« Ni moi, ni mon équipe ne sommes ici pour négocier les conditions d’un prêt... vu la détermination et la résilience dont font preuve la présidence et son équipe, je ne vois pas pourquoi il y aurait besoin d’un programme d’aide du FMI », a déclaré Mme Lagarde à sa sortie d'audience avec le président Muhamadu Buhari.
Un peu après, sur son compte Twitter, la directrice générale du FMI commentant ses échanges avec le président nigérian, a dit: « Je viens de rencontrer le président Buhari du Nigéria. Je suis impressionnée par la réponse de son gouvernement, face aux défis liés à la baisse continue des prix du pétrole ».
Pourtant la directrice générale du FMI ne peut s'être déplacée pour le plaisir. La situation économique nigériane préoccupe les investisseurs ainsi que ses pays voisins de la CEDEAO.
Alors qu'il présentait le budget du pays pour l'année 2016, le président Buhari a annoncé qu’il fallait s’attendre à un déficit budgétaire de 2,3 trillions de nairas (11,5 milliards $). Un gap qu’il compte financer avec des emprunts respectifs de 4,8 milliards $ auprès des banques locales et de 4,7 milliards $ sur le marché international des capitaux. Le président Buhari a aussi laissé entrevoir la possibilité d’introduire une certaine flexibilité dans la gestion du naira, la monnaie nigériane.
La directrice du FMI qui s'est refusé, face à la presse, à commenter ce budget, poursuivra ses consultations dans le pays. Des rencontres sont prévues avec le secteur privé et les responsables de la banque centrale nigériane. Par ailleurs, une équipe du FMI est annoncée au Nigéria la semaine prochaine. Il sera question pour elle « d'évaluer notamment si la dette de ce pays est viable, si les taux d’emprunt sont raisonnables, et ce qui doit être mis en place pour permettre de relever les défis à venir » a révélé Mme Lagarde.
Ecofin
Un peu après, sur son compte Twitter, la directrice générale du FMI commentant ses échanges avec le président nigérian, a dit: « Je viens de rencontrer le président Buhari du Nigéria. Je suis impressionnée par la réponse de son gouvernement, face aux défis liés à la baisse continue des prix du pétrole ».
Pourtant la directrice générale du FMI ne peut s'être déplacée pour le plaisir. La situation économique nigériane préoccupe les investisseurs ainsi que ses pays voisins de la CEDEAO.
Alors qu'il présentait le budget du pays pour l'année 2016, le président Buhari a annoncé qu’il fallait s’attendre à un déficit budgétaire de 2,3 trillions de nairas (11,5 milliards $). Un gap qu’il compte financer avec des emprunts respectifs de 4,8 milliards $ auprès des banques locales et de 4,7 milliards $ sur le marché international des capitaux. Le président Buhari a aussi laissé entrevoir la possibilité d’introduire une certaine flexibilité dans la gestion du naira, la monnaie nigériane.
La directrice du FMI qui s'est refusé, face à la presse, à commenter ce budget, poursuivra ses consultations dans le pays. Des rencontres sont prévues avec le secteur privé et les responsables de la banque centrale nigériane. Par ailleurs, une équipe du FMI est annoncée au Nigéria la semaine prochaine. Il sera question pour elle « d'évaluer notamment si la dette de ce pays est viable, si les taux d’emprunt sont raisonnables, et ce qui doit être mis en place pour permettre de relever les défis à venir » a révélé Mme Lagarde.
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