En effet, ces objectifs s’inscrivent dans le cadre du Plan Senegal Emergent, le PSE, qui fait du secteur privé un moteur pour l'amélioration de la productivité et de la compétitivité de l'économie, bref le moteur de la croissance économique. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant de voir le secteur du tourisme figurer en bonne place parmi les secteurs prioritaires identifiés par le PSE pour contribuer à la croissance économique, à la création d’emplois et aux exportations.
«En effet, le PSE envisage de transformer le Sénégal en hub touristique à travers le développement de nouveaux pôles intégrés et la requalification des sites existants, y compris la préservation du littoral. C’est un pari réaliste puisque, déjà, selon le Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme, le tourisme a contribué à plus de 10% du PIB du Sénégal et plus de 9% des emplois et des exportations en 2017. Globalement, le secteur encourage l’inclusion, puisque 21% salariés du secteur sont des jeunes et 70% sont de femmes», note-t-elle.
D’après Louise Cord, c’est pour accompagner cette vision que la Banque mondiale soutient le Projet de Développement du Tourisme et des Entreprises par lequel le Gouvernement appuie d’une part le développement du tourisme durable et, d’autre part, la création et la croissance des entreprises.
En effet, souligne-t-elle, malgré ses performances et sa contribution dans la formation du PIB, le secteur connait cependant des difficultés, notamment l’érosion côtière qui menace l’essentiel du littoral sénégalais, comme ici à Saly, station balnéaire historique du pays.
«Notre présence ici traduit notre contribution pour régénérer le site puisque nous marquons la pose de la première pierre des travaux financés par le PDTE qui visent à préserver les infrastructures hôtelières et à protéger les villages de pêcheurs de Saly des impacts de l'érosion côtière, avec l'installation d'épis et de brise-lames et le rechargement en sable des plages», dit-elle devant le chef de l’Etat.
A travers ces activités, poursuit-elle, ainsi que le renforcement des capacités du Ministère du Tourisme en matière de positionnement et de gestion de la destination, le projet vise à gagner 5 kilomètres de plages larges de 50 mètres, soit au total 25.000 mètres carrés et à accroitre l’investissement touristique privé dans la région de Saly d’au moins 2% d’ici la fin du projet. A ce titre, un projet de conseil à la facilitation de l’investissement privé et à la diversification de l’offre touristique est en cours de finalisation entre le Gouvernement sénégalais et nos collègues de IFC, le bras du Groupe de la Banque mondiale pour le secteur privé.
«Le PDTE va également appuyer la création et la croissance des micro, petites et moyennes entreprises dont nous reconnaissons l’importance économique puisqu’elles représentent la quasi-totalité des entreprises au Sénégal, d’après le dernier recensement des entreprises de 2017. C’est pourquoi nous avons appuyé le concours de plan d’affaires « Business Academy » qui a déjà primé 150 jeunes porteurs de projets qui bénéficient, en plus d’un financement, d’un accompagnement personnalisé pour permettre la formalisation de leurs jeunes entreprises qui, pour les deux tiers, sont localisées hors de la région de Dakar», informe Louise Cord.
Selon elle, le concours vise à primer au total 500 lauréats d’ici la fin du projet, contribuant à la création d’entreprises et d’emplois des jeunes en particulier. Par ailleurs, un Fonds à Frais Partagés sera également lancé pour aider les PME, notamment dans le secteur du tourisme, à accroitre leurs exportations et faciliter leur accès aux marchés internationaux.
«Enfin, reconnaissant l’importance d’avoir un climat des affaires favorable et une croissance plus équilibrée, le PDTE vise à mettre en place des Plateformes de l’Investissement (PLI) en-dehors de Dakar, à commencer par Saint Louis, Saly et Ziguinchor, pour décentraliser les services à destination des entreprises et améliorer l’environnement local des affaires», note-t-elle.
Dans son intervention, Louise Cord a exprimé la reconnaissance du Groupe de la Banque mondiale à l’égard de tous ceux qui continuent d’œuvrer à la réussite de ce projet, en particulier l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands travaux, l’APIX, le Ministère du Tourisme et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Entreprises, l’ADPME.
«Pour que le Sénégal devienne une destination touristique de référence, le PSE reconnait la nécessité de développer de nouveaux pôles et de diversifier l’offre touristique au-delà du tourisme balnéaire, en développant l’écotourisme et le tourisme culturel, notamment. En effet, en plus de sa Teranga légendaire, de ses plages et du soleil qui brille quasiment toute l’année, le Sénégal est une destination riche en atouts naturels et culturels, qui mériteraient d’être mis plus en valeur, pour s’adapter aux nouvelles tendances du tourisme mondial», indique-t-elle.
Pathé TOURE
«En effet, le PSE envisage de transformer le Sénégal en hub touristique à travers le développement de nouveaux pôles intégrés et la requalification des sites existants, y compris la préservation du littoral. C’est un pari réaliste puisque, déjà, selon le Conseil Mondial du Voyage et du Tourisme, le tourisme a contribué à plus de 10% du PIB du Sénégal et plus de 9% des emplois et des exportations en 2017. Globalement, le secteur encourage l’inclusion, puisque 21% salariés du secteur sont des jeunes et 70% sont de femmes», note-t-elle.
D’après Louise Cord, c’est pour accompagner cette vision que la Banque mondiale soutient le Projet de Développement du Tourisme et des Entreprises par lequel le Gouvernement appuie d’une part le développement du tourisme durable et, d’autre part, la création et la croissance des entreprises.
En effet, souligne-t-elle, malgré ses performances et sa contribution dans la formation du PIB, le secteur connait cependant des difficultés, notamment l’érosion côtière qui menace l’essentiel du littoral sénégalais, comme ici à Saly, station balnéaire historique du pays.
«Notre présence ici traduit notre contribution pour régénérer le site puisque nous marquons la pose de la première pierre des travaux financés par le PDTE qui visent à préserver les infrastructures hôtelières et à protéger les villages de pêcheurs de Saly des impacts de l'érosion côtière, avec l'installation d'épis et de brise-lames et le rechargement en sable des plages», dit-elle devant le chef de l’Etat.
A travers ces activités, poursuit-elle, ainsi que le renforcement des capacités du Ministère du Tourisme en matière de positionnement et de gestion de la destination, le projet vise à gagner 5 kilomètres de plages larges de 50 mètres, soit au total 25.000 mètres carrés et à accroitre l’investissement touristique privé dans la région de Saly d’au moins 2% d’ici la fin du projet. A ce titre, un projet de conseil à la facilitation de l’investissement privé et à la diversification de l’offre touristique est en cours de finalisation entre le Gouvernement sénégalais et nos collègues de IFC, le bras du Groupe de la Banque mondiale pour le secteur privé.
«Le PDTE va également appuyer la création et la croissance des micro, petites et moyennes entreprises dont nous reconnaissons l’importance économique puisqu’elles représentent la quasi-totalité des entreprises au Sénégal, d’après le dernier recensement des entreprises de 2017. C’est pourquoi nous avons appuyé le concours de plan d’affaires « Business Academy » qui a déjà primé 150 jeunes porteurs de projets qui bénéficient, en plus d’un financement, d’un accompagnement personnalisé pour permettre la formalisation de leurs jeunes entreprises qui, pour les deux tiers, sont localisées hors de la région de Dakar», informe Louise Cord.
Selon elle, le concours vise à primer au total 500 lauréats d’ici la fin du projet, contribuant à la création d’entreprises et d’emplois des jeunes en particulier. Par ailleurs, un Fonds à Frais Partagés sera également lancé pour aider les PME, notamment dans le secteur du tourisme, à accroitre leurs exportations et faciliter leur accès aux marchés internationaux.
«Enfin, reconnaissant l’importance d’avoir un climat des affaires favorable et une croissance plus équilibrée, le PDTE vise à mettre en place des Plateformes de l’Investissement (PLI) en-dehors de Dakar, à commencer par Saint Louis, Saly et Ziguinchor, pour décentraliser les services à destination des entreprises et améliorer l’environnement local des affaires», note-t-elle.
Dans son intervention, Louise Cord a exprimé la reconnaissance du Groupe de la Banque mondiale à l’égard de tous ceux qui continuent d’œuvrer à la réussite de ce projet, en particulier l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands travaux, l’APIX, le Ministère du Tourisme et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Entreprises, l’ADPME.
«Pour que le Sénégal devienne une destination touristique de référence, le PSE reconnait la nécessité de développer de nouveaux pôles et de diversifier l’offre touristique au-delà du tourisme balnéaire, en développant l’écotourisme et le tourisme culturel, notamment. En effet, en plus de sa Teranga légendaire, de ses plages et du soleil qui brille quasiment toute l’année, le Sénégal est une destination riche en atouts naturels et culturels, qui mériteraient d’être mis plus en valeur, pour s’adapter aux nouvelles tendances du tourisme mondial», indique-t-elle.
Pathé TOURE