« Or l’Etat n’a pas voulu faire supporter au contribuable le coût de la récession, en augmentant les impôts. Au contraire, le Gouvernement considère qu’un taux marginal effectif d’imposition raisonnable
constitue l’un des facteurs-clés de la relance économique », explique-t-on.
Il préfère donc assumer une baisse des recettes fiscales, qui sera absorbée de deux manières : la hausse du déficit d’une part ; - la rationalisation voire la suppression de dépenses courantes et de projets d’appuis institutionnels au contenu pauvre en Formation brute de capital fixe (Fbcf) pour permettre de dégager des marges budgétaires au profit de l’investissement public national, d’autre part. D’autant plus que la Stratégie de recettes à moyen terme (Srmt) mise en œuvre depuis le 1er janvier 2020, s’inscrit dans le temps long et exige une patience stratégique.
«Le constat avait été fait d’un déséquilibre structurel dans la répartition de la charge fiscale entre les contribuables : trop peu paient pour tout le monde.
A la source de cette anomalie, qui constitue une atteinte au contrat social et menace à terme le vivre-ensemble : des facteurs historiques, sociologiques, économiques, politiques et juridiques dont certains sont antérieurs à l’indépendance du Sénégal », détaille le ministère des Finances et du Budget.
En 2021 donc, les administrations fiscale et douanière vont concentrer leurs efforts sur leur modernisation interne, grâce notamment à une utilisation accrue des technologies numériques afin d’améliorer la maîtrise de l’assiette ; la lutte contre les fraudes fiscale et douanière ; - le renforcement de la formation des effectifs ; l’encouragement au civisme fiscal ; - l’instauration d’une nouvelle culture de dialogue avec les contribuables, visant à développer l’appétence des citoyens pour le recouvrement des impôts et taxes, en leur faisant comprendre qu’il s’agit de leur propre argent et qu’ils ont intérêt à l’augmenter, le sécuriser, le fructifier.
Adou FAYE
constitue l’un des facteurs-clés de la relance économique », explique-t-on.
Il préfère donc assumer une baisse des recettes fiscales, qui sera absorbée de deux manières : la hausse du déficit d’une part ; - la rationalisation voire la suppression de dépenses courantes et de projets d’appuis institutionnels au contenu pauvre en Formation brute de capital fixe (Fbcf) pour permettre de dégager des marges budgétaires au profit de l’investissement public national, d’autre part. D’autant plus que la Stratégie de recettes à moyen terme (Srmt) mise en œuvre depuis le 1er janvier 2020, s’inscrit dans le temps long et exige une patience stratégique.
«Le constat avait été fait d’un déséquilibre structurel dans la répartition de la charge fiscale entre les contribuables : trop peu paient pour tout le monde.
A la source de cette anomalie, qui constitue une atteinte au contrat social et menace à terme le vivre-ensemble : des facteurs historiques, sociologiques, économiques, politiques et juridiques dont certains sont antérieurs à l’indépendance du Sénégal », détaille le ministère des Finances et du Budget.
En 2021 donc, les administrations fiscale et douanière vont concentrer leurs efforts sur leur modernisation interne, grâce notamment à une utilisation accrue des technologies numériques afin d’améliorer la maîtrise de l’assiette ; la lutte contre les fraudes fiscale et douanière ; - le renforcement de la formation des effectifs ; l’encouragement au civisme fiscal ; - l’instauration d’une nouvelle culture de dialogue avec les contribuables, visant à développer l’appétence des citoyens pour le recouvrement des impôts et taxes, en leur faisant comprendre qu’il s’agit de leur propre argent et qu’ils ont intérêt à l’augmenter, le sécuriser, le fructifier.
Adou FAYE