Présentation du référentiel Sénégal 2050 : Le président de la République parle de réponse innovante aux défis de la transformation systémique du pays

Mardi 15 Octobre 2024

«La Vision Sénégal 2050 : Agenda national de Transformation », a été présenté le 14 octobre 2024 à Diamniadio devant le président de la République, le gouvernement, des partenaires techniques et financiers.


Selon Bassirou Diomaye Diakhar Faye, cette vision révèle donc assurément la dynamique d’un Pacte national pour bâtir un Sénégal souverain, juste, et prospère. Il a affirmé que ce document traduit en profondeur notre ambition de dépasser les clivages et les défis et de réviser totalement les schémas classiques du passé, qui entrainent une stagnation économique et une régression sociale inacceptable, entretenues par une gouvernance de confort vigoureusement indexée, et fortement rejetée par les populations déterminées à changer inéluctablement leur sort.
 
 «Avec le référentiel présenté et déployé, nous devons consolider durablement une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être de chaque sénégalaise et de chaque sénégalais. Toutefois, nous prenons date à partir d’un héritage lourd, marqué par une situation économique, budgétaire, financière et sociale extrêmement difficile et complexe, qui trouve des explications dans la mauvaise direction empruntée par notre pays, dès les premières années de nos indépendances », a déclaré le chef de l’Etat.
 
Il a souligné que notre économie, extravertie, a été neutralisée par un modèle d’exploitation de matières premières, sans valorisation ni transformation locale notables, laissant notre secteur privé national trop faible, une industrie en miniature et nos jeunes talents en quête d’opportunités, « désespérés », souvent poussés à chercher un avenir ailleurs. Ces choix, soutient le président Faye, généralement imposés, ont non seulement limité notre potentiel de développement, mais ils aussi ont peu à peu dépossédé le pays de la maitrise de son destin.
 
«Je ne saurais m’étendre outre mesure sur ce diagnostic, inquiétant à première vue, mais qui ne doit pas nous décourager, ni nous étouffer ou nous figer. Car la force d’un pouvoir, c’est sa capacité à agir, à fixer un cap stratégique, mais également à trouver, dans le temps, dans l’espace et selon les circonstances, les solutions les meilleures et les moins coûteuses pour répondre aux défis présents et futurs, ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations », a ajouté le président de la République.
 
Selon lui, c’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre Nation.
 
«C’est tout le sens et la pertinence de la vision Sénégal 2050. Cette nouvelle Stratégie nationale de Développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée. Cette feuille de route pour les 25 prochaines années, qui fait l’objet d’un partage aujourd’hui, est le fruit d’une réflexion collective, et déclinée en stratégies quinquennales et décennales. Elle permettra d’ajuster et d’optimiser nos actions et efforts en temps réel », a expliqué Bassirou Diomaye Faye.
 
Redressement du pays
Il a fait savoir que cet agenda de transformation, qui (va) précise (r) dans ses déclinaisons temporelles le chiffrage des programmes et projets, symbolise le redressement du pays et l’accélération de son développement endogène et durable, porté par des territoires attractifs et compétitifs car accompagnés par l’Etat selon le principe de subsidiarité. Cet agenda d’espoir et de mobilisation, note le président Faye,  ne se limite pas à des mesures économiques.
 
Il illustre, surtout, notre volonté de renforcer la cohésion nationale, de réduire les inégalités et de garantir à chaque citoyen une place dans le Sénégal du futur qui se dessine et que nous bâtissons avec détermination.
 
 Il s’agit, a-t-il dit, d’un projet collectif, au-delà des clivages politiques, qui appelle l’engagement de chaque sénégalaise et de chaque sénégalais. C’est pourquoi, il se dit attaché en particulier à son appropriation, son enrichissement et à sa vulgarisation par une communication adaptée, auprès de toutes les forces vives de la nation. «L’Agenda 2050 s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures. C’est une vision pour un Sénégal qui n’aspire pas seulement à participer au monde de demain, mais à y jouer un rôle majeur, à être un acteur de premier plan dans la sous-région, un modèle de développement pour l’Afrique », a indiqué le président de la République.
 
Il a confié que notre souveraineté ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, monétaire, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle. Le chef de l’Etat a  relevé que le chemin que nous empruntons est exigeant, mais il est le seul à même de garantir notre succès durable. Pour lui, les citoyens doivent être exigeants envers les gouvernants. Mais chaque citoyen doit aussi être exigeant avec soi-même dans son apport personnel dans l’œuvre de construction nationale. 
 Adou Faye 
Actu-Economie


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