Le Sénégal fait partie des 13 sur les 25 pays africains couverts par le classement Surfshark qui ont amélioré leurs performances par rapport à la précédente édition de l’indice « Digital Quality of Life ». Intitulé « Digital Quality of Life Index 2024 », ce classement mondial évalue le bien-être numérique de 121 pays en se basant sur quatorze indicateurs regroupés dans cinq piliers essentiels, en l’occurrence le degré d’accessibilité financière à Internet, la qualité de la connexion à Internet, l’état des infrastructures numériques, le niveau de sécurité électronique et l’implémentation de l’administration électronique (e-gouvernement). La qualité de vie numérique représente la capacité d’une population à exploiter pleinement les technologies numériques pour améliorer son quotidien. Elle englobe l’accès à Internet, la performance des infrastructures, la cybersécurité et les services gouvernementaux en ligne.
Dans le classement, la nation arc-en-ciel (Afrique du Sud) reste le pays africain qui affiche la meilleure qualité de vie numérique. Elle gagne six rangs dans l’indice mondial par rapport à 2023, grâce notamment à ses bonnes performances dans les domaines de l’accessibilité à Internet, des infrastructures numériques et de l’administration électronique. Cependant, le pays peine encore à offrir des vitesses de connexion compétitives, avec 79,28 Mbps en fixe et 91,44 Mbps en mobile.
Le Maroc (69e à l’échelle mondiale) occupe le deuxième rang en Afrique, devant Maurice (77e), l’Egypte (79e), la Tunisie (82e), le Ghana (88e), le Kenya (89e), l’Angola (91e) et le Sénégal (93e). La Côte d’Ivoire (94e mondial) ferme, quant à elle, le top 10 africain.
Sur les 25 pays africains étudiés, treize ont progressé dans le classement par rapport à l’édition 2023 de l’indice : Angola (+18 rangs), Botswana (+10), Côte d’Ivoire (+9), Egypte (+8), Namibie (+8), Ghana (+7), Afrique du Sud (+6), Maroc (+6), Sénégal (+6), île Maurice (+3), Tunisie (+1), Tanzanie (+1), Ethiopie (+1).
Faibles performances
Huit pays ont cependant régressé par rapport à la précédente édition. Il s’agit du Kenya (-13), du Nigeria (-12), de l’Ouganda (-6), de la Zambie (-5), de l’Algérie (-4), du Mali (-4), du Cameroun (-2) et du Bénin (-1). Quatre pays ont stagné comparativement à 2023 : Burkina Faso, Zimbabwe, Mozambique et RDC.
Globalement, à l’heure où les technologies numériques représentent de plus en plus un puissant moteur de développement économique et social, et un axe majeur du bien-être général des populations, les pays africains affichent de faibles performances en matière de qualité de vie numérique. Les performances africaines contrastent fortement avec celles de l’Europe. Toutefois, les pays africains peuvent améliorer leur position en réduisant le coût de l'accès à travers la modernisation de leurs infrastructures et en consolidant leur cadre règlementaire.
A l’échelle mondiale, les pays européens dominent le classement avec 32 places dans le Top 50 et toutes les places du Top 10. L’Allemagne est le pays qui affiche la qualité de vie numérique la plus élevée à l’échelle mondiale, devant la Finlande, la France, les Pays-Bas et le Danemark.
Jugée plus fiable que n’importe quel VPN gratuit, Surfshark applique une politique stricte de non-conservation des données, validée par un audit Deloitte en 2022 et par la certification MASA pour ses applications mobiles. Surfshark se distingue aussi par son approche transparente. Dans son rapport trimestriel de novembre, il révèle avoir reçu 245 000 requêtes DMCA et 34 mandats gouvernementaux entre juillet et septembre, auxquels il n’a donné aucune suite grâce à sa politique de no-log.
Malick Ndaw
Dans le classement, la nation arc-en-ciel (Afrique du Sud) reste le pays africain qui affiche la meilleure qualité de vie numérique. Elle gagne six rangs dans l’indice mondial par rapport à 2023, grâce notamment à ses bonnes performances dans les domaines de l’accessibilité à Internet, des infrastructures numériques et de l’administration électronique. Cependant, le pays peine encore à offrir des vitesses de connexion compétitives, avec 79,28 Mbps en fixe et 91,44 Mbps en mobile.
Le Maroc (69e à l’échelle mondiale) occupe le deuxième rang en Afrique, devant Maurice (77e), l’Egypte (79e), la Tunisie (82e), le Ghana (88e), le Kenya (89e), l’Angola (91e) et le Sénégal (93e). La Côte d’Ivoire (94e mondial) ferme, quant à elle, le top 10 africain.
Sur les 25 pays africains étudiés, treize ont progressé dans le classement par rapport à l’édition 2023 de l’indice : Angola (+18 rangs), Botswana (+10), Côte d’Ivoire (+9), Egypte (+8), Namibie (+8), Ghana (+7), Afrique du Sud (+6), Maroc (+6), Sénégal (+6), île Maurice (+3), Tunisie (+1), Tanzanie (+1), Ethiopie (+1).
Faibles performances
Huit pays ont cependant régressé par rapport à la précédente édition. Il s’agit du Kenya (-13), du Nigeria (-12), de l’Ouganda (-6), de la Zambie (-5), de l’Algérie (-4), du Mali (-4), du Cameroun (-2) et du Bénin (-1). Quatre pays ont stagné comparativement à 2023 : Burkina Faso, Zimbabwe, Mozambique et RDC.
Globalement, à l’heure où les technologies numériques représentent de plus en plus un puissant moteur de développement économique et social, et un axe majeur du bien-être général des populations, les pays africains affichent de faibles performances en matière de qualité de vie numérique. Les performances africaines contrastent fortement avec celles de l’Europe. Toutefois, les pays africains peuvent améliorer leur position en réduisant le coût de l'accès à travers la modernisation de leurs infrastructures et en consolidant leur cadre règlementaire.
A l’échelle mondiale, les pays européens dominent le classement avec 32 places dans le Top 50 et toutes les places du Top 10. L’Allemagne est le pays qui affiche la qualité de vie numérique la plus élevée à l’échelle mondiale, devant la Finlande, la France, les Pays-Bas et le Danemark.
Jugée plus fiable que n’importe quel VPN gratuit, Surfshark applique une politique stricte de non-conservation des données, validée par un audit Deloitte en 2022 et par la certification MASA pour ses applications mobiles. Surfshark se distingue aussi par son approche transparente. Dans son rapport trimestriel de novembre, il révèle avoir reçu 245 000 requêtes DMCA et 34 mandats gouvernementaux entre juillet et septembre, auxquels il n’a donné aucune suite grâce à sa politique de no-log.
Malick Ndaw