cours de la petite enfance ont un impact profond sur le développement du cerveau et par conséquent sur l’acquisition, la santé et le revenu à l’âge adulte. Les enfants mal alimentés et mal accompagnés ainsi que ceux qui ne bénéficient pas d’une stimulation précoce ont une probabilité plus grande de moins bien apprendre à l’école et d’avoir un revenu plus faible à l’âge adulte.
 
Selon la même source, dans le monde, des millions d’enfants âgés de moins de cinq ans risquent de ne jamais atteindre leur plein potentiel de développement. Un enfant sur quatre âgé de moins de cinq ans (159 millions) est atteint de retard de croissance à cause d’une mauvaise nutrition, les chiffres étant substantiellement plus élevés dans certaines parties de l’Afrique et de l’Asie du Sud.
 
«Il est temps à présent de traiter le retard de croissance chez les enfants comme une situation d’urgence en matière de développement et d’économie», a fait savoir le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
«Ce que nous sommes en train d’apprendre sur l’ensemble des éléments qui affectent le développement du cerveau des enfants  – si leur corps est bien alimenté, si leur esprit est stimulé, s’ils sont protégés de la violence – est déjà en train de changer la façon dont nous pensons le développement de la petite enfance. Aujourd’hui, nous devons changer la façon dont nous agissons», soutient le Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake.
 
 
À travers cette nouvelle alliance, le Groupe de la Banque mondiale et l’UNICEF invitent les gouvernements, les partenaires de développement, la société civile, les fondations et le secteur privé à faire du développement de la petite enfance une priorité en matière de développement national et international.
 
Pathé TOURE
 
Bailleurs de fonds


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