« Les mers en Afrique de l’Ouest constituent un trésor que nous devons protéger. Partout dans le monde, les mers se vident et, en raison de la pêche illégale et de la surpêche, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des acteurs sont menacés », a déclaré Dr Aliou Ba, responsable de la campagne «Océans » de Greenpeace Afrique.
Selon un communiqué de presse, chaque année, plus d’un demi-million de tonnes de poissons est pêché dans les eaux d’Afrique de l’Ouest pour être ensuite transformés en farine et en huile de poisson dans l’unique but de nourrir les poissons d’élevage, le bétail et les animaux domestiques en Asie et en Europe, selon un précédent rapport de Greenpeace Afrique et Changing Markets.
Greenpeace Afrique suggère fortement aux autorités gouvernementales du Sénégal de procéder au gel de nouvelles autorisations d'implantation d'usines de farine de poisson comme stipulé dans les recommandations des concertations nationales sur les usines de farine et d'huile de poisson tenues le 24 Octobre 2019. Greenpeace demande également la fermeture des usines utilisant du poisson frais, propre à la consommation humaine.
«Ce stock de poisson frais pourrait créer des emplois et nourrir les populations issues de ma communauté, et celles d’autres en Afrique de l’Ouest. Mais au lieu de cela, il sera utilisé pour nourrir les poissons d’élevage et les animaux en Europe ou en Asie. Il faut que cela cesse ! », estime Fatou Samba, présidente de l’association des femmes transformatrices de produits halieutiques de Xelcom (Bargny - Sénégal).
À l’occasion de la journée mondiale de la pêche, Greenpeace Afrique demande la signature du décret de reconnaissance du métier des femmes transformatrices par l’Etat du Sénégal ; l’arrêt des usines utilisant du poisson frais pour produire de la farine et de l’huile ; plus de transparence dans la gouvernance du secteur de la pêche, à commencer par la publication de la liste des navires de pêche industrielle autorisés au Sénégal et une gestion efficace et durable des stocks de poissons partagés par les pays côtiers en Afrique de l’Ouest.
Adou FAYE
Selon un communiqué de presse, chaque année, plus d’un demi-million de tonnes de poissons est pêché dans les eaux d’Afrique de l’Ouest pour être ensuite transformés en farine et en huile de poisson dans l’unique but de nourrir les poissons d’élevage, le bétail et les animaux domestiques en Asie et en Europe, selon un précédent rapport de Greenpeace Afrique et Changing Markets.
Greenpeace Afrique suggère fortement aux autorités gouvernementales du Sénégal de procéder au gel de nouvelles autorisations d'implantation d'usines de farine de poisson comme stipulé dans les recommandations des concertations nationales sur les usines de farine et d'huile de poisson tenues le 24 Octobre 2019. Greenpeace demande également la fermeture des usines utilisant du poisson frais, propre à la consommation humaine.
«Ce stock de poisson frais pourrait créer des emplois et nourrir les populations issues de ma communauté, et celles d’autres en Afrique de l’Ouest. Mais au lieu de cela, il sera utilisé pour nourrir les poissons d’élevage et les animaux en Europe ou en Asie. Il faut que cela cesse ! », estime Fatou Samba, présidente de l’association des femmes transformatrices de produits halieutiques de Xelcom (Bargny - Sénégal).
À l’occasion de la journée mondiale de la pêche, Greenpeace Afrique demande la signature du décret de reconnaissance du métier des femmes transformatrices par l’Etat du Sénégal ; l’arrêt des usines utilisant du poisson frais pour produire de la farine et de l’huile ; plus de transparence dans la gouvernance du secteur de la pêche, à commencer par la publication de la liste des navires de pêche industrielle autorisés au Sénégal et une gestion efficace et durable des stocks de poissons partagés par les pays côtiers en Afrique de l’Ouest.
Adou FAYE