Dans sa communication, il s’est posé la question de savoir ce que pèse le secteur des assurances dans le financement de notre économie, et comment intervient – il ?
Selon lui, si l’on prend en compte uniquement la contribution de l’assurance au Produit intérieur brut du Sénégal, je suis tenté de répondre que beaucoup de progrès restent encore à faire.
«En effet, cette contribution au PIB, qui mesure également le taux de pénétration de l’assurance, est à peine de 1,47% au Sénégal en 2021, contre une moyenne africaine de 2,70% et une moyenne mondiale de 7,00%. Il faut cependant souligner que depuis quelques années déjà, cette contribution du secteur au Pib est en constante progression ; elle était de 1,15% en 2017 », a révélé le patron des Finances.
Mamadou Moustapha Ba a ajouté que dans la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance communément appelée Cima, qui regroupe les pays de l’Uemoa et ceux de la zone Cemac d’Afrique centrale, ce taux de pénétration de l’assurance reste globalement faible, stagnant à 1% ces dernières années. Il a indiqué que ces chiffres corroborent cette réalité que la culture d’assurance resterait peu étendue en Afrique alors que les assurances ont atteint un niveau de maturité très élevé dans les pays développés.
«Au 31 décembre 2021, le stock des placements effectués par l’Assurance sénégalaise dans l’économie s’est établi à 443 milliards de FCFA, en progression de 1,8% par rapport à l’année 2020. Ces placements restent dominés par les dépôts bancaires (avec une part de 41,62%), les valeurs mobilières (25,59%), les titres de participation (12,74%) et l’immobilier (9,37%) », a révélé le ministre des Finances et du Budget.
S’agissant des obligations et valeurs d’Etat, des organismes internationaux et institutions financières, il a souligné que les investissements du secteur des assurances sont ainsi répartis : 63,93 milliards d’obligations de l’Etat du Sénégal, 30,51 Milliards d’obligations d’autres Etats de la zone Cima, 7,46 Milliards d’obligations des organismes.
Au titre de la participation à l’endettement de l’Etat, Mamadou Moustapha Ba a fait savoir que le montant des placements du secteur en 2021 ne représente que 0,6% du total de l’endettement et 2,39% de l’endettement intérieur de l’Etat.
Au-delà du taux de pénétration de l’assurance qui reste encore très limité, M. Ba affirme que cette relative faiblesse de l’investissement des assureurs dans l’économie nationale s’explique aussi par la faible expansion de l’assurance Vie, caractérisée par une présence sur des investissements de long terme, contrairement à l’Assurance non Vie dont les ressources collectées constituent des moyens de financement à court terme, avec une fréquence de décaissement très rapide pour couvrir les engagements souscrits.
«Avec 37% de parts de marché dans l’activité d’assurance nationale, l’assurance vie concentre cependant 63% des placements en 2021.
La capacité de financement de l’économie par le secteur sera donc d’autant plus importante que la branche de l’Assurance Vie, collecteur de ressources à long terme, sera développée à l’instar des marchés modernes. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Etat du Sénégal a consenti beaucoup d’efforts en termes d’incitations fiscales afin d’accompagner le développement de l’assurance vie et capter davantage d’épargne provenant de l’industrie des assurances », a précisé le ministre des Finances et du Budget.
Selon lui, si l’on prend en compte uniquement la contribution de l’assurance au Produit intérieur brut du Sénégal, je suis tenté de répondre que beaucoup de progrès restent encore à faire.
«En effet, cette contribution au PIB, qui mesure également le taux de pénétration de l’assurance, est à peine de 1,47% au Sénégal en 2021, contre une moyenne africaine de 2,70% et une moyenne mondiale de 7,00%. Il faut cependant souligner que depuis quelques années déjà, cette contribution du secteur au Pib est en constante progression ; elle était de 1,15% en 2017 », a révélé le patron des Finances.
Mamadou Moustapha Ba a ajouté que dans la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance communément appelée Cima, qui regroupe les pays de l’Uemoa et ceux de la zone Cemac d’Afrique centrale, ce taux de pénétration de l’assurance reste globalement faible, stagnant à 1% ces dernières années. Il a indiqué que ces chiffres corroborent cette réalité que la culture d’assurance resterait peu étendue en Afrique alors que les assurances ont atteint un niveau de maturité très élevé dans les pays développés.
«Au 31 décembre 2021, le stock des placements effectués par l’Assurance sénégalaise dans l’économie s’est établi à 443 milliards de FCFA, en progression de 1,8% par rapport à l’année 2020. Ces placements restent dominés par les dépôts bancaires (avec une part de 41,62%), les valeurs mobilières (25,59%), les titres de participation (12,74%) et l’immobilier (9,37%) », a révélé le ministre des Finances et du Budget.
S’agissant des obligations et valeurs d’Etat, des organismes internationaux et institutions financières, il a souligné que les investissements du secteur des assurances sont ainsi répartis : 63,93 milliards d’obligations de l’Etat du Sénégal, 30,51 Milliards d’obligations d’autres Etats de la zone Cima, 7,46 Milliards d’obligations des organismes.
Au titre de la participation à l’endettement de l’Etat, Mamadou Moustapha Ba a fait savoir que le montant des placements du secteur en 2021 ne représente que 0,6% du total de l’endettement et 2,39% de l’endettement intérieur de l’Etat.
Au-delà du taux de pénétration de l’assurance qui reste encore très limité, M. Ba affirme que cette relative faiblesse de l’investissement des assureurs dans l’économie nationale s’explique aussi par la faible expansion de l’assurance Vie, caractérisée par une présence sur des investissements de long terme, contrairement à l’Assurance non Vie dont les ressources collectées constituent des moyens de financement à court terme, avec une fréquence de décaissement très rapide pour couvrir les engagements souscrits.
«Avec 37% de parts de marché dans l’activité d’assurance nationale, l’assurance vie concentre cependant 63% des placements en 2021.
La capacité de financement de l’économie par le secteur sera donc d’autant plus importante que la branche de l’Assurance Vie, collecteur de ressources à long terme, sera développée à l’instar des marchés modernes. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Etat du Sénégal a consenti beaucoup d’efforts en termes d’incitations fiscales afin d’accompagner le développement de l’assurance vie et capter davantage d’épargne provenant de l’industrie des assurances », a précisé le ministre des Finances et du Budget.
Adou Faye