Selon un communiqué, au cours de la réunion, qui s'est tenue au siège de la CEA, à Addis-Abeba, le co-président de l'ITA, Klaus Toper, a déclaré que son équipe se veut écouter et mettre à profit les moyens de renforcer les aspects régionaux des travaux effectués au sein du système des Nations Unies. «Nous sommes ici pour connaître vos expériences, vos attentes et vos recommandations, à savoir si l'ONU est adaptée aux objectifs de l'agenda 2030», déclare Toper. «Nous voulons connaître votre opinion et savoir quelle attention accorder pour changer et développer les capacités au niveau régional», dit-il. Le secrétaire exécutif adjoint de la CEA, Giovanie Biha, réclame que l'ONU accorde une attention particulière aux questions prioritaires de l'Afrique. De même, souligne le communiqué, le Directeur de cabinet adjoint de la CUA, Febe Potgieter-Gqubule, déclare que l'influence de certains partenaires du développement freine en quelque sorte l'Afrique. «Le genre de politiques imposées par le FMI aux pays africains, par exemple, pose un problème majeur pour le continent en termes de sa capacité à mettre en œuvre des Objectifs de développement durable dont nous parlons», a déclaré Potgieter-Gqubule. Les membres de l'ITA ont également cherché à savoir les efforts faits pour renforcer l'intégration régionale en vue de réaliser l'Agenda 2030 et l'Agenda 2063. Pour illustrer cet engagement, Biha de la CEA fait allusion à la Conférence des ministres, la réunion annuelle conjointe de la CUA-CEA qui vient de s'achever et qui a porté sur une approche intégrée de la mise en œuvre, du suivi et de l'évaluation de l'Agenda 2063 et des ODD.
Pathé TOURE
Pathé TOURE