Un dialogue multi-acteurs à l’initiative du Centre pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (CACID), s’est ouvert ce mercredi dans la Capitale sénégalaise. L’objectif est « de faire en sorte que l’Afrique puisse parler d’une voix lors de cette importante conférence », a soutenu Cheikh Tidiane Dièye, représentant de Enda/CACID Sénégal.
Selon lui, il s'agit « de mieux outiller les négociateurs africains sur les principaux dossiers qui interpellent le commerce international, à l'aune des priorités du continent africain ». L’ambition est de faire du commerce « le principal instrument de croissance économique et de développement de l’Afrique », mais aussi « un bon facteur de transformation structurel du continent », indique Cheikh Tidiane Dièye. Il révèle que « sur 10 pays qui ont fait le meilleur taux de croissance, les 7 sont des pays africains ». En plus, « l’Afrique a le plus grand nombre de pays membres de l’OMC », affirme M. Dièye. C’est dire que « l’Afrique est bien intégrée dans le commerce mondial », souligne-t-il. « Le problème c’est qu’elle est mal intégrée », estime le représentant d’Enda/CACID Sénégal. D’après ce dernier, « elle est intégrée dans le commerce mondial à partir des produits de base et des matières premiers ». « C’est ce qui fait qu’elle occupe une très faible part dans les chaînes de valeurs mondiales », selon Cheikh Tidiane Dièye. C’est pourquoi, « nous avons voulu compter sur l’expertise du continent pour mettre en place des politiques économiques et sociales, c’est tout le sens de ce dialogue », indique-t-il. « Nous voulons informer l’ensemble des acteurs et parler d’une seule voix à Bali pour faire en sorte que les intérêts de nos pays africains soient préservés » a-t-il ajouté.
Venu prendre part à la cérémonie d’ouverture, le ministre du Commerce, de l’Entreprenariat et du Secteur Informel Alioune Sarr soutient que « l’Afrique constitue un immense marché en pleine croissance ». Pour autant qu’elle représente 2,5% des échanges mondiaux, avec un PIB qui a dépassé le seuil symbolique des 1.000 dollars par habitant. C’est dire que « le contient est aujourd’hui reconnu, sans conteste, comme le prochain pôle mondial potentiel de croissance », soutient Alioune Sarr. Ainsi, les pays africains doivent mettre à profit cet intérêt manifesté par la communauté internationale pour réaliser « une transformation structurelle à large assise, fondée sur les besoins et priorités des Africains », décrit le ministre du Commerce, de l’Entreprenariat et du Secteur Informel. « Ils doivent prendre des engagements compatibles avec les préoccupations de développement de nos populations » a-t-il ajouté.
Ainsi, au sortir de cette rencontre de deux jours, des recommandations concrètes seront formulées et aideront les pays africains à harmoniser leurs positions, afin de permettre à l’Afrique de constituer une force de négociation lors de la prochaine conférence ministérielle de Bali.
Amy Diallo
Selon lui, il s'agit « de mieux outiller les négociateurs africains sur les principaux dossiers qui interpellent le commerce international, à l'aune des priorités du continent africain ». L’ambition est de faire du commerce « le principal instrument de croissance économique et de développement de l’Afrique », mais aussi « un bon facteur de transformation structurel du continent », indique Cheikh Tidiane Dièye. Il révèle que « sur 10 pays qui ont fait le meilleur taux de croissance, les 7 sont des pays africains ». En plus, « l’Afrique a le plus grand nombre de pays membres de l’OMC », affirme M. Dièye. C’est dire que « l’Afrique est bien intégrée dans le commerce mondial », souligne-t-il. « Le problème c’est qu’elle est mal intégrée », estime le représentant d’Enda/CACID Sénégal. D’après ce dernier, « elle est intégrée dans le commerce mondial à partir des produits de base et des matières premiers ». « C’est ce qui fait qu’elle occupe une très faible part dans les chaînes de valeurs mondiales », selon Cheikh Tidiane Dièye. C’est pourquoi, « nous avons voulu compter sur l’expertise du continent pour mettre en place des politiques économiques et sociales, c’est tout le sens de ce dialogue », indique-t-il. « Nous voulons informer l’ensemble des acteurs et parler d’une seule voix à Bali pour faire en sorte que les intérêts de nos pays africains soient préservés » a-t-il ajouté.
Venu prendre part à la cérémonie d’ouverture, le ministre du Commerce, de l’Entreprenariat et du Secteur Informel Alioune Sarr soutient que « l’Afrique constitue un immense marché en pleine croissance ». Pour autant qu’elle représente 2,5% des échanges mondiaux, avec un PIB qui a dépassé le seuil symbolique des 1.000 dollars par habitant. C’est dire que « le contient est aujourd’hui reconnu, sans conteste, comme le prochain pôle mondial potentiel de croissance », soutient Alioune Sarr. Ainsi, les pays africains doivent mettre à profit cet intérêt manifesté par la communauté internationale pour réaliser « une transformation structurelle à large assise, fondée sur les besoins et priorités des Africains », décrit le ministre du Commerce, de l’Entreprenariat et du Secteur Informel. « Ils doivent prendre des engagements compatibles avec les préoccupations de développement de nos populations » a-t-il ajouté.
Ainsi, au sortir de cette rencontre de deux jours, des recommandations concrètes seront formulées et aideront les pays africains à harmoniser leurs positions, afin de permettre à l’Afrique de constituer une force de négociation lors de la prochaine conférence ministérielle de Bali.
Amy Diallo