Selon la Bceao qui donne l’information, cette évolution a été principalement imprimée par l’accroissement des prix des produits alimentaires, dont la contribution à l'inflation totale s’est élevée à +2,7 points de pourcentage contre +1,6 point de pourcentage un an plus tôt.
La Bceao ajoute que le renchérissement des produits alimentaires s’explique essentiellement par la baisse de la production céréalière de la campagne 2021/2022 dans l’Union, dans un contexte d’exacerbation des difficultés d’approvisionnement des marchés, en raison principalement des incidences des crises sanitaire et sécuritaire.
Ces tensions inflationnistes sont également alimentées par l’accroissement des flux transfrontaliers sortant de produits vivriers en direction des autres pays de la sous-région hors Uemoa, ainsi que par une flambée du coût du fret. En outre, il est noté une hausse des tarifs de transports terrestres et aériens, ainsi que de communication dans la plupart des pays.
«Le taux d'inflation sous-jacente, qui mesure l'évolution du niveau général des prix hors produits frais et énergie, s'est établi à 2,8% en 2021, contre 1,4% l'année précédente, en lien avec le renchérissement des produits alimentaires qui entrent dans le champ de l’indice sous-jacent, notamment les huiles, le sucre, les légumes secs, les farines et la viande. Cette accélération traduit également la progression des prix des services de transports, de communication, de restauration et de loisirs », explique la Bceao.
L’institution souligne que le profil de la convergence des taux d'inflation dans les pays de l’UEMOA s'est légèrement détérioré en 2021. En effet, l'écart-type des taux d’inflation est passé de 0,8 point de pourcentage en 2020 à 1,0 point en 2021, reflétant entre autres la forte décélération de l’inflation notée au Bénin, alors qu’une accélération est observée dans la plupart des autres pays de l’Union.
Selon la Bceao, l’Uemoa a enregistré en moyenne en 2021 un différentiel d’inflation favorable de 0,9 point de pourcentage par rapport à l'ensemble de ses partenaires, atteignant en particulier 13,4 points et 6,3 points respectivement vis-à-vis du Nigeria et du Ghana.
En perspective, la Bceao informe qu’une forte accélération de l'inflation est anticipée en 2022, suivie d’une décélération en 2023. L’exacerbation des tensions inflationnistes en 2022 s’expliquerait par la baisse sensible de la production vivrière de la campagne agricole 2021/2022 combinée à la persistance des difficultés d’approvisionnement des marchés, inhérentes aux incidences des crises sécuritaire et politique dans certains pays de la zone. Elle refléterait également les tensions observées sur les cours de certains produits alimentaires importés notamment le blé, le sucre et les huiles, ainsi que la persistance de la hausse des cours mondiaux du pétrole brut, dans un contexte d’aggravation des crises géopolitiques au niveau mondial.
Pour l’année 2023, la baisse projetée de l'inflation serait impulsée par la perspective d’une hausse de la production vivrière pour la prochaine campagne agricole 2022/2023. Le taux d’inflation, en moyenne annuelle dans l'Uemoa, s'établirait à 6,2% en 2022 suivant le scénario central de prévision et évoluerait dans un intervalle de 5,9% à 6,5% selon les scénarios baissier et haussier. En 2023, la hausse des prix serait de 3,2% suivant le scénario central et se situerait dans une fourchette de 2,6% à 3,7% selon les scénarios alternatifs.
Adou Faye
La Bceao ajoute que le renchérissement des produits alimentaires s’explique essentiellement par la baisse de la production céréalière de la campagne 2021/2022 dans l’Union, dans un contexte d’exacerbation des difficultés d’approvisionnement des marchés, en raison principalement des incidences des crises sanitaire et sécuritaire.
Ces tensions inflationnistes sont également alimentées par l’accroissement des flux transfrontaliers sortant de produits vivriers en direction des autres pays de la sous-région hors Uemoa, ainsi que par une flambée du coût du fret. En outre, il est noté une hausse des tarifs de transports terrestres et aériens, ainsi que de communication dans la plupart des pays.
«Le taux d'inflation sous-jacente, qui mesure l'évolution du niveau général des prix hors produits frais et énergie, s'est établi à 2,8% en 2021, contre 1,4% l'année précédente, en lien avec le renchérissement des produits alimentaires qui entrent dans le champ de l’indice sous-jacent, notamment les huiles, le sucre, les légumes secs, les farines et la viande. Cette accélération traduit également la progression des prix des services de transports, de communication, de restauration et de loisirs », explique la Bceao.
L’institution souligne que le profil de la convergence des taux d'inflation dans les pays de l’UEMOA s'est légèrement détérioré en 2021. En effet, l'écart-type des taux d’inflation est passé de 0,8 point de pourcentage en 2020 à 1,0 point en 2021, reflétant entre autres la forte décélération de l’inflation notée au Bénin, alors qu’une accélération est observée dans la plupart des autres pays de l’Union.
Selon la Bceao, l’Uemoa a enregistré en moyenne en 2021 un différentiel d’inflation favorable de 0,9 point de pourcentage par rapport à l'ensemble de ses partenaires, atteignant en particulier 13,4 points et 6,3 points respectivement vis-à-vis du Nigeria et du Ghana.
En perspective, la Bceao informe qu’une forte accélération de l'inflation est anticipée en 2022, suivie d’une décélération en 2023. L’exacerbation des tensions inflationnistes en 2022 s’expliquerait par la baisse sensible de la production vivrière de la campagne agricole 2021/2022 combinée à la persistance des difficultés d’approvisionnement des marchés, inhérentes aux incidences des crises sécuritaire et politique dans certains pays de la zone. Elle refléterait également les tensions observées sur les cours de certains produits alimentaires importés notamment le blé, le sucre et les huiles, ainsi que la persistance de la hausse des cours mondiaux du pétrole brut, dans un contexte d’aggravation des crises géopolitiques au niveau mondial.
Pour l’année 2023, la baisse projetée de l'inflation serait impulsée par la perspective d’une hausse de la production vivrière pour la prochaine campagne agricole 2022/2023. Le taux d’inflation, en moyenne annuelle dans l'Uemoa, s'établirait à 6,2% en 2022 suivant le scénario central de prévision et évoluerait dans un intervalle de 5,9% à 6,5% selon les scénarios baissier et haussier. En 2023, la hausse des prix serait de 3,2% suivant le scénario central et se situerait dans une fourchette de 2,6% à 3,7% selon les scénarios alternatifs.
Adou Faye