De même, les recettes budgétaires se répartissent en recettes fiscales et en recettes non fiscales pour des montants respectifs de 2145,8 milliards et 149,1 milliards (dont 30 milliards portant sur une licence 4G sur les télécommunications).
Les recettes totales sont projetées en hausse de 9,4%, passant de 2377 milliards en 2017 à 2598,9 milliards en 2018. Elles sont composées de recettes budgétaires pour 2294,9 milliards, de ressources du FSE pour 30 milliards et de dons pour un montant de 274 milliards.
La hausse des recettes serait tirée d’une part, par l’accroissement des " impôts sur le revenus, les bénéfices et gains en capital " (+15,9%), les impôts sur les biens et services (+9 ,6%) et les " ’impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales " (+12,3%), et d’autre part, par l’impact des nouvelles taxes en 2018 instaurées pour conforter la collecte de recettes.
La gestion budgétaire en 2018 s’est déjà inscrite dans la poursuite des orientations déclinées dans le programme économique et financier appuyé par l’instrument de soutien à la politique économique.
Toutefois, ajoute la même source, l’exécution budgétaire au cours des premiers mois de 2018 est marquée par une modification du contexte budgétaire caractérisé notamment par une remontée significative des cours du baril, un retard dans l’application des mesures à incidence fiscale, l’augmentation des charges d’intérêt sur la dette suite à l’émission d’eurobonds ainsi que la pression accrue sur la masse salariale. En conséquence, le déficit budgétaire devrait se creuser temporairement, passant de 362,2 milliards (2,9% du PIB) en 2017 à 475,7 milliards projetés en 2018 (soit 3,5% du PIB).
Pathé TOURE
Les recettes totales sont projetées en hausse de 9,4%, passant de 2377 milliards en 2017 à 2598,9 milliards en 2018. Elles sont composées de recettes budgétaires pour 2294,9 milliards, de ressources du FSE pour 30 milliards et de dons pour un montant de 274 milliards.
La hausse des recettes serait tirée d’une part, par l’accroissement des " impôts sur le revenus, les bénéfices et gains en capital " (+15,9%), les impôts sur les biens et services (+9 ,6%) et les " ’impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales " (+12,3%), et d’autre part, par l’impact des nouvelles taxes en 2018 instaurées pour conforter la collecte de recettes.
La gestion budgétaire en 2018 s’est déjà inscrite dans la poursuite des orientations déclinées dans le programme économique et financier appuyé par l’instrument de soutien à la politique économique.
Toutefois, ajoute la même source, l’exécution budgétaire au cours des premiers mois de 2018 est marquée par une modification du contexte budgétaire caractérisé notamment par une remontée significative des cours du baril, un retard dans l’application des mesures à incidence fiscale, l’augmentation des charges d’intérêt sur la dette suite à l’émission d’eurobonds ainsi que la pression accrue sur la masse salariale. En conséquence, le déficit budgétaire devrait se creuser temporairement, passant de 362,2 milliards (2,9% du PIB) en 2017 à 475,7 milliards projetés en 2018 (soit 3,5% du PIB).
Pathé TOURE