Le Lancement de la portabilité en grande pompe par l’Autorité de Régulation et des Postes (ARTP) n’emballe nullement l'Association des Utilisateurs des TIC au Sénégal (ASUTIC). Ces consuméristes dénoncent ce qu’ils considèrent comme une voie détourner pour augmenter insidieusement le coût des appels téléphoniques au Sénégal
A la vérité, l’ASUTIC constate que la portabilité aurait pu avoir des chances de succès si dans la mise en œuvre, l’ARTP avait exigé des opérateurs un dispositif de signal sonore permettant d’identifier chaque opérateur pour une transparence des tarifs. Car avec la portabilité, sans un signal sonore pour chaque opérateur, les tarifs appliqués pour un appel ne peuvent être connus à l'avance.
Selon l’ASUTIC, lorsque quelqu'un téléphone de son portable vers un autre appareil mobile, il lui est impossible de savoir s'il appelle sur un numéro dans le même réseau ou dans un autre du fait que l'appelé peut avoir transféré son numéro de l'opérateur d'origine, généralement identifiable par le préfixe, vers un autre fournisseur. Par conséquent, l'utilisateur est désarmé. Parce qu’il ignore donc s'il devra payer le tarif avantageux d'une communication sur son réseau, ou celui plus élevé, d'une communication sur un autre réseau.
«Actuellement le système de portabilité mis en place au Sénégal, ne permet pas à l’utilisateur de savoir sur quel réseau il appelle», dénonce l’association. D’ailleurs, l’opérateur Orange a si bien compris les failles du service de portabilité au Sénégal qu’il a augmenté son tarif de communication nationale deux jours avant le lancement officiel de la portabilité.
Au regard de tout, l'Association des Utilisateurs des TIC au Sénégal (ASUTIC), exige de l’ARTP la suspension du service de portabilité tant que les opérateurs n’auront pas mis en place un signal de transparence, une tonalité activée avertissant l'utilisateur que sa communication est dirigée vers un autre réseau avant qu'elle ne se réalise. De même, ils invitent les utilisateurs de la téléphonie mobile au Sénégal à ne pas utiliser le service de portabilité car ils paieront plus chers leurs appels téléphoniques.
Pathé TOURE
A la vérité, l’ASUTIC constate que la portabilité aurait pu avoir des chances de succès si dans la mise en œuvre, l’ARTP avait exigé des opérateurs un dispositif de signal sonore permettant d’identifier chaque opérateur pour une transparence des tarifs. Car avec la portabilité, sans un signal sonore pour chaque opérateur, les tarifs appliqués pour un appel ne peuvent être connus à l'avance.
Selon l’ASUTIC, lorsque quelqu'un téléphone de son portable vers un autre appareil mobile, il lui est impossible de savoir s'il appelle sur un numéro dans le même réseau ou dans un autre du fait que l'appelé peut avoir transféré son numéro de l'opérateur d'origine, généralement identifiable par le préfixe, vers un autre fournisseur. Par conséquent, l'utilisateur est désarmé. Parce qu’il ignore donc s'il devra payer le tarif avantageux d'une communication sur son réseau, ou celui plus élevé, d'une communication sur un autre réseau.
«Actuellement le système de portabilité mis en place au Sénégal, ne permet pas à l’utilisateur de savoir sur quel réseau il appelle», dénonce l’association. D’ailleurs, l’opérateur Orange a si bien compris les failles du service de portabilité au Sénégal qu’il a augmenté son tarif de communication nationale deux jours avant le lancement officiel de la portabilité.
Au regard de tout, l'Association des Utilisateurs des TIC au Sénégal (ASUTIC), exige de l’ARTP la suspension du service de portabilité tant que les opérateurs n’auront pas mis en place un signal de transparence, une tonalité activée avertissant l'utilisateur que sa communication est dirigée vers un autre réseau avant qu'elle ne se réalise. De même, ils invitent les utilisateurs de la téléphonie mobile au Sénégal à ne pas utiliser le service de portabilité car ils paieront plus chers leurs appels téléphoniques.
Pathé TOURE